Nouvelles du p'tit Darw

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En espérant que cela vous plaise



L’enfance de la chopine (1) - "Genèse d'un gredin"

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%*#KKRrrrrrrR…BBZZZZBbzzzbzzbzbzzz
Bip…Bip…Bip…
- "Connexion des synapses : Ok"
- "Circulation des neurotransmetteurs : Rétablie"
- "Raisiné qui irrigue le cerveau…merde on a plus…rajoute du picrate ça fait pareil…"
- "Scalpel…Clé de 12… Cornet à piston…erf il fuit…envoie une rustine…"



René l'assistant - "Ca y est docteur Green on a un encéphalo pour le p’tit gars"


Doc Green - "Bien joué René"


René - "Regardez il se réveille…"


Darw - "Dabouuuuu…ZOGZOG…"


Doc Green -"C'est quoi comme langue ça ???,… c'est pas censé être un elfe de la nuit ?…"


Darw - "Loktar !?! Nilkktarasshh Raaakklurhe d'alliannceuuux…"


René - "On dirait un dialecte des tribus orcs pygmées originaires des forêts elfiques d'Ashenvale…vous savez celles qui s'enroulent dans du jambon sans couenne par nuit de pleine lune pour invoquer HheRRRtaah, leur dieu cochon…"


Doc Green - "Merde mais d'où tu sors tout ça mon blet ???… Enfin franchement, l'a pas trop la tronche d'un orc pygmée le calou."


René - "Oui, mais comment expliquez vous qu'on l'ait retrouvé lors d'un raid de l'alliance sur Orgrimmar dansant à demi-nu (et à moitié ivre) sur la tronche des fusiliers nains d'Ironforge ? Heureusement qu'un sapeur l'a fait sauté pendant qu'il chargeait sur les paloufs les yeux injectés de gnôle…sinon c'eut été une boucherie pieuse de leur coté. Toute cette viande sacrée gaspillée - hallal garanti-, ça aurait été dommage…surtout qu'ils sont quand même pratique comme appât nos prêtres en armure…"


Doc Green - Avec l'explosion qu'il s'est pris dans la goule, il doit avoir les fils qui se touchent le pauvre gars…genre dégénérescence du cerveau, peut être une amnésie…"


René - "Je ne sais pas…faudra demander au colonel Chabert qui commandait l"expédition…Il pourra peut être nous aider"


Doc Green - "Hum, m'étonnerait…Quoi qu'il en soit, personne n'a voulu de ce machin, même dans l'armée comme cantinière…Il fera très bien l'affaire pour me miner de l'or ou ramasser du bois…Tiens on va l'appeler Peon…"


Darw - "Kkooaaaa…Enkkorrrrr du travail ???…"


Devant le danger imminent d'une mise au travail forcé, Darwinfugu se leva tranquillement de la table d'opération et ramassa la cuillère à café qui servait au docteur Green à énucléer (enfin je veux dire opérer) les soldats de l'Alliance pour sa collect perso (euuuh nan, pour leur sauver la vie).
Il prit une profonde inspiration, garda son sang-froid, passa derrière le docteur Green, un mob élite niveau 3 quand même, plaça une attaque sournoise, surina, éviscéra avec le bout rond…Le docteur Green s'effondra en pamoison devant tant de dextérité…Mais déjà René brandissait le cornet à piston…
N'écoutant que son courage, Darwinfugu jeta l'instrument mortel (NDLR : la cuillère) à la face de son adversaire…appuya sur la touche « Vanish » et disparu dans un éclair de lumière qui passait par là…
[b]L'enfance de la Chopine (2)
Et voilà la suite !







L'enfance de la Chopine (2) - "Gastronomie marine et amitié cérébrale"

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Il y a des lunes et des lunes de cela, le Darw partit chasser des murlocs sur les côtes d'Ashenvale pour en faire de la petite friture.
Un "Camouflage - Coup bas - Backstab - Éviscération" plus loin , il prépara un feu pour faire griller les yeux du défunt prophète murloc (paix à ses écailles) et quelques coquillages qu'il venait de ramasser tantôt.


Après s'être rassasié de quelques [Brochettes de bigorneaux] (Bonus : Pousse de branchies derrière l'oreille) arrosées de [Bière de Sombrelune], le Darw fût intrigué par les ruines elfiques qui parsemaient la côte. Galvanisé par l'alcool cool, le Darw partit explorer les profondeurs de Brassenoire.


Il y rencontra des gens formidables avec qui tailler la bavette : des sirènes aux chants suaves, des tortues géantes mais pas vraiment ninjas, moult squelettes de noobs et newbies aventuriers mais surtout il se lia d'amitié avec un satyre puant et barbu, le dénommé Hçahpouss.


Un raccourci clavier plus loin - le L plus exactement, celui des Quêtes - Darwinfugu se rappela qu'il devait ramener des [Cerveaux corrompus] contre un peu de pognon…$$
Ni une, ni 2, son nouvel ami Hçapouss n'eut pas le temps de pousser un cri. Le satyre allait tirer le diable par la queue…


Hop hop…cours rapide de chirurgie pas plastique mais bien pratique :
1) Assommer (pour l'anesthésie) -
2) Backstab (pour la trépanation à l'arrière du crâne) -
3) Attaque sournoise (parce qu'il le vaut bien) -
4) Eviscération (pour prélever le [Cerveau corrompu]) -
5) Assommer (pour refermer les plaies et se barrer en courant)…

Attention, surtout ne pas utiliser le talent Hémorragie lorsque l'on pratique cette opération, cela pourrait entraîner la perte du patient…


L'odeur du sang lui rappelait le boudin arrosé de Rhum explosif qu'il avait englouti hier. Son estomac se mit à gargouiller. "Vite un casse-dalle avant que je ne périsse dans ces cavernes…"


Après une course éperdue dans le dédale de racines qui piquent et de ruines elfiques, le Darw aperçut la lumière du jour et retrouva l'air libre.


Essoufflé, Darw prit néanmoins le temps de regarder le [Cerveau corrompu] du satyre satirique.
il l'aima tout de suite et se dit qu'un jour, il lui ferait une place à côté de son [Cerveau déglingué copyrighté du Darw], mais pas aujourd'hui. Assez de chirurgie boucherie pour la journée…


Pourquoi pas une [Brochette d'yeux de murlocs] en attendant…hum non …plutôt un [Museau d'orc grillé sur son lit de Feuillerêve]. il y a un camp hordeux tout près d'ici se dit-il avec malice…


Et c'est d'un pas allègre que Darwinfugu alla saluer ses amis les orcs…
L’enfance de la Chopine (3)
L’enfance de la Chopine (3) – Scène de la vie ordinaire : Le p’tit pot de Mè’e gwand (1ère partie)

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Le soleil commençait à poindre à l’horizon, poudrant les nuages de nuances rouges et ocres. Cabotin, l’astre de lumière venait négligemment tremper ses rayons dans le lac de Tombeciel, qui ainsi, n’avait pas démérité son nom. De légers reflets irisés scintillaient nonchalamment à la surface de l’eau. Le vol d’une libellule ou le jaillissement d’un crapaud venaient parfois troubler cette quiétude du matin naissant.
La journée s’annonçait radieuse sur la basse forêt d’Orneval.


Installés négligemment dans les herbes plus ou moins folles à proximité de ce milieu lacustre, des doigts de pied en éventail dépassaient très ostensiblement d’un petit rideau d’ajoncs. Malgré l’aube encore naissante, ces panards à la physionomie elfique se dégourdissaient, au gré de la brise fraîche.
Le jeune elfe, une ficelle accrochée à son gros orteil gauche, profitait du moment. La pêche de bon matin, il n’y avait que ça de vrai !…Hormis peut être une petite lichette de l’alcool fruité que sa « gwand mèwe » lui laissait boire de temps en temps lorsqu’il se montrait particulièrement débrouillard ou qu’il ramenait le scalp et l’escalope d’un tauren.
Un bon jour pour la chasse aux bovidés ou toutes bêtes plus ou moins ensauvagées de ces contrées. Pour sûr ! Darwinfugu en eut l’eau à la bouche. Il commençait à avoir les crocs.


Sifflotant un air joyeux, l’elfe se la coulait douce tandis que miroitaient avec insistance les réverbérations du soleil. Tout à ses réflexions – de lumière – le Darw ne vit pas venir la prise.
Un coup sec tendit la cordelette.
Le poisson exerçait désormais une pression importante sur son pouce d’orteil. Darwinfugu poussa un juron et s’élança aussitôt pour attraper la corde afin soulager son pauvre appendice de voûte plantaire. La pression se relâcha. Il sentit son sang battre lourdement dans son orteil.


La douleur s’estompant, il s’agissait désormais de sortir le bestiau de son milieu naturel aquatique. Heureusement, « Gwand ma » lui avait appris un truc infaillible. Enroulant progressivement et précautionneusement la corde autour de son poignet, le Darw ramenait lentement la prise à la surface de l’eau. Cette dernière se débattait pour s’extraire de l’appât fait à base de crosnes. En plus d’être succulents avec un poulet arrakoa, ces légumes avaient la formidable capacité de passer parfaitement pour un gros et gras ver de goule. « De poisson friand à poisson frit, il n’y a qu’un pas ! » lança radieusement Darwinfugu.


Le jeune elfe tendit la main gauche vers un imposant gourdin à la tête assez plate qu’il avait laissé au sol à ses côtés. Continuant à enrouler la corde, celui-ci commença à apercevoir sa prise remonter à la surface du lac. « Zut, un poisson de vase ». Darw s’approcha à pas de troll de la limite miroitante de l’eau, en brandissant son instrument contondant. Notre pêcheur en herbe maintenait tant bien que mal sa prise au plus près de lui. Puis frappa un coup. Il s’apprêtait en remettre le couvert lorsque les paroles de sa « Gwand ma » lui revinrent à l’esprit : « Tu peux assommer ta pwoie pou’ l’attendwi’, l’assoupli’ ou la wendwe docile. Mais pas twop quand même, hein ! Sinon tu pe’ds toutes les pwotéines ! »


Jetant son gourdin attendrisseur, Darw attrapa le poisson mortellement blessé avec son épuisette. Réunissant ses affaires, il prit la poudre d’escampette pour suivre la piste forestière qui s’ouvrait sur un sous-bois odorant.


Les joues légèrement rosées par la course, Darwinfugu revint à la cahute qu’il partageait avec sa grand-mère, brandissant fièrement sa prise.
Visiblement, cette dernière l’attendait. La vieille traînait son pied-bot comme on porte un fardeau ancien, résignée et fataliste.


La vieille au pied bot - « Où que t’as encowe twaîné, p’tit sacwipan ?! »


P’tit Darw penaud - « Désolé, gwand-mèwe Taka’. J’ai perdu le pain en revenant de la boulangerie. Mais r’garde c’que j’ai ramené ! » fit-il en brandissant sa prise.


Takatanké « test d’aggro » - « T’as égawé le pain, p’tit mojo fwelaté !? »


La vénérable ancêtre s’approcha du jeune elfe, tout en se retroussant les manches.


Takatanké « aggro fixée » - « Il t’a pwis de vouloi’ faiwe du pain perdu, peut êt’e ? C’est pas c’qu’on avait pwévu pou’ le wepas ça ! Sûwement pas mon twollounet…Viens plus près ».


Prenant son élan, la vieille dinde lui mit une sérieuse avoinée sur la fesse gauche. « PAF ! ». La série de claques – une dizaine - laissa une marque rouge et nette sur la peau du petit Darwinfugu.


Darw’ta gueule - « Aieuuue ! »


Takatanké - « Et woilà ! Un pain d’pewdu ! Dix de wetw’ouvés ! »


Puis la vieille partit d’un grand rire franc et massif. Se faisant, elle découvrit un sourire où apparaissait une dentition carnassière aiguisée et tachée par une vie passée à chiquer.


Taka, chipolata flamboyante – « Allez viens mon canawd en sucwe. Tu dois pwend’e ton p’tit déj’ pwésentement. Je t’ai fait des saucisses d’awaignée avec des topinambouws comme tu les aimes ».


Tandis que la vieille faisait installer son pupille sur un simple rondin de bois. Elle prit une antique écuelle de bois à l’aspect rugueux. Darwinfugu grimpa avec agilité sur le billot haut d’un bon mètre cinquante.


Darw chipoteur - « Oh nan, j’aime po ça ! Je pouwais pas avoi’ un peu de steack saignant de tauwen à la place, mémé ? Pi j’aime po les topinambouuuuuureeuus ! »


Taka, « etwe sage » – « Tu veux etwe un gwand guewie’ ?! Alows faut mange’ !»


Ramenant une imposante « mawmite » au fumet alléchant, « Gwand ma » déposa le tout à même le sol. De ses quatre doigts longs et effilés, elle servit deux généreuses louchées dans la gamelle du Darw. Les oreilles en arrière, l’elfe prépubère renifla le tout d’un air suspicieux et prudent puis observa l’intérieur de son écuelle. Des morceaux de topinambours fraîchement ramassés du matin dépassaient du bouillon au goût corsé. La vieille avait pris la peine d’agrémenter son plat de diverses herbes autochtones, une saucisse plantée en travers sur un bout de bois. Réellement alléchant !


« Allez mwange ! »


Le Darw ne se fit pas prier et se jeta littéralement sur la nourriture malgré ses réticences précédemment énoncées. Levant la tête quelques secondes de son écuelle, Darwinfugu soucieux de son estomac et de ses repas futurs demanda :


Darw curieux - « Eh ! Dis, gwand-mèwe, comment on cuisine les tauwens ? »


Taka - « Bois d’abow’ ton lait de Mulgow’e pi ton jus de cannebew’ge pour avow’ les dents fow’tes et sowlides ! Comment q’tu veux mastiquer de la viande cowectement avec tes p’tits chicots ?! Hein mon blet ! ».


Darw - « D’accord mémé ! »


Arrachant un morceau de saucisse de sa pique de bois, l’elfe replongea dans son écuelle quelques instants avant que ne ressurgissent à nouveau de profondes interrogations existentielles pressantes.


« Eh ! Dis gwand-mèwe, comment on fait cuiwe les bébés ? »


« MWAAANGE ! »
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