Le poker ça rox ! (#2)

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Publié par Ezayr
Otez-moi d'un doute, le poker, c'est toujours un jeu de cartes ou ça a changé?

Non le poker est un jeux d'argent et un jeux de personnes... apres viennent seulement les cartes...

[Belth : Tout ca est tellement dans le sujet...]

Sinon le plus dur au Poker en ligne c'est pas de pas se laisser emporter je trouve.
Chaque fois que je me met à gagner "gros" je deviens fou, je perds pied et je joue plus facilement des coups à la con, je all-in a la moindre double pair, etc.

C'est chiant et il n'y a que moi qui peut changer ce comportement...
Même si j'ai lu des trucs pour éviter ça mais bon, c'est pas facile quand même.
Citation :
Publié par Arkos Shaytan
C'est chiant et il n'y a que moi qui peut changer ce comportement...
Même si j'ai lu des trucs pour éviter ça mais bon, c'est pas facile quand même.
Ca s'appelle le tilt, et généralement ça intervient suite à un ou plusieurs bad beat...

Sinon, il est communément admis que l'on est généralement plus facilement sujet au pétage de plomb entre 4 et 6 heure du matin ; ainsi certains joueurs français ne jouent entre 2 et 6 heures au USA afin de profiter de la faiblesse américaine.

Ceci dit, il est interdit de joueur au poker en ligne désormais aux US, donc je ne sais ce qu'il en est...
Je me permet de relancer la proposition d'un tournoi entre Jolien. Je me suis également mis à jouer à mes heures perdues et comme beaucoup des nouveaux joueurs, je suis assez surpris de la façon dont on joue sur le net ( en monnaie virtuelle étant donné que je ne suis pas près à faire un dépôt pour le moment ).

Vu qu'il semble y avoir pas mal de bons joueurs ici ça serait sympa de pouvoir se confronter à eux et prendre un peu plus d'xp que sur internet ^^.

Si les participants s'engagent à jouer correctement, je pense qu'on doit pouvoir s'organiser ça sans devoir réellement mettre de l'argent en jeu la valeur du tournois étant dans un premier temps plus didactique que compétitive ( même si rien n'empêche ceux qui le désirent de faire un autre "vrai" tournois à en parallèle).

Enfin, un logiciel avait été proposé pour organiser ça mais je n'ai pas encore pu mettre la main dessus. Peut-être pourrait on en choisir un qui soit gratuit (ou qui puisse le devenir ...) et qui soit relativement facile à trouver (ou bien que l'on s'envoie un lien par mp).

Voilà en espérant que cela puisse aboutir à quelques choses
Le problème est toujours le même : je n'ai pas trouvé de logiciel gratuit permettant d'organiser des tournois gratuits privés. Les payants, pas de soucis, la plupart des sites de poker le proposent. Mais en général, ils n'organisent pas de freeroll privés.
Faut donc passer par un logiciel style DD Poker, mais c'est toujours payant.
Des jeux comme Stacked doivent pouvoir le faire (faudrait que je le relance pour voir) mais c'est pareil : faut le récupérer.
Citation :
Publié par Arkos Shaytan
Question : si la plupart des pays l'interdisent, quel est l'avenir du poker en ligne voir du poker tout court ?
Le téléchargement de média contenant des données protégées pas la propriété intellectuelle est légitime dans combien de pays ?



Ceci étant, je n'incite pas à désobéir à la loi !

Pour preuve, je me suis rendu dans deux établissements dédiés à cela qui ont pignon sur rue et ont une activité légale, ce samedi. On peut donc pratiquer le poker tout à fait légitimement !

Si je m'en sens le courage, je vous ferais un compte-rendu
Citation :
A part DD tournament Poker mais faut se monter un VPN car ça ne fonctionne qu'en LAN...
VPN c'est un logiciel qui "émule" un réseau LAN à partir de pc sur le net c'est ça ? ( genre hamatachi où un truc du genre ? ). Si ce n'est que ça, avec un petit tuto ça devrait passer non ?

Si effectivement seul DD tournament est utilisable, il doit bien y avoir un Jolien le possédant ... et donc un moyen de le chopper d'une façon où d'une autre ...

Faudrait voir aussi combien de personne cela intéresse vraiment.


EDIT : Netpoker

quelqu'un a déjà testé ?
Citation :
Publié par Madj
Ca c'est une bonne idée !
Et un compte-rendu pour la une, un !

Note à l'attention du lecteur : je rappelle qu'il s'agit ici de poker dans des lieux réservés à cet usage. Je m'inscris donc dans la ligne de conduite de JOL en ne parlant que de pratiques légales autorisés et en vous rappelant que jouer de l'argent, c'est dangereux !
De plus, l'usage de nombreux termes spécifiques au poker pouvant en destabiliser plus d'un, j'ai pris sur moi de faire un résumé expliqué de ce vocabulaire en fin de page. S'il y a des erreurs, corrigez moi.


Reporter de l’extrême, je me suis personnellement investi le week-end dernier pour vous faire lire un reportage in situ sur le poker parisien : ses salles, son ambiance, ses personnages, son rythme. Voici mon témoignage qui, je l’espère, saura au moins vous intéresser, sinon vous servir un jour comme une de vos propres expériences.

Etant à Paris pour un concert le Samedi au soir, j’avais prévu de participer à un tournoi freezeout de l’Aviation Club de France (ACF), sur l’Avenue des Champs Elysées. Cette salle très réputée est sans nul doute le lieu le plus intéressant pour toucher, en tant qu’amateur éclairé comme moi, une autre galaxie du poker que celle du jeu en ligne sur Internet ou des petites parties entre amis.

Première difficulté pour le provincial que je suis : arriver au bon endroit, à l’heure. Alors que je me savais déjà en retard, me voici arpentant les Champs, à la recherche du temple sacré. N’ayant en tête que l’adresse du lieu (au numéro 104, sur l’avenue), et ne sachant à quoi ressemble le lieu, je marche très rapidement en scrutant les numéros d’adresse. Une fois à bon port, je me retrouve devant une grille en fer forgé, fermée, avec un digicode. Je m’acharne sur le bouton marqué « Entrée » du digicode ainsi que sur la grille pendant une bonne minute. Puis, excédé et un peu humilié de ce que tous les badauds me regardaient bizarrement, je m’écarte. Baste ! J’avais raté l’entrée piétonne quelques mètres avant. Je franchis donc le rideau de vigiles avec un bon teint carmin. Bien entendu, ayant anticipé cette étape, je m’étais habillé en circonstance (costume sans cravate) et je n’ai pas eu de problème pour entrer, contrairement à certains.
Première impression : intérieur cossu, ambiance feutrée. Un escalier, et je me trouve face à l’employé tenant le registre. Il me dit que j’ai peut-être une chance de participer au tournoi, malgré l’heure tardive, mais que je dois me dépêcher, sans oublier de lui donner ma carte d’identité. Ce que je fais. Je me précipite vers le lieu du tournoi, en pleine effervescence. J’essaye de savoir s’il est encore possible de s’inscrire, mais très rapidement, quelques rapaces, avec un sourire en coin, m’annoncent que non. Arg ! Toute cette expédition pour rien ! Non, je ne peux pas l’admettre.

Me précipitant à l’extérieur, je me dis que j’arriverais peut-être à temps pour participer à un autre tournoi régulier ayant lieu une heure plus tard, cette fois au Cercle Concorde, une autre salle officielle de poker. La précipitation ne servant à rien d’autre qu’à faire des bêtises, il me faudra 30 mètres sur les Champs pour me souvenir de ma carte d’identité. Nouveau passage embarrassé entre les vigiles, nouveau sourire moqueur, de l’employé du registre cette fois, et je repars en quatrième vitesse.

Arrivé au Cercle Concorde, rue Cadet, j’avise une longue file d’attente. Ce lieu a un fonctionnement légèrement différent de l’ACF (ouvert 24h/24), et nous patientons donc, avec mes futurs adversaires, dehors, en attendant l’ouverture (15h). Un doute sur le nombre de participants nous fait redouter de ne pas avoir de place, au vu de la file d’attente, à mes interlocuteurs d’un moment et à moi-même. Mais finalement, j’arrive à décrocher une place ! L’ambiance générale se veut également classe, mais n’y parvient qu’à peine. Il faut dire que cette salle récente ne bénéficie pas de l’aura et de l’historique de sa grande sœur, l’ACF. Une fois payé les 30 euros d’inscription, je me faufile jusqu’à ma place pour le tournoi.

Premiers émois, des nouvelles têtes en face de soi, une atmosphère électrique, les premiers tâtonnements, tout cela est assez déstabilisant. Comme le disait quelqu’un sur les forums, on voit tout de suite les habitués, avec leurs fameux chip tricks, et les autres, dont je fais partie. J’en suis encore au stade des balbutiements, et je n’essaye pour ma part que de ne pas commettre d’impair, comme retourner mes cartes en voulant me coucher. Respectant les consignes de jeu que se doit de suivre un débutant comme moi, c’est-à-dire jouer serré agressif, je passe beaucoup de temps à attendre des mains potables. Ma table est assez sympathique, ça discute gentiment, timidement, presque. Les quelques coups n’engagent que peu de jetons, contrairement aux tournois freeroll sur Internet auxquels je suis habitué : personne ne veut que ses 30 euros de participation s’envolent sur un coup de tête.

Au bout de quelques temps, on voit les premiers sortants du tournoi se lever. Puis, assez vite, un membre du personnel avise notre croupier que la table va être cassée. Les regards se croisent au dessus de la table, et sont variés : certains semblent regretter qu’une table aussi courtoise s’arrête, d’autres ont l’air de dire « si on me laissait un peu plus de temps, je te plumerais ! ». A ce moment, première très belle main pour moi : paire de valets servie. Hum, petite exaltation intérieure : « je vais finir cette table sur un beau coup ». Je tâte le terrain doucement avant le flop, mais me retrouve très vite en tête à tête. Il ne me reste plus qu’à espérer faire payer mon adversaire le plus possible. Vient le flop, et un As. Premier à parler, je laisse l’adversaire miser en faisant un check, histoire de lire un peu son jeu. Il mise petit. Je le suis, pensant qu’il n’a pas du toucher lourd. Turn : un valet ! Humm, je me délecte. Je check, pour masquer le fait que je viens de toucher. L’adversaire fait de même. River : roi. Pas de couleur possible. Cette fois, pour essayer de faire croire à mon adversaire que je le bluffe, je mise très vite un bon tas de jetons. Evidemment, une main adversaire avec dame et 10 me serait fatale (tirage quinte). Lorsque l’adversaire me suit, j’appréhende légèrement et espère que mon brelan sera suffisant. On dévoile les jeux, et mon opposant arbore une mine déconfite lorsque sa main, excellente au demeurant, un as et un roi, lui donnant une double paire très forte, se fait battre par mon brelan. Je pars donc de cette table très satisfait du dernier tour de jeu.

J’enchaîne ensuite deux tables bien moins intéressantes, où les disparités de stacks et les attitudes adverses rendent le jeu plus agressif. Sur la première, je ne fais quasiment rien, paralysé par un jeu très loose du chip leader. Sur la seconde, à peine arrivé, je touche un autre pocket : paire de roi ! Je me mets à tapis avant même le flop, pour bénéficier du fait que mes adversaires ne me connaissent pas. Pour mon plus grand bonheur, quelqu’un me suit. Mon sourire se glace lorsque l’on dévoile nos jeux : as et roi pour l’opposant. Le moindre as me fera donc quitter le tournoi. Les cinq cartes centrales sont montrées et aucun as. Il y aura même un roi, me faisant un brelan. J’avoue avoir eu un comportement très mal poli lors de cette main, jouant la comédie du mec battu d’avance, tellement j’ai eu peur de cet as adverse. Je m’en excuse auprès du sortant, et m’atèle à la suite. Le jeu est maintenant très agressif, notre table ayant deux ou trois stacks vraiment effrayants. Voici bientôt deux heures que le tournoi a débuté et le nombre de tables n’est plus que de la moitié qu’initialement.

Mon stack très moyen me dérange, voyant des blinds assez fortes se profiler. Aussi lorsque je touche un roi dame, je me lance dans la danse. Un adversaire fait un all-in au Turn, que je suis. Evidemment, je me retrouve après la River avec une paire d’as pour l’adversaire et rien pour moi. A l’agonie, je me maudis d’avoir joué cette main, mais me console en me disant que je n’avais pas le choix. Main suivante : encore roi dame ! Ironie du sort ou bien véritable bouée de secours, je rejoue la main, y misant tout mon tapis avant même le flop. Je suis évidemment suivi, et là encore, en dévoilant, je me retrouve face à un as. Qui touchera deux autres as sur cette main. Exit donc l’amateur éclairé que je suis.
Le bilan est mitigé. Certes, je m’attendais à sortir beaucoup plus vite que ça et en moins bonne position. Je finis au bout de deux heures et quinze minutes, vers la soixantième place ce qui n’est pas ridicule. Mais toujours, au poker et plus particulièrement en tournoi, on se dit toujours que l’on aurait pu faire mieux …sauf si l’on est premier.

Il est de toute façon l’heure que je me rende à mon concert, ce que je fais. L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais le hasard étant, je rate mon dernier train pour rentrer à Orléans ! Me voici donc à Paris, plutôt bien habillé, sans toit. N’ayant pas trop envie de végéter dans les salles d’attente de la SNCF, je me dis, tant qu’à faire, autant retourner à l’ACF. Retour donc sur les Champs et cette fois j’évite toutes les bourdes possibles. Je mets quand même quelques temps à trouver mes marques, comprendre quel type de jeu et d’enjeu est joué à chaque table du coin poker. Car l’ACF, entre parenthèses, sert aussi de lieu de mise pour d’autres jeux que le poker : backgammon, tarot, blackjack, …

Voici comment se divisait l’espace réservé au poker, en ce samedi soir : une salle bien à part, avec un cordeau devant, et des gens dehors, les yeux rivés sur les monceaux gigantesques de jetons des tables. Cette salle, je l’appris bien vite, abrite les parties en cash game avec des buy-in énormes ! J’y verrais, pendant un long moment, un certain P14B, à une des tables. Troublant d’intercepter son regard une seconde, après avoir été l’uns des nombreuses personnes à avoir appris les règles en l’écoutant sur une chaîne cryptée française.
La salle la plus grande, pour sa part, comportait les restes du tournoi freezeout du samedi soir. La table finale, avec de très beaux mouvements joués se finira au petit matin. Les joueurs effectuent des deals, mais jouent tout de même la partie jusqu’au bout. Le reste de la salle était occupé par deux tables moyennes (CG en blind 2/4 euros avec buy-in 100+ euros).

Enfin, dans la sorte de large couloir d’entrée, deux tables, pour les petits poissons. Cash game à faible buy-in (30 à 200 euros), on y voit de tout. Et ce n’est pas très reluisant, cette fois. Des forts en gueule, des timides efficaces, des joueurs quelconques et des « gueules » ravagées par l’alcool et le tabac. Beaucoup perdent leur tapis, mais échangent instantanément encore un peu d’argent liquide contre des jetons.
Cette profusion d’argent liquide qui passe de main en main, sous forme de billet ou de jetons est d’ailleurs assez vertigineuse. Ainsi, un habitué de la salle me donnera la valeur des plus gros jetons et une estimation de la somme jouée sur la table de Patrick Bruel : environ 100 000 euros. Une autre planète, vraiment.

Après quelques hésitations, je me décide enfin à m’inscrire sur la liste d’attente pour les petites tables de cash game. J’aurais aussi bien fait d’oublier l’idée : il me faudra 5 heures pour avoir une place ! En raison d’un manque de croupier (grève ?), les deux tables actives ne suffisent pas. D’ailleurs, avec ces joueurs qui recavent sans cesse, ce n’est pas étonnant. Mon attente est un peu compliquée : rien à faire de spécial si ce n’est observer quelques parties, rester éveillé (le plus dur), ne pas faire tâche dans ce milieu particulier, le tout en guettant mon tour.

L’autre chose qui frappe, ce sont les liens qui existent entre les habitués et les croupiers. Beaucoup s’interpellent par leur nom, échangent des blagues. Les « gueules » les plus ravagées sont apparemment aussi les plus connues. Ca donne quelque idée de ce que pourrait donner un goût trop prononcé, décliné en vice pour certains, pour ce jeu qu’est le poker et une vie nocturne apparemment bien remplie.
Au petit matin, j’accède enfin à une table. Je décide de partir avec un cave de 60 euros, histoire de ne pas trop ressembler à une volaille prête à être plumée, comme le font les débutants qui arrivent avec la cave minimale de 30 euros. La fatigue me fera sans doute faire quelques faux pas, en plus de mon manque d’expérience. Je trouve très peu de mains jouables à mon goût, d’autant plus que mon voisin de droite joue de façon loose agressive. Je réussis quelques coups, tout en ayant l’air aussi à l’aise. Par exemple, me conformant aux us du lieu, je fétiche le croupier assez souvent (j’ai du donner pour 10 euros).

Irrémédiablement, mon stack fond. Mes idées se brouillent, et mon envie de finalement rentrer chez moi font que je pars dans un coup un peu fumant : all-in preflop avec roi et 10 appareillés. Deux adversaires me suivent, et déjà j’annonce que je vais partir. Un brelan à la River me sauvera. Encore une fois, ce n’était pas très élégant de ma part de jouer le perdant avant la fin du coup. Mes adversaires auront bien un coup d’œil peu amène pour moi, suite à cette « comédie », mais rien de plus. Mon stack reprend de la vigueur. Mais la suite le fera fondre à petit feu. Une petite pause rapide entre deux coups pour avaler un sandwich offert par la maison me recalera un peu les idées en place. Une autre tentative désespérée, mais nécessaire au vu de mon stack, ne réussira pas quant à elle.

Au revoir mes 60 euros donc. Je considérais cette somme comme pouvant être sacrifiée, de toute façon. J’aurais donc payé presque le prix d’une nuit d’hôtel pour quoi ? De l’expérience. Avoir mis le nez dans les aspects brillants et obscurs du poker parisien, croiser une référence connue du poker français, participer à une table de petite envergure … tout ceci a une valeur réelle, pour l’amateur que je suis. Peut-être pas 60 euros. Peut-être plus, peut-être moins.

Cet épisode m’aura servi à toucher du doigt un monde bien particulier, avec ses codes, ses usages, sa faune. Je sais déjà ce que je referais et ce que je ne referais pas (jouer après une nuit blanche, entre autres).


Vocabulaire utile :

- all-in : équivalent anglais de tapis. Mettre tout ses jetons en mise dans le coup.
- blind : mise automatique en début de tour au Texas Hold’em.
- buy-in : équivalent de cave.
- cash game : partie libre où l’on rentre et sort de table comme on veut. Certains éléments sont déterminés à l’avance, comme les buy-in et les blinds.
- cave : somme d’argent initiale pour rentrer sur une table.
- check : consiste à attendre les mises des autres pour parler. Si personne ne mise, il n'y a cependant pas la possibilité de remiser derrière.
- chip : jetons, en anglais.
- chip tricks : jeu d’habileté des doigts, où l’on utilise des jetons.
- deal : deux sens. Premier, distribuer les cartes. Second, ici utilisé, trouver un arrangement à l'amiable entre joueurs pour diviser les gains équitablement quelque soit l'issue de la partie.
- flop : trois premières cartes communes retournées dans la variante Texas Hold’em.
- freeroll : tournoi sans coût d’inscription
- freezeout : tournoi sans possibilité de recaver.
- loose : stratégie de jeu consistant à payer régulièrement avant le flop pour tenter de toucher des combinaisons intéressantes et surtout improbables au flop.
- pocket : paire servie dans les deux cartes personnelles.
- river : cinquième carte commune retournée au Texas Hold’em.
- stack : tas de jetons devant soit. Les jetons peuvent avoir une valeur fictive, comme en tournoi, ou bien réelle, comme en cash game.
- turn : quatrième carte commune retournée au Texas Hold’em.
Thumbs up
Excellent, ça donne un bon aperçu de l'ambiance particulière que peut procurer le poker dans ces lieux.
Belle performance au tournoi, c'est déjà bien d'arriver 60ème, surtout que le problème vient généralement du fait de l'épuisement, de l'énervement, qui pousse à se dire allez tant pis, je tente le tout pour le tout, et non pas d'un manque de talent. D'ailleurs jouer après une nuit blanche, comme tu dis, est une mauvaise idée.
En tout cas merci pour ce beau compte rendu, ça à du être une bonne expérience.
Sympa ce compte-rendu.
Perso j'aurais joué la pair de valet autrement en misant quand ton brelan sort au flop pour faire croire que t'as juste une paire de valet puis check quand le roi sort, le mec t'aurais ptetre envoyer tout ou partie de son tapis.
Tu parles de la table de Patrick Bruel et de l'argent dépensé... Mon oncle, un type qui a fait fortune dans les années 85~90 avec ses magasins (des solderies, les lillois connaîtront, les solderies Til-top). A beaucoup joué avec des types de son gabarit.
Lui notamment, Gervais Martel, Enrico Macias, ...

Il avait tout dans ses mains pour être heureux, et il a tout perdu au poker et aux courses... Je me rappellerai toujours un 25 Decembre, il avait gagné 1 000 000 de Fb aux courses (on avait regardé les résultats chez moi) et ça ne lui a pas fait la moindre émotion. Il gagnait parfois mais perdait plus souvent. Gaffe avec le poker, ça peut vite bruler la tête
J'ai lu dans un magazine de poker de ce mois que le poker est tout bonnement interdit hors lieux spécifiques (Casinos, ACF).

Même entre ami, gratuitement.

Evidemment la police va pas venir vous interpeller chez vous si vous jouez au poker ... enfin j'espère .

Mais c'est bien hypocrite comme le dit l'article de laisser des magasins tels Toy's R us continuer à vendre du matos de poker si c'est interdit.

Patrick Bruel a dû annuler son partenariat avec Minamax vu le statut actuel du poker.

Bref il n'y a qu'au niveau européen que ça devrait pouvoir se décanter.

En attendant ça ne m'empêche pas de jouer sur le site pokerstars.
joli compte rendu dienekès.

Ce qui est marrant, c'est que ce samedi soir, sorti très tôt du tournoi , j'étais assis dans la "petite" salle, derrière ce fameux cordon rouge...avec le fameux P14B (et son jeans déchiré) assis a la table d'à coté.

je joue au poker depuis désormais 1 an et demi, et me suis construit une bankroll assez confortable.

Pour ma part, je déconseille fortement de passer au poker live en cercle tant qu'on ne possède pas bien les bases. trop de joueurs qui sauront vous "profiler" très rapidement et derrière vous piéger.

non, je pense que le mieux est de jouer quelques parties privées avec des amis connus, ou de jouer en micro limites sur le net.

et surtout d'apprendre: lire, étudier, il existe bcp de sites web permettant de d'apprendre, ainsi que bcp de livres ("theory of poker", de slansky, les harrington notamment ).

De plus le poker de tournoi et celui de cash game sont différents. tu l'as dit toi même: tu considérait tes 60euro perdus...mais attention, cela peut aller bcp plus loin !

edit:
Citation :
Publié par Hordewillwin
J'ai lu dans un magazine de poker de ce mois que le poker est tout bonnement interdit hors lieux spécifiques (Casinos, ACF).
Faux ! le poker reste bien sur autorisé ds les cercles et casinos. ( le gros tournoi de deauville a été interdit , c'est tout)
la publicité, et donc le sponsoring du poker est interdit. (cf: les dirigeant de bwin arrété, et P14B convoqués chez les RG)

en ce qui concerne le jeux en ligne, c'est plus flou: si on joue, on s'expose a recevoir un avertissement de son FAI, et a se voir refuser les transferts d'argent directs entre les room de poker et les banques françaises (ouf, heureusement qu'il y a paypal et/ou neteller).
@ Hordewillwin :

Je pense que tu ferais mieux de vérifier tes informations. Les informations que tu donnes ne me semblent pas correctes.

Pour ma part, j'ai cru comprendre qu'une partie privée entre amis sans argent est parfaitement légale. De plus, les casinos ne sont pas encore autorisés pour ces parties, mais devraient l'être très prochainement (en France).

Et pour finir, tu dis que l'on peut toujours jouer sur Internet, sauf que c'est précisément sur ce point que le débat porte. Je déconseille donc de jouer de l'argent réel sur ces sites aux débutants.

@ St Thomas :

Le poker, comme tout jeu d'argent, est dangereux. Je pense qu'on le répète suffisamment ici. Ton exemple, pertinent, est tout de même une exception. Une exception qui fait réfléchir, mais à laquelle tout joueur ne va pas ressembler
Pour le poker chez soit, si ya pas de prise d'argent sur les participants par l'organisateur, que tu fais pas du racollage les RG tolerent et ne peuvent de tout façon pas aller sonner chez tout les joueurs de poker.

En faite, ils interdisent les tournois ou autres seulement car ils prennent pas de thune dessus et que les sites sponsos ne leur payent pas d'impot.
Citation :
Publié par St Thomas
Il avait tout dans ses mains pour être heureux, et il a tout perdu au poker et aux courses... Je me rappellerai toujours un 25 Decembre, il avait gagné 1 000 000 de Fb aux courses (on avait regardé les résultats chez moi) et ça ne lui a pas fait la moindre émotion. Il gagnait parfois mais perdait plus souvent. Gaffe avec le poker, ça peut vite bruler la tête
Ouais, sauf que on le répetera jamais assez, le poker n'est pas comparable aux courses, car même si en France il est toujours considéré comme jeu de hasard, c'est en réalité du semi-hasard, où il est possible d'être gagnant en long terme grâce à ses talents.

Sinon, nice compte rendu, Dien, mais juste un détail : pour du cash game, on ne parle pas de buy in, mais de cave. Ce ne sont pas des équivalents comme tu le dis. Buy in correspond au prix d'entrée d'un tournoi, les caves elles, sont les sommes (réelles) que tu poses devant toi en jetons pour jouer du cash game. Ainsi, on défini une table de no limit par sa cave max (souvent 100 BB) : ici du NL200.
Merci d'avoir pris la peine de me lire pour tous et de me corriger pour Pitit Flo.

Me reste plus qu'à obtenir le remboursement des frais par JOL. S'pas gagné

s't'une blague, hein ? patapé !!

Edit pour en dessous :

60ième, à vue de nez, c'était peut-être 70ième, hein
Et c'était sur 140 places pour le tournoi, plus quelques remplacements dans les 2 premiers tours de blinds avant augmentation.

Les places payées, on m'a dit que c'était "variable", selon l'envie de l'organisateur et des places de ses "amis". Bref, entre 8 et 10. Aucune chance pour moi
retour d'un tournois avec naja sur winamax ; p

éliminé sur ma 1er main 5/5 ( 20 seconde de jeux ) -> je touche mon troisière 5 sur le flop k je relance assez haut un mec all in je call.

Il a paire de 10 et rien d'autre le flop était 2/5/Q (tout deparaillé) -> turn K -> riviere..... 10

( j'avais 95% de gagné le coup pour infos ;p )

collection de bad beat en ce moment après une série de gain ca en devient grotesque quand même bon ca va c'est des ptits tournois a 5$ mais bon!

Pour en revenir au sujet du topic le poker ca sux parfois aussi
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