Des emplois originaux!

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Mon épouse travaille dans une grosse compagnie ferroviaire privée dont je tairai le nom et fait les 3/8 comme toi, je confirme que c'est très usant, que cela tue la vie de couple et qu'il ne faut pas avoir de vie privée pour ce genre de métier, voire ne pas envisager d'avoir de gosses pour privilégier la vie professionnelle et pourtant, elle a dégagé à elle seule plus de 33k l'année dernière.

Le métier parfait n'existe pas mais il y a aujourd'hui deux choix qui s'imposent:

- soit faire un travail alimentaire qui paie les factures et le loyer, crédit et vivre pleinement à travers ses passions durant le temps libre

- soit avoir un emploi plus rémunérateur mais ne pas compter ses heures et accepter de sacrifier sa vie privée.

J'ai des gros doutes sur le fait qu'il existe un juste milieu entre ses extrêmes et quitte à choisir, je préfère la seconde possibilité, au moins, le pognon suit à défaut.
Message supprimé par son auteur.
@Metalovichinkov

Bah facile pour ta rentabilité. Il suffit que y ai un truc qui chie dans la colle une fois et qu'il y ait personne. Ca coûtera à la boite plus que ton salaire.

Du coup, il suffit que tu sois utile quelques minutes une fois dans l'année et t'es déjà rentable.

@sinernor

Généralement, en tout cas dans le type de boite pour lesquelles je bosse (tech/start up/unicorn, toussa), les gens vont pour ta seconde option, sacrifient leur temps pour leur taf entre 20 et 35-40 ans.

Ensuite, soit ils prennent un gros poste dans une grosse boite (donc en gros une planque vue l'inertie des grosses boites par rapport au reste) soit ils se mettent en consultant et font un peu les heures qu'ils veulent (ce qui est mon objectif d'ici quelques années).

Au niveau consultant y a de tout. Y a ceux qui vont cravacher des mois sur des grosses missions et ensuite se prennent 6 mois sans bosser (juste aller dans des events pour soigner leur réseau) et y en a qui préfèrent bosser 10-20h par semaine et cumuler/enchainer des petites missions (c'est le cas de mon ex).

Dernière modification par Jyharl ; 06/01/2020 à 23h34.
Citation :
Publié par sinernor
Mon épouse travaille dans une grosse compagnie ferroviaire privée dont je tairai le nom et fait les 3/8 comme toi, je confirme que c'est très usant, que cela tue la vie de couple et qu'il ne faut pas avoir de vie privée pour ce genre de métier, voire ne pas envisager d'avoir de gosses pour privilégier la vie professionnelle et pourtant, elle a dégagé à elle seule plus de 33k l'année dernière.

Le métier parfait n'existe pas mais il y a aujourd'hui deux choix qui s'imposent:

- soit faire un travail alimentaire qui paie les factures et le loyer, crédit et vivre pleinement à travers ses passions durant le temps libre

- soit avoir un emploi plus rémunérateur mais ne pas compter ses heures et accepter de sacrifier sa vie privée.

J'ai des gros doutes sur le fait qu'il existe un juste milieu entre ses extrêmes et quitte à choisir, je préfère la seconde possibilité, au moins, le pognon suit à défaut.
Le juste milieu existe dans les milieux ou le rapport de force est vers l'employe (ie. bcp plus d'offres que de profils) et des boites qui ont une vision a long terme.

Mais pour trouver ce type de poste il faut:
1. ne pas hesiter a changer de boite/equipe
2. ne pas hesiter a dire non.

C'est pour cela qu'un milieu ou le rapport de force est en faveur de l'employe aide grandement. Quand tu sais que tu peux retrouver du taff en une semaine, ca aide grandement a prendre le temps de trouver le bon equilibre.

Je bosse dans le dev, mais cote (tres) grosse boite justement. Et le poste bien paye pepere, tu peux aussi le trouver des la sortie de l'universite. Ce que j'ai observe (et j'y ai succombe aussi) c'est que la culture gros salaire=sacrifice est suppose, et du coup souvent les jeunes bossent comme des fous et absorbent pas mal de probleme au lieu de les remonter et les planifier, alors qu'au contraire on fait tout pour que ce ne soit pas le cas. La hantise de nos managers c'est d'avoir une ressource qui fait un burn out au pire moment ou qui est tellement a fond qu'il n'y a justement plus de latitude pour absorbe une surcharge ponctuelle inevitable.
Mais ca c'est surtout une culture d'entreprise, suivant si elle valorisent le long terme ou le court terme. Du coup effectivement les start-up vont privilegie une culture du sacrifice car le long-terme est incertain et ce qui leur importe c'est de survivre les 6-12prochain mois. Pour des boites plus etablie, elles cherchent a ce que tout se deroule avec le moins d'accrocs possible.

@Jyharl: tu oublie le troisieme cas: celui qui se barre a 40-45ans en retraite pour vivre de ses rentes/stocks au soleil.

Dernière modification par Mordreck ; 07/01/2020 à 00h24.
Pour répondre directement à l'OP, ma femme a totalement changé de métier. Elle travaillait dans l'accueil, secrétariat, compta et assistance de direction. Et ça ne la motivait pas plus que ça, rajouter qu'elle a souvent bossé pour des crevards ce qui n'améliorait pas les choses.

Elle a eu un déclic, on a réussi à lui financer une formation en Praticienne Shiatsu (pour le titre RNCP) qu'elle a réussi à obtenir. Elle commence à peine son activité en auto entrepreneur, gagne pour le moment très peu, par contre, elle s'épanouit dans son boulot, ça se ressent sur elle et sur ses receveurs. Le bouche à oreille commence à bien fonctionner, encore de la pub à faire mais il y a de très fortes chances qu'elle arrive à faire un CA satisfaisant d'ici 1 petite année.

Bon, il me faudrait un déclic à moi aussi car là, je déprime grave à mon boulot
Citation :
Publié par sinernor
Mon épouse travaille dans une grosse compagnie ferroviaire privée dont je tairai le nom et fait les 3/8 comme toi, je confirme que c'est très usant, que cela tue la vie de couple et qu'il ne faut pas avoir de vie privée pour ce genre de métier, voire ne pas envisager d'avoir de gosses pour privilégier la vie professionnelle et pourtant, elle a dégagé à elle seule plus de 33k l'année dernière.

Le métier parfait n'existe pas mais il y a aujourd'hui deux choix qui s'imposent:

- soit faire un travail alimentaire qui paie les factures et le loyer, crédit et vivre pleinement à travers ses passions durant le temps libre

- soit avoir un emploi plus rémunérateur mais ne pas compter ses heures et accepter de sacrifier sa vie privée.

J'ai des gros doutes sur le fait qu'il existe un juste milieu entre ses extrêmes et quitte à choisir, je préfère la seconde possibilité, au moins, le pognon suit à défaut.
Il y a des profils de metiers qui permettent un equilibre tres sain pour ce genre de choses, mais c'est tres minoritaire. Dans mon cas, j'ai la chance d'etre dans une boite qui s'est positionnée sur un marche de niche sur certains produits, ce qui fait que l'on n'a pas vraiment de competiteurs (dans le monde) sur ce que l'on fait car le marché reste très restreint. A coté de cela, on a une très grande liberté d'horaires car on a pas besoin de faire de la présence obligatoirement tant que les trucs sont faits dans les deadlines, et j'ai deja fait du teletravail certains jours, parfois pour la simple raison que je devais receptionner un colis perso. Et on a nos vendredi apres-midi de libres car il faut bien profiter de la plage.

De plus en plus, je vois plusieurs boites (souvent des petites boites) faire la transition vers la semaine de 30 heures voire moins. Pour certains profils, l'augmentation du salaire n'est plus un argument de vente majeur, alors que permettre de vivre sa vie tout en ayant plaisir a faire son métier attire pas mal de gens.
Citation :
Publié par Metalovichinkov
Franchement à terme ça devient relou. Bon moi c'est en 3x8 et des fois y'a vraiment du boulot, mais la plupart du temps y'en a pas et faut soit faire semblant parce que les chefs sont encore là, soit s'occuper (bouquins, séries, jeux ou dodo, chacun son truc)
Ca paye plutôt bien pour le peu que je fais (29k net en 2019 pour 145jours de présence, et c'est plus que mon brut) mais voilà, déjà bosser en décalé ça aide pas trop à avoir une vie sociale (mais c'est grave pratique pour faire tous les trucs chiants, j'ai jamais posé un jour pour aller chez un médecin, je fais mes courses quand y'a personne) puis malgré le peu de travail, je dirai 20% du temps de présence, bah ça casse je suis tout le temps claqué alors que j'ai un max de temps libre.

Bon ça empêche pas que c'est pas rare de croiser des mecs qui sont là depuis 20+ années à ce poste mais quand même, c'est usant et j'ai toujours du mal à comprendre comment je peux être rentable.
Si jamais un poste se libère tu penses à moi 👍
Citation :
Publié par Oulanbator
Le constat est sans appel: plein de gens ont l'air de bien aimer vivre dans le monde du travail, discuter lors de réunions qui les passionnent, se lancer dans de beaux et grands projets pour leur entreprise, manger au self, s'investir à la réalisation d'objectifs de marché, lutter syndicalement, chercher des solutions pour leur client en assurant un service commercial de haute volée... bref vivre la vie heureuse de tout un chacun.

Sauf que pour moi ça ne marche pas. Je dois me faire une raison: malgré tous mes efforts, je ne parviens pas à m'adapter et faire partie de ces groupes, je ne me retrouve ni dans leurs valeurs ni dans leurs façons de faire. J'ai fait beaucoup de boites, et si je tiens un temps, au bout d'un moment je craque de partout. Mes collègues me disent que je suis pas à ma place et les chefs qui m'aimaient bien finissent pas me détester.
En parallèle je constate qu'à coté de ce monde il y a des gens qui semblent avoir des emplois différents, atypiques, et semblent être heureux.
Malheureusement je ne connais personne dans ce cas. Tous les gens que je connais ont des emplois tristement normaux qui ne font pas rêver.
Alors je me suis dit, pourquoi ne pas faire un petit topic des emplois atypiques pour se donner des idées.

Vous êtes réparateur de parapluie, artiste de cirque, compositeur d'OST, éleveur de chiens, illustrateur, chanteur d'opéra, designer de cônes glacés, guide touristique, navigateur en solitaire ou en équipe, journaliste freelance, inventeur de cotons-tiges réutilisables, couturier, scénariste, artiste de rue, hôtesse de l'air, décorateur d'intérieur, astrologue, écrivain public, aventurier explorateur, prof de krav maga, créateur d'instruments, pilote de montgolfière... que sais-je, cette liste n'est pas exhaustive, bref, vous êtes pas un type des bureaux ou un commercial, venez raconter votre expérience, votre quotidien, vos objectifs, vos difficultés, votre parcours et peut-être susciter des vocations ou tout simplement donner du courage.

Sans compter que la sections monde du travail semble surtout tourner autour de deux choses sur JoL "l'argent" et "le droit du travail", vos interventions pourraient élargir les horizons de beaucoup.
Bonsoir,

Alors je ne vais raconter toute ma vie, trop long et trop trop. Mais j'ai eu et j'ai encore quelques tafs. Au départ on dira que la vie m'a gâté. Ensuite, recrutement chasseur de tête via internet au début d'internet, il y a 20 ans. Je ne voulais pas plus travailler que cela mais la bulle internet et j'aimais ce que je faisais bénévolement. Télétravail pour de grosses boites. Avec le télétravail, diversification, j'apprends le graphisme, le codage et tout ce qui tourne autour du web... Tout cela en auto entrepreneur mais avant "en rien" parce que cela n'existait pas fin 90 et aux impôts l'on m'a dit, nous ne connaissons pas du tout alors déclarez vos impôts mais pour le reste nous ne savons pas alors faites au mieux. J'ai donc travaillé comme cela. Plein de taf en télétravail. Aujourd'hui je suis couturière, graphiste, illustratrice, je fais des meubles, je crée des décors pour le théâtre, je coach pour le home staging... tout cela déclarée et en auto machin. Mais comme je n'ai pas de métier unique il faut néanmoins déclarer une profession et toujours pareil, les impôts et la loi ne savent pas quoi faire avec cela. Donc même réponse, un métier mais pour le reste ba vous faites avec, tant que vous payez tout, on se fiche du reste (réponse exacte de la personne que j'ai eu en face de moi).
Mon quotidien est génial, mon expérience est géniale. Mes objectifs sont de continuer ainsi, apprendre, toujours, faire ce que j'aime, toujours. La difficulté étant de gérer les phases "creuses" parce qu'il y en a. Etre deux alors est important et plus important encore, que l'autre comprenne ce que vous faites, pourquoi vous le faites et qu'il puisse assumer. L'important est de toujours trouver dans ce que l'on sait faire, de quoi faire et de pouvoir en faire une profession ou deux ou plus. L'argent est bien sûr important mais n'ayant jamais été salarié, n'ayant jamais eu de "patron" en face, de collègues et toutes les problématiques liées, je ne peux comparer. Je sais juste que j'aurais du mal à avoir une routine de travail et ne faire qu'une chose, une profession, c'est impossible.
Sinon susciter des vocations donner du courage c'est aussi, peut-être, trop
Citation :
Publié par sinernor

Le métier parfait n'existe pas mais il y a aujourd'hui deux choix qui s'imposent:

- soit faire un travail alimentaire qui paie les factures et le loyer, crédit et vivre pleinement à travers ses passions durant le temps libre

- soit avoir un emploi plus rémunérateur mais ne pas compter ses heures et accepter de sacrifier sa vie privée.

J'ai des gros doutes sur le fait qu'il existe un juste milieu entre ses extrêmes et quitte à choisir, je préfère la seconde possibilité, au moins, le pognon suit à défaut.
Il y a d'autres options mais elles dépendent fortement de la taille de l'entreprise. J'ai choisi mon entreprise actuelle parce que je suis tombé sur un patron qui m'a envoyé du reve.
Et dans ma situation, avec mon XP et ma défiance généralisée du patronat, c'est pas quelque chose de courant.
Vous allez me dire "ptet qu'il te pipeaute", mais pour me pipeauter faut être digne de l'actor's studio à ce stade.

Le projet et les conditions de travail sont bonnes, la paye devient accessoire du coup. Le truc, c'est que comme je suis tombé sur un mec décent... la paye est bonne aussi.
Probleme: si les employeurs décents prets à rémunérer correctement leurs employés existent... y'en a pas beaucoup. C'est pour ca qu'auparavant je suis resté 14 ans dans la même boite juste pour la paye: je trouvais pas d'alternative satisfaisante.
Une fois que l'alternative est apparue (sous la forme d'un PSE fort rémunèrateur) je me suis porté volontaire, j'ai mis les voiles, fait une formation, et pris cet emploi avec peu de rapport avec la formation même si elle m'aide à interagir avec des fournisseurs.

J'ai mené toute ma vie comme ca, sans plan de carrière mais en saisissant toutes les opportunités interessantes. Une fois arrétées les occasions de jeunesse (aller vivre au Japon notamment) ca m'a permis d'aligner de gros noms sur le CV (Microsoft, Compaq, HP, Agilent, et je vais pas dire le dernier vu que les procédures judiciaires sont pas terminées mais certains joliens que je connais IRL savent de quoi je parle) et de ne pas me refuser une option sous prétexte que ca faisait pas partie du plan de carrière. Et j'ai pour plus gros diplome un DULCO. (Ok, avec ma dernière formation j'ai un diplome niveau 6)
Est-ce que je referais pareil ? Non.
Est-ce que je regrette mes choix ? Non ! Si je ne les avais pas faits je serais surement encore en train de regretter de ne pas avoir su saisir une opportunité. Et je n'aurais peut-être pas eu l'occase que j'ai en ce moment. (sur laquelle je peux me tromper... mais je pense que je suis réaliste. Et le bordel coronavirus m'a permis de bien me mettre en valeur sur l'organisation du travail, paradoxalement ca a été super positif pour moi professionnellement)
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