La vie après la mort

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L'adversaire de glorinfeld vit la ruse mais trop tard. Sa lourde armure ne lui permit pas de tourner la tête assez vite. La terre l'aveugla. D'une main, il essaya de retrouver l'usage de ses yeux tandis que l'autre maniait l'épée avec de larges arcs de cercles. L'arme était cependant trop lourde pour être maniée à une main et le mouvement était trop lent.

Le deuxième homme commençait à se dégager. Il enleva suffisament de la matière collante pour glissez sa main à sa ceinture et réussir à dégainer une dague. La suite fut beaucoup plus facile et rapidement il réussit à dégager une de ses jambe.

Des flammes commencèrent à surgir des mains du mage et une boule de feu grossit entre ses doigts. Connaissant les faiblesses de l'elfe, il se tourna vers la maison avec un sourire mauvais.

Théranthil commença à incanter en réponse, très rapidement. Le sort en question demandait une énergie énorme et de la sueur coulait de son front.
*Dorilys vit les mains du magicien se levait pour incanter, et vu la boule qui se formait à l'intérieur de ses mains, il n'était guère difficile de comprendre ce qui allait se passer ! Elle ne pouvait rien faire contre lui, elle ne pouvait que faire confiance en Théranthil et franchement à ce moment là, elle espérait que Théranthil crève de la main de ce magicien plutôt que de ses mains. Elle lui ferait payer très cher, très très cher !

Elle décida donc de bifurquer et de changer de stratégie, elle lança d'abord de kunai qui partirent vers la main de l'homme qui était entrain de sortir de sa toile, puis elle sortit ensuite l'un ses deux ninjatos, tout en continuant de courir vers lui. La première chose qu'elle ferait se serait une esquive !*
L'homme occupé à se libérer ne vit pas venir l'arme qui se planta dans le dos de sa main. Malgré la surprise il essaye de garder sa dague en main, mais ses muscles ne répondaient plus et sa dague tomba sur le sol. Changeant de méthode, il essaya de se dégager avec la force pure.

Le mage, malgré sa concentration perçut l'ombre du coin de l'oeil. Changeant rapidement de technique, il se tourna et le trait de feu parti, non pas vers maison mais vers Dorylis.

L'adversaire de Glorinfeld encaissait les coups, mais sa résistance arrivait à son terme. Chaque coup de contrecoeur le touchait gravement. Ses gestes se firent lent et maladroit jusqu'à ce que ne tenant plus debout, il tombe sur ses genoux.
*Dorilys accéléra la rythme, cet homme n'aurait pas le temps de sortir de sa toile qu'elle serait déjà sur lui. Parfois il fallait être sûr de soi, plutôt que de toujours tergiverser. Elle ne vit pas que le magicien avait changé sa technique, bien trop grisé par le combat qui s'entamait à peine. Cependant elle décida de basculer son corps vers l'arrière pour effectuer une belle glissade vers l'homme. Il n'aurait pas l'avantage de son bras et il n'aurait peut être pas le temps de se redresser pour éviter le coup de ninjato qui allait arriver dans ses jambes. Elle le transpercerais avec l'élan qu'elle avait pris.*

HJ : Comment il se venge le salopiau ! Tous ça parce que tu veux pas crever de ma main grrrrrr Je veux ma vengeance !!! (^^)
Le rôdeur percu ce qui se passait du coin de l'oeil et la collere s'empara de lui. Il Donna un violent coup de pied sous le menton de l'homme tombé a genoux. Il ne savait si le coup lui briserais les vertebres ou le rendrais simplement incoscient et en vérité il s'en foutais.

Il pivota sur lui même en remettant ses lames au foureaux et posa un genoux au sol alors que Feuxd'étoile et une fleche d'argent reprenais place dans sa main. Il était dabord et avant tout un arché, aussi il entreprit de cannardé le mage et son bouclier en tirant flèche par dessus flèches. Il ne remercirait jamais asser les anciens gardiens d'avoir laissé cette armes dans les catacombes de la guilde. Mais pour le moment, il comptais bien brisé toute les défense de cette pouriture qui osais s'attaquer a sa femme.
Au moment où Dorylis se jetta au sol, le magicien lança sa boule de feu et Théranthil acheva son contresort. La sphère brulante jaillit en direction de la jeune elfe mais fut faiblement déviée vers le haut par le bouclier de Théranthil. L'elfe put sentir une partie de ses cheveux roussir alors que la boule de feu passait juste au dessus d'elle pour finir en explosant en l'air sans grand dommage pour la végétation.

Le (pauvre ) mage n'eut pas le temps d'esquisser un autre geste. Il reçut coup sur coup plusieurs flèches en pleine poitrine et le ninjato de Dorylis dans les jambes. Quand il s'écroula sur le sol, il était déjà mort depuis plusieurs secondes.

Le guerrier restant avait réussi à ramasser sa lame de la main gauche et continuait de se dépêtrer dans la toile, mais lorsqu'il vu que tous les autres étaient morts, il tourna la lame vers lui et la glissant dans un repli de l'armure, il se l'enfonça dans le coeur.
Le rodeur couru rejoindre sa femme meme s'il savais qu'elle serait surtout contrarier.

Il siffla, ce qui emmenna quelques seconde après un faucon a décendre rejoindre son maitre. Le rodeur, fouilla ses poches et en sortit un papier ou il écrivit et lanca l'oiseau a la recherche de l'apprentit et les enfants.

Puis après c'être a nouveau assuré que Dorilys n'avais rien, il ce concentra sur la grange pour constaté qu'il n'y avais rien a faire.
*Dorilys n'osait même pas imaginé l'état de ses chevaux ! Elle repoussa la main que lui tendait son mari vers elle et elle avança à grand pas vers Théranthil. Elle avait toujours ses deux armes à la main et vu sa position c'était une attitude de combat. Elle arriva près de Théranthil et elle lui mit une des lames sous le cou.*

- Tu as 3 secondes pour m'expliquer pourquoi tu as risquer la vie de mes enfants !

*Comme ci il n'avait pas assez avec leur propre souci Théranthil leur en rajoutait, mais surtout ce qui mettait en rage Dorilys c'est qu'elle lui avait expliqué elle, qu'ils avaient ennemi et là lui était resté muet comme une carpe. Il ne fallait pas trop qu'il compte sur Glorinfeld sur ce coup là. Car il prêcherait contre un ouragan.*
Il me faudra un peu plus de 3 secondes pour t'expliquer l'histoire complète, mais je t'assure que je n'avais aucun moyen de soupsonner cette attaque, sinon je ne serais jamais venu ici. N'oublie que c'est toi qui m'a invité et non moi qui me suit imposé chez vous, et enfin que pour rien au monde je n'aurais volontairement risqué aussi la vie de Shinka et Cadence!
Laisse moi éteindre le feu de l'écurie et ensuite je te promets une explication.

Sa voix avait perdu sa candeur habituelle.
*Le regard de Dorilys était courroucé, elle serrait et desserrait le manche de l'arme, comme si elle hésitait à l'instant T à lui trancher la tête. Elle lui montra l'écurie avec son arme, signifiant qu'elle le laissait passer. Cependendant elle les gardait en main et elle ne lâchait pas Théranthil des yeux. Cette explication n'avait aucune valeur pour elle, il s'était fort trompée et si il pensait que le fait qu'ELLE l'ai invité aller lui sauver ses fesses, cela voulait dire qu'il ne la connaissait pas ! Elle espérait au fond d'elle que Glorinfeld le soutiendrait car ses yeux avait la même fureur que si Sémemone en personne se tenait devant elle. Si il y avait bien une chose qu'il ne fallait pas toucher c'était ses enfants ...*
Le rôdeur arrêta Théranthil immédiatement après que Dorilys lui est laissé le passage.
- Oublie l'écurie pour le moment, le feu n'atteindra pas la maison et l'écurie est foutu de toute facon. Allons chercher nos enfant c'est tout ce qui compte pour le moment.

Ses yeux n'exprimait rien. Il ne laissa pas vraiment le choixau magicien, le fessant avancer vers le chemain ou il trouverais enfants, apprenti et bonne dans peu de temps le faucon venant tout juste de remplir sa mission.

Il poussa le mage devant lui pour qu'il avance des maintenant. Il craignait que Dorilys ne lui coupe quelques chose si elle n'avait pas quelques instant seul pour fraooer dans quelques chose. Une fois les enfants dans leur lit ou du moins dans la maison ils tempêterait toute leur colère. Pour le moment les parents devais calmé les enfants.

L'apprentit fit revenir tout le monde au gallop, elle craignait que ses inconnu n'est prévue une embuscade plus loin. Plus vite ils serrait revenu plus vite son coeur se calmerais. Elle voyais facilement la fumée provenant de l'écurie dans une minutes ou deux ils serait la.
Malgré la fin du combat, la tension n'était pas retombée. Théranthil n'avait pas le coeur à se disputer maintenant surtout avec des amis. Certains sortilèges lancés étaient très éprouvants physiquement, mais son inquiétude allait surtout vers les enfants.

Je ne pense pas qu'ils soient en danger. C'est uniquement après moi qu'ils en ont.

Il sentait bien la colère de dorylis, elle était presque palpable dans l'air autour d'elle, mais il l'ignorait presque. Son visage était dur alors qu'il revoyait certains souvenirs enfouis il y a longtemps.

Allons les chercher. Je m'occuperais des corps après.
- C'est moi qui vais m'occuper de ton sale boulot, maintenant déguerpit !

*Elle ne l'avait pas regardé restant bien de dos. Elle avança vers le premier homme et elle commença à le fouiller. Quand elle se baissa son peignoir laissa voir sa jambe nue. Combattre ainsi dans sa propre maison. Elle avait besoin d'action et ces hommes lui permettraient de se calmer ... un peu. Elle les fouillerait tous un par un, mais elle les déshabillerait aussi pour inspecter leur corps et voir si il n'y avait pas non plus des indices sur eux. Et enfin elle les ferait tous cramer dans le brasier de l'écurie. Leurs corps ne méritait pas une sépulture décente.*
(Comme Glo ne répond pas, je continue)

Si tu insistes...


Il ne servait à rien de discuter quand elle était dans cet état, tout ce qu'il pourrait dire n'aurait fait qu'empirer les choses. Il s'éloigna donc des flammes et du lieu de combat. Par l'esprit, il essaya de contacter Cadence. Il avait à plusieurs reprises effleuré son esprit durant son sommeil pour calmer des cauchemars, mais il essayait le plus possible d'éviter ces contacts qu'il considérait comme une sorte de viol. Maintenant, Cadence avait grandi et elle détenait un fort potentiel magique. Il était temps qu'elle apprenne à s'en servir.
Le rôdeur ne disais absolument rien, il s'inquietais trop pour ses enfants. Lorsque les deux groupes se rejoignirent enfin, il les prit tous dans ses bras dans un grand mouvement, il se hata d'informé sa femme qui l'avais sans doute ressentit dans ses émotions de toute facon, leurs enfants allait bien.

Sinkha pour sa part ne semblais pas spécialement appeuré elle restait fier et droite sur sa selle. Cadence semblait s'être replié sur elle même, la magie pulsais dans ses tympan cherchant a sortir, toutefois la jeune fille n'avais aucun moyen d'expulsé tout cela, sa se calmerais comme d'habitude.

Les deux jeunes fille furent heureuse de revoir leur père, toutefois Sinkha resta bien droite sans bougé, par orgeuil toutefois son sourire et sa joie était évidente.
Théranthil sourit et cacha un soupir de soulagement en retrouvant "ses" deux filles. Il caressa les cheveux de Sinka, mais se dirigea rapidement vers Cadence.

Il prit gentiment la tête de Cadence entre ses deux mains et laissa la magie s'écouler du corps de l'enfant dans le siens pour appaiser la petite fille.


Excuse moi Cadence, ce n'est pas agréable comme sensation, mais je vais t'apprendre comme laissez la magie s'échapper. Bientôt...

L'avenir qui semblait serein avait en une soirée pris un tout autre aspect...Ils avaient retrouvé sa trace...quel serait son repos désormais? Avait il le droit de garder auprès de lui deux enfants? De mettre en danger la vie d'autres personnes? Beaucoup de question l'assaillaient et de certaines des réponses qu'il leur donnerait dépendraient beaucoup de choses. S'étant assuré que Cadence allait mieux, il se releva et prenant les deux filles par les épaules, il leur adressa un sourire qu'il voulait rassurant.


Vous avez été très courageuses, je suis vraiment fier de vous, mais je pense qu'il serait mieux de rentrer maintenant.

Il adressa à Glorinfeld un regard indiquant que d'autres explications viendraient un peu plus tard, hors de portée de jeunes oreilles.
*Dorilys avait terminé son inspection des corps et elle les avait mis au feu les regardant brûler. Elle referma sa ceinture pour ne pas se balader nu comme un verre mais sa colère n'arrivait pas à se calmer. Elle attendit encore une bonne heure après l'extinction du feu et enfin elle rentra. Elle retrouva les deux hommes dans la salle/cuisine et elle vit la nourrice qui venait de fermer la porte des chambres des enfants. Quand celle ci vit les yeux de Dorilys, elle ne put s'empécher de frissonner et de faire quelques pas en arrière. La nourrice commença à incanter et elle lança ses sorts succéssivement. Le premier était un sort de charabia pour que personnes qu'eux trois comprennent, ensuite un sort "amélioré" de silence. En fait il parlerait tout bas même si ils explosaient au niveau de la voix, et enfin un sort d'illusion au cas où l'une des deux filles décident de sortir, pour voir les trois elfes attablés entrain de boire du thé calmement. Dorilys fit un signe de tête pour signifier qu'elle appréciait ce geste. La nourrice rentra dans la chambre de Dorilys et en ressortit quelques instants plus tard avec un pantalon et une chemise. Dorilys enfila le pantalon et ensuite la chemise sans prêter aucune attention aux deux hommes. La nourrice alla se positionner au fond du couloir pour veiller sur les portes des enfants et Dorilys partit vers un placard. Elle en sortit une tasse et se servit un thé chaud et elle vint s'asseoir.*
Le rôdeur renvoyer l'apprentit chez elle pour la nuit aussi toute son attention était elle concentré sur sa famille et personne d'autre. Il restait debout, addossé au mur, il semblais calme, mais ses yeux trahissais de l'inquiétude, il passais plus de temps a regardé vers les fenêtres qu'a l'intérieur.

Il détestais voir des ennemis débarqué chez lui, sa aurais du être interdit, bien sur ils ne s'en genais pas. Mais c'était chez lui, son havre de paix et d'amour, l'ancien prince se sentais plus riche de pouvoir appeller cet endroit chez lui que du temps ou il aurais du hérité d'un royaume. Cet endroit avais plus de valeur quel que soit le coté d'ou l'on se placais.

Il ne savais ce que le magicien leur dirais, toutefois la ou sa femme tempetais, lui c'était la lassitude qui le gagnais...et une colère plus sourde et plus profonde, une colère plus animal. Il était fatigué de se battre, les guerres et les missions ne l'interessais plus depuis longtemps, toutefois que l'on vienne s'attaquer a sa maison, a sa femme et ses enfants...lui fessais voir rouge. La vie avec Dorilys lui avais appris a voir la part d'ombre en lui et elle s'exprimais pleinement en lui en cet instant, la mort des mages dehors ne fessais même pas naitre la moindre émotion en lui, il ne les voyais pas comme des hommes venant de mourir, ni comme des ennemis, mais comme une menace sur ses enfans, aucune humanité ou colere dans cette image, simplement, ils devais être éliminé, comme tout ceux qui aurais la prétention de mettre ses enfants en péril.

Les yeux gris acier de l'elfe revinrent vers l'intérieur alors que le ciel s'assombrissais, un orage se préparais et pas seulement dans la maison. Il oberserva les cheveux, la nuque et les épaules de sa femme avec l'envie d'aller y déposé un baisé, mais ne bougea pas, il terminant son mouvement en ramennant son attention a Théranthil, mais ne dit rien non plus, il n'avais pas envie de crier ou de se battre, seul comptais les informations a venir et donc de savoir si ses enfants pouvais dormir tranquille ou si le problemes risquais de se représenté et le cas advenant comment s'en débarassé.
Ce qu'il y avait peut être de pire dans l'état dans lequel était Dorylis, ce n'était pas la colère en elle même, cela l'elfe s'y attendait et la supporterait, c'était ce calme juste avant. Il avait tourné la tête quand Dorylis s'était changée, mais c'était par habitude et non par gène. Ce silence tendu qui s'était instauré dans la pièce. Il décida de le rompre le premier.
Il avait gardé avec lui son vieux bâton de bois, mais depuis le combat, il luisait d'un faible halo bleuté.

Je suis désolé de couper court à ta réplique Dorylis, mais si tu veux me jeter la pierre pour cette attaque, m'accabler de tous les maux ou même me chasser de cette maison...je serais d'accord avec toi, la faute est mienne. Avec les ans, j'ai baissé ma garde et ils ont retrouvé ma trace.

Quand aux enfants, il n'y aura pas d'attaques cette nuit ni même demain, mais il y en aura d'autres, cela j'en suis certains. Elles ne s'arrêteront pas avant ma mort ou avant que je ne résolve cette histoire une fois pour toutes.

Je m'excuse de présenter un danger pour toi et les tiens ainsi que pour avoir apporté la violence dans votre hâvre de paix. Même si cela ne t'importes pas, crois moi, je suis sincèrement désolé.

*Il s'adressait à Dorylis et non Glorinfeld, mais il savait que cela ne changeait rien tant les deux êtres étaient proches. Et si glorinfeld, fidèle au caractère des elfes, intériorisait ses émotions, Dorylis était beaucoup plus impulsive.*
*Dorilys écouta ses paroles et elle ria intérieurement. Qu'est ce qu'il leur racontait qu'ils ne savaient déjà pour le moment ? RIEN ! Elle tint un peu plus fermement sa tasse et elle la regarda longuement. Elle avait juste à prendre un de ses ninjatos et à lui trancher la gorge. Il venait de dire que cela finirait avec sa mort non ? Elle porta sa tasse à ses lèvres en tenant le cul de la tasse avec son autre main, poséemnt. Le liquide chaud lui faisait le plus grand bien à l'intérieur de son être. Elle avait sentit le regard de Glorinfeld et il finirait la nuit ensemble. Elle était bien trop enervée pour ne pas sortir toute cette tension. Elle reposa sa tasse et elle ne regarda pas vers Théranthil, elle parla calmement ce qui était pire que tout. Sa colère pouvait donc éclater n'importe quand.*

- Ne t'ai je pas parler d'un certain danger pour nos enfants avant que tu en mettes les pieds ici ? Ne trouvais tu pas que c'était le bon moment pour me parler de TON problème ?



HRP : Bon je pense au vu de ce que tu dis que nous allons partir en mission. Peut être pourrions nous demander à deux ou trois personnes qui sont très présentes de nous rejoindre ? On ferais un "mini BG" commun pour que chacun est son propre allié par ex. Qu'en pensez vous ?
"Mes problèmes, je les avais moi même oublié, sans doute par excès de confiance, mais puisqu'ils ont ressurgi, voici mon histoire. Peut être que tu me comprendras un peu plus après."

Théranthil s’assit confortablement et pris une longue inspiration avant de commencer :

« Il y a de nombreuses choses que j’ai tues sur ma famille, mon passé et moi. La plupart étaient trop dangereuses pour être révélées et j’aurais aimé pouvoir les oublier, mais commençons par le commencement.
Il existe au monde des objets magiques dont la puissance dépasse celle de tous les autres. Crées par des dieux ou des demi dieux, ils renferment un pouvoir extraordinaire. Ton arc pourrait en faire partie Glorinfeld, c’est aussi le cas des lames de lune des plus grandes familles. Certains permettent de propager le bien autour d’eux, d’autres en revanche ont été forgés par des divinités maléfiques et corrompent toute personne les utilisant. Ma famille… en possède un.
Il y a quelques millénaires, une race d’homme découvrit les plus grands secrets de la magie : les nétherisses. Grands magiciens, ils étaient capables de construire des cités volantes, des champs de protection beaucoup plus puissants que les Mythals, mais aussi capable de lancer les sorts les plus destructeurs qui soient. La situation restaient néanmoins stable. En fragile équilibre peut être, mais ils avaient confiance que laisser leur magie couler librement pouvait détruire le monde. Jusqu’à ce qu’un des leur fut pris d’un rêve de grandeur. Il projeta de capturer l’essence de Myrtill, déesse de la magie, pour prendre sa place. Le résultat fut catastrophique. La quantité d’énergie magique était telle que la Toile se rompit, rendant la magie instable et provoquant la chute de l’empire Nétherisse. Il ne reste plus rien de leur gigantesque empire, si ce n’est des ruines dans le désert, et si ce n’est quelques objets magiques ayant survécu au cataclysme. Parmi eux, une main, celle de l’homme qui osa défier les dieux. Par un coup de chance, ou de malchance suivant les points de vue, elle fut retrouvée par mon ancêtre qui la ramena à Eternelle-rencontre. Mais, la savoir intacte créa toute sortes de réactions dans la cité. Certains voulaient la détruire, d’autres l’utiliser. Mais, elle est remplie d’une telle énergie que la détruire provoquerait une catastrophe sans pareil et risquerait de déchirer une nouvelle fois la toile. Alors, il fut conclut un accord terrible.

A ma famille fut confiée la garde de cet objet maudit. Puisque nous l’avions retrouvée, nous avions la charge de la préserver des elfes…et des hommes. Pour préserver le secret, le Haut Conseil décida de souiller le nom de notre famille. Nous fumes accusés des pires fautes : invoquer des démons, vénérer Shar, jusqu’à pratiquer des sacrifices humains.

La voix de Théranthil se durcit, mais il ne réussit pas à cacher totalement sa peine.

Tous ces mensonges n’avaient qu’un but : nous permettre de disparaître et de continuer une vie « normale » sous un autre nom. Mes aïeuls furent arrêtés, jugés et condamnés à mort devant le peuple elfe. La mise à mort fut un simulacre, mais suffit à abuser les esprits. Ils étaient désormais condamnés à vivre dans le déshonneur et à quitter l’île. Le nom de Leal’nemril, mon vrai nom, fut effacé des mémoires, des écrits et si il est parfois évoqué aujourd’hui, c’est à voix basse et sous cape, comme si l’on craignait d’invoquer la colère de la Seldarine en le prononçant.
La main fut cachée dans un endroit secret, protégée des sorts de divination. Avec furent enfermés les objets les plus puissant appartenant à mes ancêtres. Tous ces objets portaient le dessin d’une épée et d’un bâton entrecroisés devant un croissant de lune. Il les identifiait irrémédiablement comme appartenant à la famille Leal’nemril et nous ne pouvions par conséquent plus nous en servir. Le seul objet qui fut conservé est la ceinture que j’ai encore aujourd’hui.
Les premières années hors de l’île furent difficiles, mais la vie, même dans le déshonneur restait préférable à la mort. La ruse semblait avoir marché et ma famille, connue désormais sous le nom de Tir’rensen finit par s’installer à Lunargent, ville libre et multiraciale où les étrangers n’étaient pas considérés comme des pestiférés. Grâce à leur talent pour la confection de potions et d’objets magiques simples, ils menèrent une vie confortable.
C’est là bas que je suis né. J’ai grandi comme n’importe quel enfant, encore ignorant du lourd passé des miens. Et même après avoir appris mon véritable nom et le secret qui l’accompagnait, le danger semblait lointain et la vie continuait paisiblement.
Ce n’est qu’un soir que tout a de nouveau changé. La main étaient passée d’une génération à l’autre toujours dans le secret, mais, j’ignore toujours comment, des mages rouges ont réussi à savoir qu’elle existait toujours et que nous en étions les gardiens. Ils profitèrent d’une nuit pluvieuse, un peu comme celle ci, pour se téléporter chez nous. Ce fut mes grands parents qui les retinrent suffisament longtemps pour nous permettre de fuir. Plusieurs mages rouges moururent pendant le combat magique qui se déroula, mais ils avaient l’avantage du nombre et mes grands parents utilisèrent le peu de magie qui restait en eux pour mourir dignement et éviter la torture pour ne pas révéler le secret de la famille. Mais la ruse étaient éventée et ces humains avaient réussi à retrouver nos traces. Il n’existait plus d’endroit sûr désormais. Mais pour ne pas prendre plus de risque, nous primes la décision de nous séparer. Ce fut 2 jours avant mon 150ème anniversaire. Mon père gardait avec lui les deux objets qui servaient de clé pour le lieu où était cachée la main et avant de s’éloigner, il les lia à moi par un enchantement. Si il venait à mourir, ils seraient aussitôt téléportés jusqu’à moi.
Ce fut au petit matin que je dis adieu à mes parents. Je savais intérieurement que je ne les reverrais plus, mais nous avons fait semblant de prendre cela à la rigolade ; un « au revoir » qui avait des goûts de « on se reverra bientôt ». Je n’ai jamais été doué pour les adieu, alors je les ai raccourcis et je suis parti de mon côté. La dernière image que j’ai d’eux est celle de deux silhouettes se tenant par la taille et d’une main se levant en signe d’au revoir, juste avant que la route ne fasse un coude. J’ai erré quelques années, de village en village. Je pensais au hasard, mais en fait je savais déjà où je voulais aller. Des humains nous menaçaient toujours et pour vaincre un adversaire, il faut d’abord le comprendre. C’est ainsi que je cherchais un homme qui accepterait un apprenti. Je l’ai trouvé vivant reclus dans une maison aussi tordue que lui , surmontée d’un côté par un morceau de tour, comme si un bébé géant l’avait arrachée à un château fort pour la greffer ici, par jeu ou par curiosité.
Les années passées au service de cet homme furent sans doute les pires de ma vie. Même si je disposais déjà de plus de capacité magiques qu’un apprenti normal, il me força à effectuer les pires corvées et ne dispensait son savoir qu’au compte goutte. Malgré cela, c’est là bas que j’appris à utiliser les pouvoirs les plus sombres de la magie : la nécromancie, mais aussi les enchantements pour forcer quelqu’un à accomplir sa volonté. C’était un maître intraitable qui n’hésitait pas à m’utiliser comme exemple pour ses leçons.

Un frisson de terreur parcouru l’échine de l’elfe qui repris quand même son récit.

En contrepartie, j’apprenais vite, très vite, trop vite même. Sans m’en rendre compte, je commençais à apprécier cette magie. Je pense que je serais devenu aussi fou que lui si un matin je n’avais pas découvert dans mon étroite chambre la tiare et le bâton de mon père. La mort de mes parents fut un choc suffisant pour me faire retrouver la raison. J’ai sus que j’étais désormais seul, et en danger et sans un mot ni une explication, j’ai quitté ce vieux fou et suis retourné sur la route. Je pense qu’il a essayé de me rattraper, mais j’avais pris mes précautions et il n’a jamais réussi à retrouver ma trace. Cachant le bâton sous l’apparence d’un banal bâton de marche, j’ai repris mon errance, pensant qu’en me déplaçant sans cesse, je rendrais beaucoup plus difficile les recherches sur moi. Le cœur serré, j’avançais sans réfléchir, porté par mes jambes. La dernière vision des 2 elfes au loin sur la route agitant leur main en signe d’adieu me hantait et sans m’en rendre compte je suis instinctivement revenu à cet endroit où nous nous étions séparés et où je les avais vu pour la dernière fois. Je m’apprêtais à repartir lorsque j’ai aperçu la petite chapelle dédiée à Mystra. C’est là que mon père nous avait téléportés en fuyant Lunargent. M’avançant vers la pierre centrale qui faisait office d’autel, je fis quelque chose que je n’avais pas faite depuis des années : je me suis mis à genoux et j’ai prié. Plusieurs heures se sont écoulées alors que j’étais à genoux car lorsque je suis ressorti, le soleil se couchait déjà, mais une partie de ma peine avait pu s’échapper et je me sentais mieux. Ce moment de paix n’avait pas pour autant fait disparaître toutes mes inquiétudes et je savais les mages rouges capables de retrouver ma trace. Il existait pourtant un moyen et j’ai dirigé mes pas vers la ville de mes origines : le Joyaux du nord, Lunargent.
Le voyage fut long et éprouvant surtout avec l’hiver qui arrivait, mais attendre le printemps prochain aurait revenu à signer mon arrêt de mort. J’essayais d’user le moins possible ma magie pour ne pas attirer l’attention sûr moi. Fort heureusement, je croisais une caravane en retard qui se dépêchait de rejoindre la ville avant que les cols ne soient bloqués à cause de la neige. Il y a dans Lunargent, un grand temple dédié à Mystra et c’est la que je me rendis aussitôt après avoir franchi les portes de la ville. C’est avec le grand prêtre que je conclu au bout de deux jours un accord.

L'elfe se permit un petit sourire.

Evitez à tout prix de faire des affaires avec un prêtre, ce sont les pires négociants que je connaisse. Il acceptait de cacher mon identité de façon à ce que personne ne puisse plus faire le lien entre le descendant Leal’nemril et moi. En revanche, je devais abandonner une partie de mes connaissances magiques pour les céder au temple et à la place user du pouvoir que m’accordait Mystra pour la servir. De plus, l’enchantement risquait de se briser si je lançais un sort de puissant. J’ai pourtant accepté car c’était ma seule option.
J’ai passé l’hiver au temple, à apprendre ma nouvelle tache et à découvrir une déesse que je n’avais jamais réellement servie et lorsqu’au printemps, la fonte des neiges a enfin débouché les cols, je suis reparti sur les routes comme un apprenti magicien tout juste sorti des girons de son maître. Malgré tous mes malheurs, une nouvelle vie s’offrait à moi. Je n’avais pas encore 2 siècles et la plus grand partie de mon existence était encore à vivre. Le bâton et la tiare avaient pris l’apparence d’un bâton de marche et d’un simple bandeau. C’est quelques années plus tard que je rejoignis un étrange groupe : les gardiens des éthers.
Vous connaissez la suite. J'ai passé avec vous les années les plus heureuses de ma vie depuis mon enfance. J'y avais même trouvé l'amour jusqu'à une certaine nuit. Tout aurait pu bien se passer si l’enchantement qui me protégeait n’avait pas été dissipé. Les mages rouges ont retrouvé ma trace et je ne crois pas qu’ils me laisseront tranquille.

[HRP] Je suis tout à fait d'accord (Glo l'est également) [/HRP]
(J'attendais la reponce de Do )

Le rôdeur n'avais rien dit et avais écouté, toutefois son esprit avait chercher le moyen le plus simple de réglé la question au fur et a mesure de l'histoire et une question vint a lui brulé les lèvres.
- Encore des magiciens...tu aurais du soulevez le problème alors qu'on avais une tueuse de mage dans notre entourage...

Le souvenir de la petite assassine rousse était encore présent surtout en ayant Sinkha sous le toit.
- Recrée un enchantement est impossible? car je veux bien aidé a te protégé ou du moins te mettre en contact avec les gens pouvant le faire, toutefois il faut un but ou un objectif. On ne peu plus se permettre de laissé les enfants sans protection ici et je n'ai pas l'intention de partir.

Il se tut sa loyauté allais a sa famille avant d'aller au ancienne alliance ou au amis. Il commencais déjà a pensé a qui contacté pour aidé Théranthil, des aventuriers plus jeunes, plus fou...et sans enfants ni femme pour lesquelle s'inquiété, quoi que la femme il ne doutais pas qu'elle était a même de se protégé, sans doute plus que lui même.
*Dorilys reposa sa tasse après l'histoire de toute une vie et plus de Théranthil. Elle tapota sur la table, sa colère n'étant toujours pas tombait.*

- Oublié ? Tu as tout simplement oublié ? Et tu te prétends mage ou prêtre ? Mais dis moi quel intelligence as tu pour "oublier" ce genre d'histoire ?

*Elle se leva et elle comença à faire les cent pas dans la pièce.*

- Quand Glorinfeld avons décidé de faire un enfant nous avions mûrement réfléchis cette décision. Sans "oublier" quoi que ce soit ! Son passé ou mon passé seront toujours présent chaque jour que nous vivons et nos enfants auront eux aussi de lourds fardeaux !

*Elle s'arréta et elle tapota du pieds. Elle regardait le sol mais en fait elle faisait passer certaines idées à Glorinfeld, notamment le fait qu'à tout moment elle pouvait appeler son père et lui demander d'emmener les enfants avec lui .. Tous les enfants.*

- Si tu ne te débarasses pas de ton passé, tu ne pourras pas grader Sinkha et Cadence.
*Le regard de Théranthil se durcit quand il le tourna vers Dorylis.*

Crois moi, j'aurais aussi aimé pouvoir réfléchir, pouvoir murement réfléchir, mais il se trouve que je n'ai pas vraiment eu le temps de le faire! Que sais tu de mes choix? Je n'ai pas choisi d'avoir d'enfants et ce ne sont pas les miens! Ces paroles sont bien belles de la part de quelqu'un qui vit heureuse et aimée.

*Le ton qui avait monté se calma un peu.*

Pourtant, j'aime Cadence et Shinka comme mes propres enfants, je leur ai fait une place dans ma vie. Quand ils m'ont été confiés, je n'étais pas prêt à les accueillir, mais désormais je l'ai fait et je m'en occuperais tant que je resterais capable de tenir debout. Ne t'imagine pas un seul instant pouvoir me les enlever.

Si j'ai oublié, c'est plutôt que j'ai sous estimé la menace qu'ils représentaient, mais je ne le ferais plus. Au bout d'un demi siècle, j'ai commencé à souffler...mais peut être qu'à tes yeux c'est incompréhensible, sans doute que jamais tu n'as commis d'erreur dans ta vie! J'ai perdu beaucoup de choses dans ma vie: l'honneur de mon nom, mes parents et la femme que j'aimais, qui est morte pour te sauver! Mon passé pèse sur moi à chaque instant et quand jade est morte, cela a été trop, j'ai voulu le laisser de côté. J'en paye le prix aujourd'hui.
Je vous considère comme des amis, mais si ma présence vous met en danger, je vais partir. Shinka et Cadence restent pourtant sous ma responsabilité.
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