Plus racoleur que cette série, tu meurs. On y voit des nichons 3 ou 4 fois par épisode mais bien sûr, on ne montre jamais une foufoune ou le pantalon gonflé de Duchovny... Toujours un élément au premier plan qui cache ces parties honteuses pour nos amis Américains...
Et bien sûr, le sujet principal, c'est du cul. Là où c'était finement fait dans Sex & The City ou dans the L Word, ici, on a droit à un déballage de phrases crues juste pour faire plaisir au petit puceau qui imagine que c'est ça que d'être un vrai mec et que les filles sont aussi chaudes que ça dans la réalité...
La réalisation est globalement mauvaise avec des angles de caméra souvent mal choisis, une impression de lenteur destinée à combler les vides du scénario, des éclairages ternes et sombres, on est extrêmement loin du niveau technique d'un X-Files par exemple. Car Duchovny, lui, sauve la mise de cette série, par son jeu toujours impeccable, mais ceux qui le suivent depuis la fin de son rôle de Mulder savent à quel point c'est un excellent acteur, malheureusement trop rare.
Le scénario : parlons-en. Ca va faire combien de fois depuis 20 ans que les Américains nous parlent de ces papas-qui-ont-divorcé-de-maman-qui-sont-les-meilleurs-amis-de-leurs-enfants-qui-veulent-que-papa-encore-amoureux-de-maman-toujours-moins-heureuse-avec-son-nouveau-compagnon-se-remette-avec-maman ? Plus d'une centaine de fois entre films, séries TV, bouquins, je suis sûr... A part ça, y'a rien d'autre que la mystique américaine du vieux solitaire hétéro qui enquille les filles et les kilomètres (avez-vous remarqué le nombre de fois où on le voit sortir/entrer dans une voiture pour rien ?). C'est d'une banalité et pauvreté affligeantes.
Globalement d'accord avec toi.
Malgré tout, les dialogues sont pour la plupart excellents et le personnage que campe Duchovny est plutôt attachant. On a l'impression que les scénaristes ont du faire face à un cahier des charges du genre: au moins 10 minutes de cul, au moins 10 minutes de famille.
N'empêche que j'ai totalement tripé sur la scène finale et que, certains trucs pourris, genre les travelling, vue aérienne, effet vieux cinéma, je les prends au second degré. Comme la scène finale d'ailleurs, qui m'a bien fait planer :
Quant il se tire dans la bagnole avec sa famille, la scène qui s'arrête, le noir et blanc qui apparait, j'ai trouvé ça assez énorme. Ca fait trop vieille fin à l'eau de rose, mais ça colle pas. Puis le fondu en noir, avec le contraste noir/blanc qui pousse, on a l'impression de faire : fausse famille heureuse => squelettes => noir
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