Renaissance

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Bon en fait, l'histoire de mon ami le nain rose(spécial dédicace spèce de lézard nain) m'a donnée envie de réécrire alors voilà, j'me lance^^


Tout était noir.

Il sentait seulement la douleur et n’arrivait pas à bouger, son coté droit lui faisait affreusement mal, ainsi que sa cuisse gauche. Il allait mourir, ou alors il voulait mourir, il ne savait pas vraiment. Son esprit était embrumé, aucune pensée cohérente ne lui venait, il était engourdi, et avait froid. Très froid… Peu à peu il se sentit partir, il sombra dans l’inconscience.

Il ouvrit doucement les yeux, il faisait encore nuit et visiblement il se trouvait dans une forêt. Il était allongé par terre, adossé à un arbre, une pointe de lance cassée était plantée dans son coté droit et un mince filet de sang coulait toujours de ses blessures. Ils retourneraient toute la forêt pour le trouver, il le savait, seulement, il n’avait aucune idée de qui ils étaient. Il se leva péniblement, s’appuyant sur l’arbre. Quelque chose brillait à quelques pas de lui d’une lueur froide et inquiétante. Il s’approcha de cette lueur en boitant. Désormais, il distinguait vaguement une forme effilée et plate, un cimeterre. Son cimeterre. Il le ramassa et l’accrocha dans son dos, et s’avança en clopinant. Il n’avait aucune idée d’où il se trouvait: les bois étaient sombres, il distinguait à peine où il mettait les pieds. Le vent secouait les branches des arbres, les faisait s’entrechoquer entre elles. Un frisson lui parcouru la nuque. On l’observait. Il regarda les alentours mais ne vit rien à part des ombres. Des bruits de raclements se faisaient entendre autour de lui.Il pressa légèrement son allure.

Il marcha sans s’arrêter pendant environ une heure, sa blessure sur le coté s’était rouverte. Chaque pas, chaque respiration même le faisait souffrir. Mais il devait continuer. Il distingua une lumière à une cinquantaine de toises de lui. Il parcourut péniblement la distance qui le séparait de cette lueur. C’était une cabane, situé dans une clairière. Il s’avança prudemment vers l’entrée. La porte était entrouverte, il la poussa et entra. Un feu grondait dans la cheminée face à lui, une table en bois massif occupait le centre de la pièce, une armoire était située sur sa gauche et un lit était placé contre le mur, à quelques pas de la cheminée. Il n’y avait personne dans la maison.

Il farfouilla dans l’armoire et en sortit une bouteille de rhum, quelques chiffons propres, du fil et une aiguille. Il s’assit sur le lit, but une rasade de rhum et en imbiba un chiffon. Il nettoya ses plaies, et recousu sa cuisse. Il prit encore une gorgée du liquide ambré et en versa abondamment sur son coté. Il enleva la pointe de la lance de son coté droit, cet effort lui arracha un gémissement et un flot de sang coula sur le lit, mais par chance la blessure était nette. Il entreprit de la recoudre quand il entendit un craquement…



Bon c'est court, mais la je vais pas tarder a me coucher donc ça suffit pour ce soir, à demain je pense
Voila la suite^^

* * *

Le vieil homme se dirigea vers sa cabane, il n’avait pas réussi à retrouver l’homme qu’il avait vu tomber. Il était fatigué et sa jambe devenait de plus en plus raide. Enfin, il le retrouverait, ou ce qu’il en resterai, demain, pour l’heure, il voulait dormir. Il poussa la porte avec son bâton de marche et s’engouffra dans l’embrasure. Un homme était assis sur son lit. Il était de taille moyenne mais avait des épaules massives et il était couvert d’éraflures, son cuir chevelu était ouvert, mais plus inquiétant, il avait une grosse plaie sur son coté droit, apparemment causée par une lance. Ces vêtements étaient en charpie, sauf un voile noir qui pendait à la base de son cou. Un poignard à lame épaisse était accroché à sa ceinture, et une poignée d’épée dépassait de son dos. Son teint était mat, son visage plutôt carré. Ses yeux étaient d’un gris-bleu froid et ses cheveux étaient bruns, presque noirs.

« Bonsoir » dit l’homme aux cheveux grisonnant.

* * *

Le jeune homme sursauta, un homme venait d’entrer. Il n’était pas très grand, il avait un bâton de marche dans la main droite. Il portait une tunique et des chausses grises. Son visage était buriné et ridé, on distinguait un éclair de malice dans ses yeux bleus. Il se leva et dégaina son poignard.

« Holà ! s’exclama le vieillard en souriant. Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te faire de mal, dit il d’un ton qui se voulait rassurant. Je t’ai vu tomber, j’étais parti te chercher.» Il s’assit sur une chaise et posa son bâton contre la table. « Bon, voyons voir ces blessures, on parlera ensuite. » Il se dirigea vers l’homme assit sur son lit, et s’accroupit avec difficulté, cet effort lui arrachant des grimaces de douleur. Sa jambe le faisait souffrir.

« C’est moche. Tout ce que je peux faire ici c’est te recoudre, on t’emmènera demain en ville »

Il pinça les lèvres quand il vit la bouteille de rhum. Il imbiba un chiffon de rhum « Grmbl une si bonne bouteille » marmonna t’il. Il entreprit de recoudre la plaie.

« Bon, alors, comment tu t’appelle mon gars ? » demande le vieil homme.

Jamais il ne s’était posé cette question.

« Je ne sais pas, dit il d’une voie enrouée. Il baissa la tête tristement.

-Allons ta tête a du heurter un rocher, ca reviendra ne t’inquiète pas. Moi on me nomme… »

La porte s’ouvrit avec fracas. Un homme entra, il portait une cotte de mailles par-dessus une tunique bleue, il avait aussi une épée dans la main. « Il est la ! » s’écria l’homme.

Le vieil homme se leva, apparemment inquiet : « Qui êtes vous ? Que voulez vous ? »

L’homme n’hésita pas un instant. Il s’avança vers le vieillard, et frappa d’estoc. La lame pénétra dans le ventre de l’homme. Le vieil homme s’affala contre le soldat, qui le regarda dédaigneusement un instant et le repoussa avec le pied, le laissant s’effondrer sur le sol. L’homme s’avança et retourna le corps de son pied. Le visage dur de l’homme affichait un rictus méprisant.

Le jeune homme se leva. Il avait instinctivement recouvert le bas de son visage avec son voile noir. Il allait tuer, il en était sur. Il fit le vide en lui et dégaina son cimeterre et se jeta sur l’homme devant lui en faisant des moulinets avec son arme. Il frappa d’estoc, mais l’homme para aisément .Il répliqua tout de suite avec un coup de pied, l’homme sauta en arrière pour esquiver. « Rend toi, tu n’es pas de taille.» Le jeune homme se rua l’épée en avant sur le soldat, qui para presque aussitôt. Il leva son arme, mais au dernier moment, alors que le soldat pourtant aguerri était prêt à parer, il flanqua un coup de poing sur le visage de son assaillant qui recula en chancelant. Dans le même élan, il frappa de nouveau d’estoc, sa lame pénétrant le ventre de l’homme, malgré la cote de maille. L’homme eut un hoquet de stupeur, mais très vite il sais son adversaire par le poignet et l’attira à lui, sa lame prête à l’embrocher, mais le jeune homme retira sa lame, et l’homme s’effondra sur le sol. Un deuxième se présenta à la porte. Il portait une armure de plate complète et tenait une hache d’arme dans ses mains. Le jeune homme saisit son poignard accroché à ca ceinture et le jeta sur son adversaire. L’homme n’eut pas le temps de réagir, que déjà le poignard était planté entre ses deux yeux. Il tomba lourdement sur le sol.
Il considéra un instant le corps du vieillard, puis se pencha pour essuyer sa lame sur sa tunique. Il ramassa son poignard et farfouilla dans la maison, et y dénicha une carte. « Parfait se dit il, allons vers le village. » Il prit le bâton de marche et sorti sans jeter un coup d’œil derrière lui.

Une flèche se planta sur la porte, à moins d’un demi-pied de son visage. Il se jeta sur le sol, une flèche se planta à l’endroit même ou se trouvait sa tête l’instant d’avant. Il roula et se mis à couvert derrière un rocher. Sa blessure sur le coté s’était rouverte. « Il est très bien ton arc, je sais pas ou tu l’a déniché, mais je me ferais un plaisir de te tuer avec. » Cette voix lui disait quelque chose, une colère froide bouillait en lui. Un craquement retenti derrière lui. Un homme se trouvait dans son dos. Il portait une armure en écaille et une lance. Il dégaina son cimeterre et prit son poignard dans sa main droite. « Bruan, laisse-moi le tuer ! s’écria la voix.

-Non, je m’en occupe. Dit Bruan en palpant une grand balafre qui divisait son visage en deux.
-Je te prévient je n’hésiterai pas…
-A faire quoi ? Me tuer ? »
A peine avait il prononcé ces mot qu’un léger sifflement se fit entendre. Une flèche se ficha devant ses pieds.
-Va tu reconsidérer ma proposition maintenant ?
-Tu es folle !
Il s’élança vers le jeune homme, mais à peine avait t’il fait un pas qu’une flèche l’atteignit à l’épaule. Il fit un autre pas. Il tomba sur le sol juste devant le rocher contre lequel était appuyé le jeune homme, une flèche plantée entre les deux yeux.
« Un de moins.», pensa froidement l’homme assis contre le rocher.
« Si je sort de ma cachette, elle me criblera de flèche en moins de deux » Il jeta un coup d’œil au ciel, c’était presque l’aube mais il faisait encore assez sombre pour le dissimuler. Il rampa sur le sol en se dirigeant derrière la cabane en bois.

* * *

Pourquoi Bruan n’avait pas voulu la laisser le tuer comme convenu ? Bah, elle ne l’avait jamais aimé de toute façon. Le jeune homme était parti derrière la cabane. Il était bizarre, d’habitude il aurait répondu à ses provocations, mais la… Mais après tout, il l’avaient traqués plusieurs jours déjà, il devait être a bout. Mais quoi qu’il en soit, la chasse touchait à sa fin. Elle allait le prendre à revers. Elle encocha une flèche et se dirigea vers l’arrière de la cabane. Des buissons bougèrent derrière elle, elle se retourna et tira. Il n’y avait rien.

* * *

Elle se tenait en dessous de lui. Elle portait une jupe divisée en deux faite pour monter à dragodinde, de couleur bleu ciel. Elle avait des cheveux noirs, lisses, qui lui arrivait jusqu’aux épaules. Son visage était fin, elle avait de hautes pommettes et des yeux verts en forme d’amande. Elle tenait un arc composé à deux courbes. Son arc. Il lança le caillou, qu’il avait prit avant de grimper, dans les buisson derrière elle. Elle se retourna et tira une flèche. Il n’hésita pas instant : il lui sauta dessus depuis le toit de la cabane. Ils tombèrent lourdement sur le sol. Son épée lui avait échappée et elle tenait une flèche dans sa main, prête à lui transpercer le cœur. Il saisi son poignet et lui planta son poignard dans le ventre. Elle cria.

« Ca aurait…put se passer……différemment, dit elle dans un murmure, excuse moi j’aurai du…




-Quel mon nom ? lui cria-t-il. Elle écarquilla les yeux de stupeur.



-Tu…a perdu la mémoire ?

- Comment je m’appelle ? demanda-t-il il en la secouant sauvagement.


-Asmiane… »
Il ramassa son épée. La femme lui jeta un regard suppliant mais il n’en tint pas compte. Il savait ce qu’il voulait savoir, pour le moment du moins.
Il s’assit et palpa son coté, la blessure était rouverte et le brûlait.

« Elle devrait passer la nuit, je l’interrogerai demain. »

Il se leva, non sans difficultés et s’avança péniblement vers la cabane du vieillard. Quelque chose le frappa à la tête, il s’effondra, inconscient.
Il faisait complètement jour désormais. Asmiane était couché sur le lit, sa blessure était recousue. Il se leva péniblement, et vit toutes ses affaires sur la table : son cimeterre, son poignard, la carte, un médaillon d’argent, et plus étrange son arc, que lui avait pris la jeune femme. Il n’avait jamais vraiment examiné son médaillon : il était en argent, et une tête de renard était sculpté dessus. Dans son œil droit, il y avait quelque chose, mais c’était trop petit pour qu’il en discerne les détails.

Il se leva et se dirigea vers les cadavres qui encombraient l’entrée. Il fouilla tout les corps et prit un peu d’argent, quelques poignards de jet qu’il cacha dans sa tunique déchirée. Quand il sorti, il vit que la jeune femme n’était plus la. Il attacha son épée sur son coté, mis son poignard dans sa ceinture, et accrocha arc et carquois dans son dos. Le jeune homme se dirigea vers le sud, s’aidant avec le bâton de marche du vieillard. Il faisait un grand soleil. Il ne savait pas qui il était vraiment, mais, désormais, il avait un nom.
J'adore, mais... y a des moments c'est un peu brouillons, et pense à te relire y a des trous dans le texte lol y manque des mots. Rien d'important mais ça perturbe
Bref continue j'veux savoir ce qui lui arrive.^^
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