Bref toi qui est Brackmarien dis moi ce qui te motive :
Quel sont tes rapport avec ton dieu tutélaire ?
Quel récompense attend tu de Rushu ?
Que pense tu des actes des démons dans notre histoire ?
(Question subsidiaire : comment prétendre que l'on est pas un "méchant" quand on choisi d'adorer Rushu ? )
Mon Dieu tutélaire veille quelques soient mes aspirations. Je suis sa création, il ne souhaite pas me renier. Les desseins des êtres comme nous lui semble de toute façon bien incompréhensibles.
Je n'attend aucune récompense de Rushu, ce serait bien prétentieux et stupide.
Rushu a soif de pouvoir et de domination, il se sert des Brâkmariens crédules pour retrouver une gloire perdue. Mais si il y accède un jour, je ne donne pas cher de la peau des Brâkmariens, autant que de celles des Bontariens.
Les démons se sont illustrés dans un lointain passé, avec une noirceur d'âme sans précédent. Mais ils ont échoué dans leur quête de pouvoir. Ils courent à présent à la recherche d'un passé révolu.
Quand aux adorateurs de Rushu, je te l'ai expliqué, ils sont naïfs et stupides. Méchants, peut être, avec ceux qui ne partagent pas leur croyance, mais subordonnés aux démons.
Je suis pour ma part Brâkmarienne par raison et non par passion.
Je ne crois plus depuis longtemps aux vieilles légendes, et je ne pense pas que l'on puisse aussi bêtement diviser notre monde entre bons et méchants. De plus, l'histoire nous l'a appris, les bons gagnent bien trop souvent.
Bonta est corrompue jusqu'à la moelle, cachant ses envies malsaines de pouvoir absolu sous couvert d'apporter la paix et de répandre le bien.
Je parle en connaissance de cause, cette ville fut celle de ma jeunesse.
Brâkmar quand à elle se soumet, et sous ses apparences de haine envers les ailes blanches, fait fructifier l'économie Bontarienne, se plie à ses exigences, et ne fait que rabâcher des vieux préceptes hérités de Rushu.
Les brâkmariens parlent, ils agissent rarement.
Je suis observatrice de cette décadence, et j'attend mon heure afin de servir au mieux mes propres intérêts. Rien de plus.