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Voter, oui, bien sûr, si tu veux participer à un système politique qui te convient, si tu trouves un candidat répondant à tes exigences, il faut voter.
Par contre, si ce n'est pas le cas, il ne faut pas voter.
Voter est un droit, justement parce que tu peux choisir de ne pas en user.
Si voter est obligatoire, c'est un devoir, et dans ce cas il te reste quand même la désobéissance civile.
(H.D. Thoreau).
Je ne vote plus depuis 1987.
Pour me faire revenir vers les urnes, il faudrait dans le désordre.
1) Un candidat représentant le courant de pensée politique auquel je m'identifie. (c'est le minimum).
2) Interdiction du financement privé des campagnes, pas de meeting, pas d'affichage électoral.
La campagne est gérée par le ministère de l'intérieur.
Tous les candidat participent aux mêmes émissions, utilisent les mêmes affiches (Forme, pas le contenu, le fond), tous le même spot (Forme, pas le contenu). Meeting communs organisés par l'état.
3) Interdiction du cumuler plus d'un mandat, quelque qu'il soit.
4) Impossibilité de se succéder à la même fonction élective, quelque soit la fonction.
5) Comptabilisation des votes blancs et remise en cause du système politique (suffrage, organisation sociale, du type de gouvernement, des parlement....) dès que le nombre de vote blanc atteint un certain nombre (33% ??)
6) Salaire des représentants élus fixé d'après le salaire horaire moyen.
7) Régime de retraite des élus aligné sur celui de fonctionnaires, ou mieux sur un unique régime pour tous.
8) Rendre le suffrage universel, plus....universel.
Vote dès l'âge de ? 16 ans ?
Vote des étrangers vivant en France.
Suppression totale de la privation pénale du droit de vote.
Hors de cela, je fais un choix politique en ne votant pas, que cela plaise, ou non, aux non-pertinents qui sans cesse chantent la même rengaine du "engagez-vous pour faire changer les choses", "Prend ta carte, camarade !".
En l'état, vu notre organisation politique, notre société, j'affirme que la non participation, la non collaboration est le meilleur choix.....
et un choix politique.
Après, oui, localement, ponctuellement, il y a moyen d'agir, la politique est possible, mais assurément, hors des partis, du gouvernement centralisé.
Oui, je ne vote pas, je ne peux pas, c'est un acte politique, je le revendique et me battrai pour.
Chacun son idéologie politique.
“Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu…
Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé.
C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! Et qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République !”
Pierre-Joseph Proudhon, “Idée générale de la révolution au XIXe siècle”
Dernière modification par Compte #511000 ; 23/09/2015 à 13h17.
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