[Barbara Steel]

Je suis actuellement à la recherche de musique de violon triste mais comme ça ne concerne pas du tout les chansons à la mode qu'on trouve facilement sur Google, j'ai du mal à en trouver. Connaissez vous des sites ou même des oeuvres en rapport avec ce que je recherche?

[Le Nonce]

en passant et en vitesse...
Les deux plus connues du monde:
Air on a G string (air pour un sol) de Bach

et l'adagio de samuel Barber

[Barbara Steel]

Merci Nonce. Par contre la deuxième vidéo ne fonctionne pas.

Albinoni ftw

[Schmerz]

Empyrium - Fossegrim

[lAlicel]

Nino Rota => Romeo e Giulietta
Kronos Quartet => Close your eyes (in yiddish)
Chopin => Nocturne for violin and piano
Haendel => Sarabande (violon/clavecin, pas vraiment triste mais "intense")
Le thème de la Liste de Schindler par Tasmin Little

Et bien d'autres encore..

[Kirika]

Tu peux y aller avec Empyrium je pense, même si il n'y a pas que du violon qui puisse ressembler à ce que tu cherches, c'est quand même très tourné vers ce thème là...et c'est beau

[Le Nonce]

Citation :

Publié par Alessa Gillespie

Merci Nonce. Par contre la deuxième vidéo ne fonctionne pas.

Ah oui tiens bizarre, ça marche dans la page youtube mais pas quand on l'insère ici...

Barber, c'est un compositeur contemporain et son adagio est surtout connu pour le film Platoon (c'est la musique du massacre du village viet)
Mais à mon avis, au niveau de la tristesse, il tire un peu sur des grosses ficelles harmoniques, comparé à l'air de Bach, qui est, à mon avis, la quintessence de la tristesse transposée en musique...

Mais l'adagio d'Albinoni est over triste aussi

ça fait pas un pli

[Thalie]

Petite remarque sans méchanceté, évitez de limiter les noms des oeuvres classiques et baroques à si peu d'information. Quelqu'un qui recherche une oeuvre avec si peu en main ne trouvera bien souvent rien même avec un vendeur pour l'aider. L'air cité de J.S. Bach fait partie d'une oeuvre plus complète, et cet air est le deuxième mouvement. La suite pour orchestre n°3 BWV 1068.

Pour ce qui est de la recherche de Alessa, là ça devient plus compliqué que ça n'en a l'air, qu'est ce que la tristesse, et encore plus chez un violon. On peut effectivement cerner certaines oeuvres tristes et reconnues comme telles mais ça reste bien souvent une impression, une interprétation, propres à notre caractère. Parfois certaines oeuvres sont mélancoliques, ou plus généralement sombres, sans conteste car le nom donné par leur compositeur est précis. Par exemple, l'air de la BWV 1068 je ne le trouve pas triste, mais plutôt gracieux, plein de prestance et d'élégance, il ne m'évoque pas personnellement un recoin sombre de mon esprit.

En revanche la chaconne finale de la Partita n°2 en ré (BWV 1004) pour violon solo (que je mets temporairement sur ce lien, c'est une version inédite offerte par le magazine Diapason, interprété par Marie Leonhardt, mais il existe d'autres versions, qui sont autant d'interprétations de l'oeuvre propre à la personnalité de chaque violoniste ; la version de Julia Fischer est plus douce mais pas forcément plus gaie) m'évoque plus que de la tristesse, un état plus complet entre mélancolie et beauté teinté de solitude, le violon est pleurant, fort, tendre, feutré ou agressif, parfois dans des creux profonds et parfois regagne en espoir ; tout cela à la fois dans cette chaconne. Je peux citer au hasard aussi quelques unes des sonates du mystère de H.I.F. Biber, notamment celles traitant des mystères autour de la mort du Christ

C'est souvent subjectif, propre au baggage de chacun. Donc je pense que la recherche de la tristesse (dans son pluriel, et donc très humain), a fortiori dans un instrument particulier, nécessite une recherche très personnelle (et parfois un effort sur soi aussi) si on veut sortir des poncifs qui s'échappent parfois du cercle un peu fermé de la musique ancienne.