Le plan de rigueur français

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Publié par Andromalius
Salut, trouver un boulot est difficile pour tout le monde.
Pour des priviligié peut être (née en 70/85, français pas d'accent nom bien etc...) Mais le reste pas du tout si tu :
- + 50
- jeune
- sans expérience
- une femme
Cumulé trop ce genre de truc tu es mort tu peut avoir Bac +5 tant pis on prendra les bac + 5 qui eux n'ont pas tes "défauts".
Bref si on pouvez voir à la loupe un peu parce que le taux de chomage général c'est bien mais y a quand même de forte disparité.
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9,9 % de la population active en général [insee au dernière nouvelle]
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Des études terminées ou abandonnées, un marché du travail bouché : 640 000 Français de moins de 25 ans sont au chômage. Plus durement frappés par la crise que leurs aînés, ces jeunes sont le plus souvent condamnés à la précarité.
C'est une « génération perdue », s'inquiète l'Organisation internationale du travail dans un rapport publié la semaine dernière. Au niveau mondial, le taux de chômage des jeunes est passé en deux ans de 11,9% à 13%. En France, il atteint même désormais 23%. Un chiffre à manier avec prudence, mais qui traduit une réalité inquiétante.
Deux jeunes actifs sur dix au chômage

Le taux de chômage des jeunes doit être interprété avec précaution. Il correspond en effet à la proportion de chômeurs parmi les jeunes actifs, c'est-à-dire disposant d'un emploi ou en recherchant un. La jeunesse étant, elle, définie par les statisticiens comme la classe d'âge allant de 15 à 24 ans.
Selon l'Insee, le taux de chômage des jeunes en France métropolitaine s'élevait à 23% au premier trimestre 2010. Bien plus que la moyenne que les autres classes d'âge (8,6% pour les 25-49 ans et 6,6% pour les plus de 50 ans), la moyenne tous âges confondus s'établissant à 9,5%.
Ce taux ne prenant en compte que les actifs, il ne signifie pas que 23 jeunes sur cent sont au chômage. L'écrasante majorité des moins de 25 ans poursuivent encore leurs études. L'Insee fournit donc d'autres chiffres permettant d'affiner l'analyse, en prenant en compte toute la classe d'âge, étudiants compris :

  • Le taux d'emploi : 28,1% au premier trimestre, contre 51,2% pour l'ensemble de la population française.
  • La proportion de chômeurs : 8,4%, contre 5,4% pour toute la population.
Des chiffres moins spectaculaires, mais qui confirment la difficulté des jeunes à accéder à un emploi.
Quatre mois à Pôle emploi, puis la précarité

Les chiffres de Pôle Emploi témoigne de la précarisation des jeunes actifs. Fin juin, l'agence comptait 641 800 inscrits de moins de 25 ans, soit 2,6% de plus qu'un an auparavant.
Ces jeunes resteront inscrits en moyenne 126 jours. C'est moins que les inscrits plus âgés, la moyenne générale étant de 220 jours. Mais une fois sortis de Pôle Emploi, leur situation sera nettement plus précaire. Voici les chiffres de l'Insee sur la répartition de l'emploi des jeunes fin 2008 :

  • Intérim : 6,6%, contre une moyenne de 2,1% tous âges confondus
  • Apprentis : 15,3%, contre 1,3%
  • CDD : 26,4%, contre 8,3%
  • CDI : 49,7%, contre 77,7%
Ces statistiques incluent les emplois aidés, ces CDD et CDI créés grâce à des aides de l'Etat ou des exonérations de charges. Depuis le dernier plan d'aide à l'emploi des jeunes, annoncé au printemps 2009 par Nicolas Sarkozy, la situation ne s'est donc pas améliorée. Mathieu Plane, économiste à l'OFCE, résumait alors sur Eco89 :
« Les jeunes sont sur-représentés dans la précarité, dans les CDD et
les intérims. Ils sont une variable d'ajustement très forte pour les
entreprises. »
Le Nord-Pas-de-Calais et les zones sensibles

D'un département ou d'un quartier à l'autre, les jeunes n'ont pas les mêmes chances sur le marché du travail. Selon les chiffres de Pôle Emploi, 16% des chômeurs inscrits ont moins de 25 ans. Deux départements sont particulièrement frappés et dépassent largement cette moyenne nationale :

  • Le Nord : 37 800 inscrits de moins de 25 ans, soit près de 19% des chômeurs suivis dans le département
  • Le Pas-de-Calais : 22 800 inscrits, soit 22% des inscrits
A titre de comparaison, la Seine-Saint-Denis ne compte qu'un peu plus de 11% d'inscrits de moins de 25 ans. Cette moyenne cache de fortes disparités d'une ville à l'autre, et même, entre les quartiers d'une même ville.
C'est ce que souligne dernier rapport de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Zus) :
« Au total, un jeune des quartiers sensibles sur quatre est au chômage ou en inactivité, contre un jeune sur huit dans les autres quartiers des mêmes agglomérations. »
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L'Observatoire national des Zus signale un autre écart spectaculaire. Au niveau national, le chômage des jeunes frappe de manière égale les hommes et les femmes, mais ce n'est pas le cas dans les quartiers sensibles :

  • 41,7% chez les hommes en 2008, soit un bond de dix points en un an seulement.
  • 29,6% seulement chez les femmes, un niveau stable par rapport à 2007.
L'explication de ces écarts entre quartiers, puis entre sexes ? Le niveau d'éducation. Dans les Zus, « 66% des jeunes actifs de moins de 25 ans n'ont pas de diplôme », souligne l'Observatoire, mais les jeunes femmes poursuivent leurs études plus longtemps que les hommes.
Rue 89 http://www.rue89.com/2010/08/18/les-...-perdue-162822
Je cite ce qui me semble plus réaliste.
Citation :
Ce taux ne prenant en compte que les actifs, il ne signifie pas que 23 jeunes sur cent sont au chômage. L'écrasante majorité des moins de 25 ans poursuivent encore leurs études. L'Insee fournit donc d'autres chiffres permettant d'affiner l'analyse, en prenant en compte toute la classe d'âge, étudiants compris :

  • Le taux d'emploi : 28,1% au premier trimestre, contre 51,2% pour l'ensemble de la population française.
  • La proportion de chômeurs : 8,4%, contre 5,4% pour toute la population.
Des chiffres moins spectaculaires, mais qui confirment la difficulté des jeunes à accéder à un emploi.
Je pense qu'on ne peut pas parlé de chomage égale et que si tout le monde avait autant de mal que les - 25 ans sans expérience ou les colorés ça ferait bail qu'il y aurais révolution.
Je suis pas vraiment d'accord avec la mesure de la précarité chez les jeunes, les indicateurs choisis sont un peu mal venu, notamment la différence de la proportion d'apprentis entre les moins de 25 ans et leurs ainés, qui au final est assez naturel.

Tout comme les CDD, les stages, l'interim quand tu n'as pas ou peu d'expérience, c'est un bon moyen d'en engranger.

D'ailleurs la durée moyenne du chômage chez les moins de 25 ans est moins importante que chez leurs ainés.

Il aurait fallu différencier les jeunes sans qualifications des autres, histoire de pondérer un peu et de coller un peu plus à la réalité.
Citation :
Publié par Odrane
Je rebondis dessus car de mon côté, je trouve plus qu'abusé que les femmes se doivent de passer par un généraliste pour chaque renouvellement de notre pilule. Paye tes 21€ à chaque consultation pour 3 mois (voir un an si tu as du bol).

Je pensais qu'ils avaient fait passer un texte comme quoi le pharmacien pouvait délivrer la fameuse pilule. Si c'est le cas, le texte n'est pas arrivé dans toute la France.
La pilule est renouvelable pour 1 an et normalement si tu la prend régulièrement et qu'il n'y a pas de soucis le médecin est sensé te la marquer pour un an. S'il ne le fait pas sans raison médicale valable, c'est ce que j'ai appeler avant un marchand de visite qui voit surtout son intérêt pécunier a te faire revenir plus souvent donc change de médecin. Apres il faut tout de même faire des examens régulièrement pour savoir si ta contraception est adapté, donc revoir le médecin tout les ans dans ce but ça reste logique. Sache aussi que dans le cadre d'une pilule non-remboursée 95% des pharmacie te la délivreront quand même si tu amène un ordonnance non renouvelable mais qui date pas de trop longtemps. les remboursé c'est différent car a moins de faire un faux on ne se la fait pas remboursé derrière donc évidemment c'est niet.
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Publié par Curufinwe Melwasul
Justement, comme l'a dit un posteur avant, c'est dur pour tout le monde de trouver du taff.
Ce avec quoi je suis personnellement assez d'accord, même s'il est vrai qu'il existe des facteurs aggravants qui rendront la chose encore plus difficile. ça ne dépend pas seulement de nous, ça dépend aussi des secteurs et ce que vous voulez. Certains secteurs sont étroits et/ou les débauchés sont fermés.

Selon ta formation, le monde de l'emploi peut plus ou moins être impitoyable et il n'est jamais facile de s'y intégrer. Il est parfois assez hostile aux débutants qui ne trouvent aucune autre voie car on leur ferme toutes les portes possibles. Il n'y a rien de plus frustrant que cela...
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