Aux portes du Théâtre est collée une affiche pleine de moisissures et écrite avec le même style d'écriture que celui d'un enfant bwork.
« J'me nomme Capenoire. J'ai vu des trucs dans ma vie que peu d'moussaillons ont eu l'temps d'voir avant d'être emportés par la grande faucheuse, j't'en fiche mon billet!
J'suis à l'heure l'actuelle dans un foutoir inimaginable, et j'aurais bien b'soin d'l'aide d'un peu d'chair à canon, grmbl. Aussi j'recrute bien tous les jeunots volontaires ou pas qui sachent se servir d'un mousquet et d'un peu d'magie pour s'défendre, vinghtdiou! M'enfin j'suppose qu'c'est pas en d'mandant comme ça que j'm'en vais r'cevoir les bigornaux recherchés, aussi j'm'en va t'expliquer l'pourquoi du comment d'ma situation pour l'moins catastrophique!
Commençons donc par le commencement.....
1: Viens donc écouter ça bigournaux,
Arrr....J'm'en souviens comme si s'tait y a deux ans....j'étais encore qu'second dans l'équipage du p'taine Gfounf (un brave homme). Not'foutu rafiot, la plus belle chose qu'ait foulé les dix-huits mers, v'nait d'êt'détruit par cette ordure de Roy (prononcer roille), sûrement aidé par les Pirates Capés, nos ennemis d'toujours qui nous traquaient sans relâche. Nous accostâmes donc avec c'qui restait de notre bateau dans une crique cachée non-loin d'Sufokia, dans cette foutue contrée d'Amakna, où not'rafiot coula deux heures après qu'nous ayons mis pied à terre. Nous étions donc là, un équipage aux trois quarts décimé par la flotte du Roy, sans bateau, endetté jusqu'aux yeux et pourchassés par les pirates capés. Cependant nous restions fidèles à not'brave p'taine Gfounf (un brave homme). Aussi nous commençames donc à piller et recruter dans l'coin, planifiant tranquillement des attentats sur les bateaux du Roy, nos ennemis ne sachant pas encore où nous étions. Mais au bout de quelques temps, alors qu'on était en train d'regagner nos forces p'tit à p'tit, le p'taine Gfounf (un brave homme) s'en alla dans la nuit sans d'mander ses restes de perroquet. Les jours passèrent et nous n'le r'vîmes point, il était parti. Il fallut pas bien longtemps pour que c'qu'il restait d'l'équipage se dissoude, les uns mourants au combat en tentant d'dev'nir des quelconques aventuriers, les autres s'engageant dans d'autres équipages, voir dans l'armée du Roy en tant que corsaires. Il restait plus que moi, dans ma cabane à coté de l'épave d'not'navire. J'vivais de p'tits crimes et d'pêche pendant environ un mois. Et c'est là qu'ils arrivèrent.
2: Nom d'un chazam, écoute bien ça d'vient interessant!
C'tait une belle journée de Maisial de l'an 635. J'étais en train d'nager pour récuperer des dagues dans un coffre au fond d'l'épave d'not'rafiot, quand sur mon ch'min pour retourner sur la terre ferme, j'vis des moussaillons avec des capes bleues qui jetaient tous les meubles d'ma cabane dans la nature. Ni une ni deux, dans un élan d'courage exemplaire, j'replongeais jusqu'à nager jusqu'à des rochers sur la côte derrière lesquels j'restais caché jusqu'à c'qu'ils partent. Et c'est là qu'il est arrivé l'aut'là, un grand gaillard avec une cape d'un doré éclatant, le genre d'marin à qui tu la fais pas tu vois, et j'me suis dit avec perspicacité:
«Tonerre de Sufokia! C'gars là s'le capitaine d'ces foutus Pirates Capés, c'est l'foutu Barbe-Rouge, l'ennemi d'enfance au p'taine, sacrédvinghtdiou! Chuis vraiment dans la bouse de minotoror là! »
Alors dès qu'il s'était barré aussi, j'fonce voir l'état d'ma cabane, et là j'me rends compte qu'ils ont volé mon journal de bord, hérité de Gfounf, ainsi que toutes mes cartes au trésor (même celle gagnée à la foire du Trooll), et tu vois p'tit bigornaux, pour un pirate gradé, son journal de bord et ses cartes, s'comme ses amis tu vois, desfois tu leur parles, tu les aime, et tu apprends à compter sur eux. Et bah là, pouf! Z'êtaient partis aussi vite qu'un coup d'mousquet dans un abordage!
Alors là j'me dis « Mon gars, ce foutu marin d'eau douce, il va m'payer ça, j't'en fiche mon billet! »
Donc là j'me dis qu'en même temps, les Pirates Capés ils ont quand-même réussis à tenir tête au p'taine Gfounf (un brave homme) jusqu'au bout, et que donc fallait p'têtre pas les prendre à la légère, grmbl! Donc là j'commençais à élaborer des plans pour les chopper ces saletés d'fils de kralamours!
3: T'es toujours là bigournaux? Alors écoute donc ça!
J'cherchais donc des bigournaux assez suicidaires pour aller accomplir l'boulot à ma place, et j'leur disait qu'ils toucheraient une prime si ils me ramenaient l'capitaine en vie sans s'faire chopper, et que si ils se trouvaient dans une situation difficile, ils tuent le plus de pirates capés avec eux.
J'les envoyais à chaque fois, à chaque fois ils rejoignaient les rangs d'ces foutus capés!
A bout d'nerfs et n'ayant plus rien à perdre j'décidais donc d'y aller un soir.
J'y allais donc, et bizarrement, rentrer dans la cabine de leur p'taine fut un jeu d'enfant bwork! J'eus qu'à leur dire que j'livrais du rhum de qualité supérieure! Sacrédvinghtdiou, j'étais donc tout content lorsque j'l'égorgeai et qu'j'eus blindé sa cabine de bombes achetées en promo à Brakmar. J'sautais donc hors du navire avant qu'il explose et qu'ces marins d'eau douces sautent avec, et j'les r 'gardais mourir en rigolant.
Cependant, j'avais pas pensé à récupérer l'carnet d'bord, ni les cartes, et j'me sentais bien con d'un coup, grmbl.
S't'a c'moment là qu'intervint un aut'truc auquel j'm'attendais pas.
4- Hé ho t'endors pas, s'pas fini bigournaux!
En rentrant à ma cabane, j'aperçus des soldats du Roy (prononcer roille) en train d'la fouiller et d'balancer mes meubles dans la nature.
J'me dis « Ca suffit nom d'un enutrof nymphomane! » Et là j'romps une des règles principales d'l'équipage du p'taine Gfounf (un brave homme), qui disait d'jamais s'laisser envahir par nos émotions, sinon on finit toujours par s'faire tuer. Donc j'fonce dans l'tas tout énervé qu'j'étais, en tuant un ou deux, puis m'faisant arrêter comme un bleu.
J'finis donc dans c'te foutue prison du port de Madrestam, à éplucher des foutues patates en attendant la potence. Mon execution sur la place du village d'Amakna d'vait avoir lieu trois jours plus tard.
J'étais donc en train d'éplucher des foutues patates pour passer l'temps, quand un drôle de type habillé tout en noir me dit «Viens avec moi à l'écart mec ». Ce type avait une sacrée réputation dans c'te taule: zolTAN qu'il s'appelait, et il f'sait parti de c'qu'ils appelaient les Roublards, une secte j'imagine. 'Fin bref il m'amena dans un coin et m'sortit « Toi t'es condamné, je suppose donc que tu n'as plus rien à perdre, je me trompe? Ca tombe bien j'ai justement un petit boulot qui pourrait nous faire sortir tous les deux... » C'est louche que j'me dis, mais c'type là savait t'embobiner un loup d'mer, j't'en fiche mon billet! Il me dit donc que l'garde pouvait nous faire sortir moyennant finance. Beaucoup finance. J'commençais donc à m'battre contre les aut'prisonniers pour leur argent, récoltant en prime c'que les aut'gars pariaient. J'finis donc par avoir la coquette somme de 10 000 kamas, après avoir perdu 4 dents et un doigt. Le garde alors nous fit sortir tous les deux, en nous jetant à la flotte. zolTAN se cassa donc et j'fus d'nouveau tout seul, encore plus amoché que j'l'étais avant.
Mais pendant tout mon séjour en taule, un truc me tracassa: comment ça s'faisait qu'les pirates capés puis les mecs du Roy (prononcer roille) soient v'nus chez moi à seulement un jour d'intervalle, aussi soudainement.
Une seule réponse me v'nait à l'esprit: on m'avait balancé.
Or j'avais dit à personne où j'habitais, et y avait assez d'pièges autour d'ma cabane pour que n'importe qui qui m'aurait suivi depuis Brâkmar soit mort dans d'atroces souffrances.
Donc il restait plus qu'les gars d'l'équipage du p'taine Gfounf (un brave homme) lesquels m'avaient aidés à bâtir ma bicoque.
J'pris donc c'qu'il me restait d'armement et commençait à chercher des informations sur tous les membre de l'équipage, tentant d'les retrouver. La moitié était d'ja morte ou portée disparue, les autres recherchés au point que s'ils avaient tentés d'balancer la mèche ils se s'raient fait pendre à cette dernière à la place.
A c'moment là, une fois mes recherches finies, j'rentrais donc à Sufokia, la tête toujours remplie d'questions.
5- Ah on y arrive bigournaux!
Le jour d'mon arrivée, j'm'en allais m'saouler à la taverne la plus proche. Là-bas j'rencontrai un ancien membre des Pirates de Gfounf, un qu'était supposé être mort depuis l'attaque du Roy sur not'navire deux an auparavant!
Ce bigournaux m'apprit que quelques aut'marins d'eau douce qui servaient d'mousses au p'taine Gfounf (un brave homme) avaient rejoints l'gouvernement d'Bonta, une cité du coin qui pronait la Justice et déclarait la guerre à toute forme de criminalité. Vous aurez donc bien fait de d'viner c'que j'ai pensé à c'moment là « Foutudvinghtdiou, c'est forcément eux les balances! J't'en fiche mon billet! » »
Capenoire le Pirate, ex-second du Capitaine Gfounf (un bien brave homme), Capitaine des Pirates de Sufokia, et futur conquérant de Bonta.
Et c'est là qu't'interviens p'tit bigournaux, toi qu'a eu l'courage de m'écouter jusqu'au bout!
Le fier Capenoire le pirate, grand aventurier des océans, fier meneur d'hommes et ami au grand coeur, ainsi qu'illustre combattant sur lequel on peut compter au combat, de part son courage et sa puissance, t'offre le privilège à toi, OUI TOI, jeune bigournaux tout frais sorti du berceau et prêt à partir à l'aventure, de rejoindre son nouvel équipage, Les Pirates de Sufokia, formé des meilleurs comme des pires forbans que les océans aient jamais vu naviguer! En le rejoignant tu t'assures gloire et fortune, aventure et romance, ainsi qu'une retraite oisive dans la merveilleuse ville de BRAKMAR!
En effet, afin d'acquérir encore plus de puissance, il porte désormais les couleurs de cette ville qui le sponsorise dans sa formidable quête afin d'anéantir Bonta, ses habitants, et ses dirigeants! Oui, tu as bien lu, ANEANTIR BONTA ! Te rends-tu compte de la chance que tu as?! Allons, fonce donc le contacter afin de faire partie de son fier équipage! Vous pourrez le trouver à Astrub, à Sufokia, à la taverne du Chabrulé ou bien à la taverne d'Amakna. Tous les volontaires sont acceptés, peu importe leur force, leur richesse, ou leurs intentions.
C'était un communiqué de l'agence publicitaire d'Amakna, en partenariat avec Capenoire et le club des alcooliques anonymes de Brâkmar.
HRP: La guilde recrute tous lvls, tout alignement saufs bontariens, contactez Capenoire IG. bon vent