En fait, le truc, c'est qu'il voudrait se faire bannir, mais que par fierté, il préférerait que ce soit pour une raison contestable.
Dans le cas présent, si on peut parler de troll et de comparaison malsaine (enfin, de mon point de vue au moins, comparer JoL à la stasi me semble être une insulte à la mémoire de ceux qui en ont réellement souffert (*).), et qu'une fermeture de sujet pourrait se défendre, un bannissement lui ferait à mon avis trop plaisir, et ne pas le bannir me semble être une sanction bien plus amusante. Ca ne fait que reporter le problème, certes, mais le jeu est quand même de pousser l'autre à la faute. Il suffit d'être suffisamment sur de soi pour avoir envie de tenter la chance.
En fait, je ne suis même pas persuadé qu'il y ait besoin de pousser à la faute, vu que la répétition de messages provocateurs est en soi perçue comme une faute par certains lecteurs, et que plus le temps passe, plus le bannissement pourra être fait pour un prétexte futile sans choquer outre mesure.
On pourra toujours reprocher que le fait de laisser faire sera perçu comme du laxisme, mais le bannissement final devrait réconcilier ceux qui nous reprocheraient cela.
Un autre effet secondaire amusant de la chose est que le caractère outrancièrement provocateur de ses messages entraine instinctivement une réaction de rejet de la part d'un bon nombre de lecteurs, ce qui fait que ses critiques ne sont pas toujours lues sous un jour très favorable, ce qui a tendance à mettre en valeur les messages de défense de la politique de modération de JoL.
Bref, s'il n'y avait pas LoneCat, il faudrait peut être l'inventer.
PS : pour ceux qui estimeraient qu'il faudrait aussi laisser le débat s'installer, je suis tout à fait d'accord, et ce débat est déjà lancé sur un autre forum indépendant, avec la participations entres autres de Lonecat et de moi-même.
Et comme au fond on s'aime bien(**), ce message est de bonne guerre.
(*) De Jol, bien sur.
(**) Enfin, je l'aime bien, je voulais dire, pour la réciproque, je le laisse s'exprimer.