Je prétends que le terme n'est pas très important en l'espèce, même si j'utilise certains plutôt que d'autres, et que je me catégorise.
On pourrait soutenir évidemment que toute activité sl est un ersatz, et définir des termes propres, ou selon sa sensibilité et avec une logique particulière, recourir à des termes nouveaux pour une partie seulement des activités.
Mais quel est le problème ? Cela froisse-t-il les vrais photographes, les vrais dj, les vrais dentistes ?
Si l'on parle de reconnaissance sociale et d'aspiration à la postérité, où est le danger ? Où est le préjudice comme le disait Myriam.
Les artistes sl auront quasi uniquement une reconnaissance slienne, sans nuire (

) à d'autres. Nous en reparlerons quand un photographe sl fera régulièrement les couvertures de Time Magazine.
On ne dénie pas le terme de photographe, fut-il du dimanche, au lascar qui face aux contraintes environnementales fait des clichés de ses vacances en famille.
Il en obtiendra une reconnaissance à la hauteur de son effort, ne dépassant que rarement le cadre de la famille, des amis ou du village (un peu comme sur flickr, toute proportion gardée). Sans doute nous proposera-t-on un terme particulier aussi pour celui-ci.
Tout peut être support à une expression (je ne dirai pas nécessairement artistique, ça nous emmènerait sur d'autres polémiques). Et l'outil, par les contraintes qu'il recèle, donne une orientation à cette expression, en en faisant un mode à part entière.
Alors, oui, techniquement la photo sl est une capture (et la capture elle même peut demander un connaissance de l'outil plus ou moins importante), parfois retravaillée avec talent.
Le bidouilleur, l'artisan, l'artiste, peu importe, en obtiendra déjà un petit plaisir personnel, en répondant à une envie, et s'il y a du travail, du talent, de la chance, des circonstances favorables, il en obtiendra une reconnaissance virtuelle ou pas, locale ou interplanétaire. Et alors ?