[climat] My Positive Impact et le froid solaire

Répondre
Partager Rechercher
Merci pour vos encouragements ça fait plais'!

En mode froid on fait du 7° pour la clim (classique quoi)
on peut descendre à -24°C pour de la congélation
en théorie la limite c'est -60°C, mais alors là technologiquement ça rajoute beaucoup de contraintes, donc nous c'est -24°C

En chaud c'est typiquement 45°C chauffage et 65°C pour l'eau chaude sanitaire.
On peut pas dépasser 70°

Pour la saisie réglementaire, titre V etc, on est accompagné par un BE spécialisé donc j'avoue que c'est pas ma spécialité personnelle, je m'aventurerai pas sur le sujet
Message à destination de Jabberwock et à tous : d'habitude les trucs comme ça on ferme direct, surtout que Jabberwock tu n'es pas passé par nous pour savoir si tu pouvais faire un tel sujet qui va à l'encontre des règles de la Taverne. Cependant, le sujet suscitant un intérêt, on laisse ouvert avec un deal très simple, possibilité pour tous de parler du projet, et en ce qui concerne la pub sur les votes on va arrêter le message étant passé dans l'OP.
Je sais pas si c'est toi ou un de tes collegues mais vous etes passé sur fr-info ou fr-inter ya 2-3j non?

Ca m'avait intrigué, je vais de se pas en apprendre un peu plus du coup, heureux hasard qui me fait tomber sur le thread

gl
l'eau présente plein d'avantages
moins de contraintes réglementaires que les huiles
on peut remplir et vider le circuit comme on veut
en cas de fuite accidentelle y a beaucoup moins de souçis
c'est pas si mal comme caloporteur

après les huiles permettent de travailler a beaucoup plus basse pression ce qui est un avantage indéniable, et elles sont moins agressives avec la tuyauterie...

bref les deux sont envisageables mais actuellement on reste sur l'eau, mais ça peut évoluer (ça n'a donc rien d'une question idiote bien au contraire)
La technologie est vraiment prometteuse selon moi surtout les température en froid que vous semblez pouvoir atteindre. Et les synergies possible pour nombre de bâtiments sont vraiment un gros plus !
Les deux points bloquants que je vois pour proposer votre solution à des clients sont la prise en compte réglementaire de la solution (point vraiment prise de tête pour tout ce qui sort un peu du cadre au niveau innovation) et le fait que la machine à absorption soit maison car induit un risque au niveau durée de vie et maintenance. En effet moins de garantie de pérennités de l'entreprise et de disponibilité de pièces de rechanges par rapport à un achat chez un grand groupe.
65°C est un poil juste pour l'ECS selon moi je préfère stocker a 70°C mini pour limiter au maximum les risques liés à la légionelle mais ça reste viable cependant !

De plus la tendance du moment étant souvent d'essayer de raisonner en terme de quartier ou d'îlot je pense qu'il serait intéressants de rendre votre machine a absorption compatible avec les régimes d'eau des principaux réseaux de chaleur afin de gagner en polyvalence au niveau de la solution

Exemple à Montpellier :
http://conseils.xpair.com/actualite_...ontpellier.htm

Ce réseau de chaleur encourage les commerces à se raccorder avec des machines à absorption, peut être une piste de développement pour vous
Ca a l'air vraiment super intéressant comme technologie et comme projet, je suis curieux de voir ça en oeuvre. Mais du coup je me pose une question : quid de l'encrassement des miroirs ? J'imagine que vu l'exposition aux intempéries, ça doit assez vite s'en prendre plein la tronche, est-ce que vous avez estimé la perte d'efficacité quand vous commencez à perdre de la réflectance (et du coup, est-ce que ça demanderait un entretien fort régulier) ?
Citation :
Publié par water-master
Le retour sur investissement est de combien de temps ? J'imagine que ça doit beaucoup dépendre de l'ensoleillement du site mais une fourchette quoi.

J'ai vu aussi sur votre site que vous stockiez l'énergie sous forme chimique, bon la chimie c'est pas vraiment mon domaine mais ça m'intéresserait d'avoir plus d'infos là dessus.

Pour le système en lui même, j'ai toujours été convaincu par son utilisation en été puisque les besoins en froid et l'ensoleillement solaire sont en relation directe mais en hiver j'ai quelques doutes, même s'il vaut mieux utiliser le système en hiver aussi tant qu'il est là, j'imagine que l'appoint doit fournir la majorité de la chaleur non ?
J'ai pas eu de réponses

J'en profite pour rajouter une question :
quand tu parles d'un COP de 1.6 en mode pompe à chaleur, tu prends en compte les consommations électriques des auxiliaires ? Même chose en mode froid ?
Même question pour le liquide de refroidissement.
Dans l'automobile, on ajoute du glycol à l'eau de refroidissement ( en général 60%eau 40% éthylène de glycol mais parfois 50/50) pour augmenter sa température d'ébullition et diminuer sa température de solidification.
Cela permet de diminuer la pression dans les durites du circuit de refroidissement si on souhaite rester liquide à 160°C. Moins de pression dans les durites/tuyaux, moins de sollicitations, et donc une conception et matériaux moins coûteux. La diminution de la température de solidification peut être utile afin que ton appareil et ses tuyaux caloporteurs (rigides?) n'éclatent pas l'hiver (l'eau augmente son volume lors du passage liquide>solide).

En tout cas, c'est un beau projet. Mes encouragements !
Pour l'exemple de montpellier oui on connait bien, on a déja envisagé des projets avec la SERM notamment. La partie réglementaire bâtiment est traitée hein, c'est juste que perso c’est pas ma partie

Concernant l'encrassement des miroirs : il faut savoir que tous les moments où il ne fait pas beau, où il fait nuit, où il pleut, etc, le capteur est miroir vers le sol. C'est sa position de sécurité automatique quand il n'y a pas de soleil. Ça protège bien sur des événements tels que la grêle (l'arrière du capteur étant très solide), ça limite fortement la prise au vent et ça limite aussi beaucoup l'encrassement.
Après il y a quand même un encrassement c'est certain mais assez lent. Les effets de pertes de reflexion mesurés sur notre pilote ne montrent pas de différence de rendement significatives entre un capteur laissés plusieurs mois tel quel et un autre capteur fraîchement nettoyé. Après il y a c'est sur au bout d'un moment une très probable baisse de perfo. Pour l'instant on estime à 2 ou 3 nettoyage par an (un coup de jet d'eau). Ça dépend bien sur des lieux. Et on affinera avec le retour d'expérience sur notre première grande installation que l'on commence cette année.

@water master : désolé j'ai raté une partie de tes questions effectivement Le retour sur investissement dépend bien sur de chaque cas, localisation géographique et besoins thermiques du bâtiment. Typiquement, sur des cas avec localisation moyennement ensoleillé, comme une étude que l'on a fait pour un supermarché à Lyon, on avait un ROi de 6 ans, en utilisation chaud + froid bien sur. Sur certains ca on descend vers les 3 ans. C'est variable et fortement lié au lieu d'implantation.
Notre approche sur cette techno là est de toute façon une approche projet : on construit la machine spécifique en puissance pour ce projet, avec le nombre de capteurs qui va bien avec.
Pour le COP de 1,6 c'est par définition sans les auxiliaires. C'est vraiment l'énergie produite divisée par l'énergie primaire apportée. En incluant la conso électrique on passe sur un autre type de calcul, les COP elec notamment.
Pour le stockage c'est un point que l'on garde secret pour l'instant

Pour le liquide circulant dans le circuit solaire il faut savoir que la circulation est permanente, et que 99% du circuit est isolée, puisque nos capteurs sont à tube sous vide, c'est à dire que le tube sur lequel est concentré la lumière est entouré d'un tube de verre et qu'entre les deux on tire le vide.
Ceci évite de rajouter du glycol, en tout cas dans certaines zones géographiques. Dans les zones très froide il faut effectivement ajouter quelque chose, comme du glycol par exemple.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés