Les vélos de ville musculaires sont pas mal aujourd'hui. Une bonne alternative au vélo électrique.
Les vélos musculaires (rétronyme apparu depuis l'émergence des vélos électriques pour désigner ceux sans assistance) sont pas mal aujourd'hui.
Le vélo que j'ai est de ville : en aluminium 14 kg, feins à disques, fourche à suspension, trois plateaux, sept vitesses :
le plus grand pignon sur le plus petit plateau donne la vitesse d'un piéton en marche rapide et permet de franchir presque toutes les côtes.
Autour de moi et à Paris, il n'y en a que cinq ou six que je ne peux vraiment pas franchir, malgré cela. C'est peu. (Paris est plat, sauf à certains endroits).
Avec ce vélo, un trajet de 10 km sera anodin. 20 km : une sieste après cela.
50 km, le trajet le plus long accompli avec pour le moment. Paisible, hein ! En vélo de ville - et vu la circulation avec laquelle il faut faire - c'est du 13 km/h de moyenne. Je suis pas sur les voies du bois de Vincennes converties en pistes de vitesse par les pros, semi-pros et amateurs adeptes ! C'est pas le voile noir, non plus... !
Un vélo électrique est un peu plus rapide, sans doute plus reposant, mais est-ce bien le cas tout le temps ?
Par son poids et au moment où l'on choisit de le mettre en mode économie/assistance faible pour économiser sa batterie
- parce qu'il le faut : en assistance complète, il tiendrait peu de temps -
je ne suis pas si certain qu'il soit moins fatiguant. Il faut quand même faire bouger 22 kg ou plus.
À la sortie d'un périple de 50 km, qui s'en sortirait le mieux de moi ou d'un cycliste sur vélo motorisé ? Lui ? Je ne l'assurerais pas.
À celle d'un de 20 km, je me pose même la question.
Et puis, il y a toujours le risque d'un déchargement ou problème inattendu.
Le jour où l'on est avec son vélo électrique qui n'assiste plus, eh bien... ça me rappelle bien les cyclomoteurs en panne (d'essence parfois, nouille que j'étais !) en mode pédalier de ma jeunesse... Ce jour-là, on s'en souvient...
|