Festival du Film Grolandais à Quend (2ème edition)

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Grrrolandaises, Grrrolandais.
Français, françaises.
Belges, belges.
Mes mesdames, mes messieurs.

Quend I c’était bien, Quend II ce sera mieux.

C’est sous ce slogan dont la fulgurance plastique aura anéanti n’importe quel abruti - y compris cette race d’abrutis qui se terrent au fin fond du marais poitevin, ne devant sa survie qu’au dépeçage de loutres cajuns et aux subventions de l’Union Européenne - que se place la deuxième édition du Festival du Film Grolandais. Vous vous souvenez probablement du fort succès que rencontra la première mouture de ce rendez-vous balnéaire et culturel, devenu dès lors un haut lieu du cinéma mondial, du bon goût mentholé dans la bouche et du patriotisme grolandais qui sent sous les aisselles.

Comment oublier tant de joies, de bonheur et d’éjaculations fugaces ? Comment éteindre l’incendie mémoriel qu’allumèrent l’intelligence brûlante d’artistes venus du monde entier ? Ces ineffables souvenirs, ces rires que nos gorges échauffées déployèrent comme un torrent de vomi, ces pleurs que déversèrent nos yeux exorbités parce que "Connard ! t’es trop près de l’écran là !", cette sueur perlant à nos fronts gonflés sous l’émotion que suscitèrent une myriade d’images aussi esthétiques que salvatrices, pourra-t-on jamais les chasser de notre vie à grand coup de pompes dans le train ?

Il y avait eu les poils frémissants des oreilles nues du Président Salengro descendant la croisette picarde sous un soleil blafard. Il y avait eu un Gustave de Kevern défoncé bredouillant le synopsis du film phare "Aaltra" sur une esplanade battue d’un vent polaire, soutenu par le bras fraternel d’un Benoit Délepine au bouc fier et inspiré. Il y avait eu des exhibitions musicales aussi riches que pittoresques, en droite ligne des polyphonies grolandaises et de la gigue du boudin qui ont fait les choux gras des plus pages "spectacles" de CANAL Régional.

Vous pensiez que rien ni personne ne pourrait effacer de votre âme vibrante, la réminiscence d’un si puissant acmé de la Culture Grolandaise ?

C’est pourtant ce que se proposent de réussir les autorités culturelles du pays au drapeau frappé de l’Amphore légendaire.

En effet, le Grosland remet le couvert cette année pour une nouvelle plâtrée de nouilles avec plus de gras.
De succulents ingrédients participent à l’excellence du festin :

* Présentation de films jubilatoires (ou gerbatoires je ne sais plus), dont le nouveau bébé cinématographique grolandais "Avida", ainsi qu'une spéciale Albert Dupontel.
* Abondance de vidéos dispensées généreusement dans les sous-sols comme une folle et tourbillonnante tournante audiovisuelle
* Concerts de oufs où éclateront, telles les bulles de savon de la fête pailletée et de la félicité drôle, les notes joyeuses et lyriques du groupe "Les Wampas" et du poète du quotidien Didier Super.
* Cerise sur le gâteau, le Président du Groland nous fera l’honneur de sa présence charismatique et de son odeur corporelle tout au long du week-end. Sauf si ses oreilles prennent trop le vent, comme l’année dernière.

Cette année, à Quend Plage (en Picardie), du 22 au 24 septembre 2006, les phoques de la Baie de Somme auront une plume dans le cul et des talons à semelles compensées, la Grolandaise – fameuse bière traditionnelle des moines trapézistes - coulera à flot au fond des gosiers hadales d’ivrognes en goguette, et les délicieuses pensionnaires de la Maison de Retraite "Julie Lescaut" de Muflins montreront leurs nichons.

Viendez nombreux !!!

http://www.cineb2somme.fr/Frames/Groland_main_new.html

http://www.wanagro.com/

http://www.cineb2somme.fr/Images/Backgrounds/Thumbs_memorabilia/amphora.jpg

Edit : Ah oui. Banzaï !
J'en serai

DJ Cam le vendredi, Didier Super le samedi, Wampas le dimanche.

Anniversaire d'un pote, maison à 15 bornes toussa, arbronautes le samedi, ava être dur le WE, très dur ...
Petite rectification : ce n'est pas "Aviva" mais "Avida" Et d'ailleurs ce film est franchement pas mal bien que totalement loufoque et surréaliste, directement inspiré de Breton et de Dali (Avida Dollars est un anagramme de Salvador Dali).
Citation :
Publié par Haddock
Petite rectification : ce n'est pas "Aviva" mais "Avida" Et d'ailleurs ce film est franchement pas mal bien que totalement loufoque et surréaliste, directement inspiré de Breton et de Dali (Avida Dollars et un anagramme de Salvador Dali).
Oups, désolé. J'ai corrigé la bévue.

Sinon, ouais ! Faut viendre. Avec toute la petite famille, même. Pour occuper et distraire les enfants, les organisateurs ont prévu des ateliers de désanussage de porc.
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