[Piedtendre]

Citation :

je sais qu´on pourra trouver un lien, un lien pour les unifier tous et dans la paix les lier.

Citation :

Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver,Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier.

bien joué Oespherus, tu es le premier à gagner un "jambonneau de Troll des montagnes farci aux oreilles d´Elfes" un régal il paraît.

le jeu continue ...

Pendant ce temps, dans une rue de Bree un Hobbit s´approche d´une montagne de muscle :
" - dit Gronde, tu te rappel le nain pas très aimable qu´on a croisé à Foncombe ?
- celui qui a dit que tu parlais mal ? oui , Vikingaleajactaes je crois, bien sympa le Nain, je les aime bien moi.
- ah oui, ben tu l´aimeras peut être moins quand tu sauras ce qu´il a dit sur les Béornides, soit disant que vous vous transformez en Ours parce que vous savez pas utilisez vos mains pour manger alors vous utilisez vos griffes d´ours, c´est plus facile pour des grands idiots comme vous, c´est ce qu´il a dit mot pour mot.
- groooonnnnn !!! je vais le lancer si haut qu´il va retomber direct dans les montagnes au milieu des gobelins."
Piedtendre regarde partir son ami furieux avec un sourire malicieux "chouette, va y avoir du lancé de Nain".

[Piedtendre]

Étrange compagnie et Compagnie, IIème partie, les rencontres.




Du travail naît l’amitié.



Me voici sur la route, la grande route de la découverte, au revoir mes anciens, mes amis, ma terre d’enfance. Mes pieds me mènent vers l’aventure, le long de l’ancienne Route de l’Est je me dirige vers les Collines aux Tours, mystérieuses et impénétrables, je les observe craintivement de loin, oserais-je vaincre ma peur et aller vérifier les légendes qui courent sur ces lieux ? plus tard peut être, car ma route va au sud vers une vieille mine naine des Montagnes Bleues. Du haut d’une colline une vision hallucinante m’attend, la mer, étendue infinie de couleurs qui se marient entre ciel et océan, quel spectacle !



Me voici à la porte de l’atelier, le vénérable Dorin me dévisage attentivement, je voudrais être minuscule, il me demande des nouvelles de Sam « le philosophe » son cher ami tailleur de pierre de Scary. Dorin fut son maître, maintenant à moi de recevoir son enseignement. Je découvre l’atelier, des pierres jonchent le sol, des blocs bruts, des morceaux taillés, colonnes et chapiteaux, linteaux de porte, tables, cheminées, … Quel spectacle !



Me voici au travail, les outils chantent, les éclats volent, les moulures apparaissent, les pierres s’assemblent. Je m’immerge corps et âme dans le travail, Dorin me guide avec sagesse, un autre Nain reçoit ses leçons, il reste dans son coin d’atelier et ne parle quasiment pas, taciturne et discret. Un jour Dorin nous emmène visiter les zones d’extractions de la mine, les filons de minerais où les pioches des nains cherchent le fer ou le cuivre, en d’autres lieux certains espèrent trouver des cristaux précieux et enfin nous arrivons aux bancs de pierre de taille, quelques carriers jouent du pic en cœur, des blocs naissent du front de taille. C’est la première fois que je vois briller l’œil de mon camarade mystérieux, Thror ne se tient plus, il observe, touche, tapote partout, regarde les filons, la roche, les outils. Je sens qu’il est dans son élément, la mine est son univers, enfin il est vivant, il me parle de ses connaissances, de sa passion. Je suis surpris par cet enthousiasme communicatif, au milieu de ses cailloux nous voici lancés dans une discussion effrénée entre Dorin, Thror e moi. Quel spectacle !



Me voici prêt à repartir, après quelques mois de travail, de sueur et de courbatures le métier est bien ancré en moi à présent. Je me suis perfectionné grâce à Dorin et à Thror, nous avons extrait des pierres, forgé des outils, coupé du bois d’ouvrage, taillé des pierres et dessiné de nombreux plans. J’avais un métier, j’ai découvert un univers.
Dorin a su nous retransmettre son savoir et son humanité, des valeurs nobles qui nous ont ouvert l’esprit. Petit à petit, à force de travailler ensemble avec Thror, nous sommes devenus de grands amis, même si nous sommes des petites gens ! C’est donc à deux que nous décidons de reprendre la route, Thror voudrait trouver les Portes de la Moria, loin à l’est, je pourrais lui faire découvrir la Comté en chemin, et nous poursuivrons par Bree et Tharbad d’après ce que nous a indiqué Dorin. Nous ne savons pas comment le remercier, mais nous lui promettons de revenir lui raconter nos découvertes.
Nous voici sur la route, Thror et son lourd équipement, son marteau de forgeron et son bouclier orné de runes, et son air renfrogné. Et moi avec ma besace, mes outils, mes casseroles et ma bonne humeur, fumant nos pipes en suivant notre chemin. Quel spectacle !



Récit d´un Hobbit sur les routes, Tim “Piedtendre” Lamoisson.

[Piedtendre]

je sais il n'y a toujours pas de grosse baston, mais là c'est pour m'aider à rentrer dans des persos, avec de l'historique c'est bien mieux.

c'est marrant de jouer à l'écrivain, la suite arrive.

bientôt du sang ? va savoir

[Anngelle Silverstar]

Trés belle prestation en tous cas pour un hobbit écrivain

je pense que l'on ne peut qu'aimer

[Piedtendre]

Étrange compagnie et Compagnie, IIème partie, les rencontres.


Pour une pomme.




Reprenons les choses à leur début, de retour dans une petite auberge près de l’ancienne Tharbad, Tarannon de Tartascin captive l’assistance par un de ces longs discours dont il a le secret, jusqu’à ces mots malheureux :

« - et j’espère rencontrer en chemin ces mignonnes créatures dont parle la légende, des moitiés d’humains ou des gentils gnomes des collines … Aïe ! Qui m’a jeté cette pomme à la tête, qui ? »

Tarannon furieux scrute le bar et les tables en cherchant le coupable, quelques personnes se retournent pour regarder au fond de la salle, suivant leur regard il découvre une chose étonnante, un nain et un enfant attablés devant de grosses chopes de bière et fumant la pipe tranquillement. Mi furieux, mi curieux, voici Tarannon fonçant vers le nain :

« - qu’est ce que c’est que ces manières, monsieur le nain, votre pomme était-elle si mauvaise que vous avait préféré me l’envoyer à la figure ?

- mrgbrrrum …

- vous dîtes ?

- rrrrrurmmm

- il dit qu’il ne mange pas de pomme, précise l’enfant assis à son côté.

- toi gamin, ne te mêles pas de ça.

- quel malpoli celui-là !

- rgmrmm

- il dit que vous l’avez bien mérité parce que vous dites des bêtises, et je suis d’accord avec lui.

- tu vas goûter de la fessée si tu continues le gosse.

- bon c’est fini oui, tu vas goûter de mon poing grossier personnage. La pomme c’est de moi et je ne suis pas un gamin, je suis majeur et tu vas apprendre à être poli.

- tu oses me menacer, morveux tu vas le regretter … »

S’ensuit un formidable foutoir combatif, une baffe vole mais trop haut, en retour un poing s’enfonce dans un estomac, un pied velu écrase des orteils trop fragiles, une bière rate sa cible et se renverse parmi des clients très mécontents qui se jettent à leur tour dans la mêlée, un gros poing de cuir dur aplati un pif trop proche, un soulier ferré pose son empreinte sur une jambe malchanceuse, puis les bras et les poings se multiplient, les coups pleuvent, les gifles fleurissent. Finalement la vindicte populaire jette à la rue nos trois protagonistes quelque peu assommés à coups de chaise et autre mobilier.

Tim et Thror (car c’est bien eux) se relèvent péniblement :

« - grumpf … on a morflé là.

- tu l’as dis, j’ai la tête comme une pastèque.

- et moi alors, j’étais innocent de tout sentiment belliqueux et me voici amoché, sans abri pour la nuit à cause de vous.

- de nous ? ne recommence pas, attention. Il y a une grange qui nous attend à la sortie du village, nous pourrons nous y reposer tranquillement.

- avec vous ! je ne vous connais même pas !

- justement, je me nomme Tim Piedtendre, Hobbit des Hauts Blancs et voici mon ami Thror le Taciturne, nain des Monts de Fer.

- quoi, Hobbit ? Serait-ce vrai alors la légende sur les demi-hommes …

- Hobbits s’il te plaît, viens avec nous, je te raconterais notre histoire, mais quand toi aussi nous auras dit ton nom…

- d’accord, évidement, mais comment … puis pourquoi … »

Clopinant et gémissant notre trio inhabituel se dirige vers son abri de fortune, s’en allant lier les fils du destin qui savent transformer une rencontre bien mal entamée en un heureux hasard et une belle amitié.

[Piedtendre]

Étrange compagnie et Compagnie, IIème partie, les rencontres.


Héritage.

Chapitre I – Premier protagoniste :
Notre héros, Gronde le Beornide, est assis devant sa grande assiette en bois chargée du festin de ce soir, feuilles de salade, baies des bois, racines diverses, saupoudré de ses herbes aromatiques préférées, pas de feu car on ne brûle pas du bois pour rien. Autour de lui la forêt de Hollin, des yeux timides observent à l´au-rée des arbres, d´autres animaux plus curieux participent directement au débat entamé.
« - c’est vrai quoi, j’en ai croisé des gens depuis mon départ de la forêt noire, j’en ai vu des choses en chemin, j’en ai observé des animaux dans les forêts, les plaines, les montagnes, mais rien, … rien qui puisse m’aider à me comprendre, à accepter ça. Qui me dira pourquoi je me transforme en ours, pourquoi je dois vivre ça et comment l’arrêter. »
Un écureuil qui l’écoute en grignotant une coquille de noix, s’interrompt et le regarde attentivement d’un air triste et compassionné.

Chapitre II – Deuxième protagoniste :
Elwhin s’approche des ruines le plus calmement possible, son cœur palpite à toute vitesse, les impressions se bousculent dans sa tête. Les voici enfin, les fameuses ruines d’Ost-in-Edhil, terre des plus grands orfèvres elfes, les Gwaith-i-Mírdain, terre des plus belles créations, grâce à leur connaissances et au Mihtril amené des mines de la Moria par le peuple de Durin. Ce fut une période faste qui culmina avec la création des Anneaux de Pouvoir. Celebrimbor, peut-être le plus grand orfèvre elfe après Fëanor, son grand père, forgea les trois grands anneaux elfes, Narya, Nenya et Vilya. Mais la trahison de Sauron déclencha une guerre qui vit la destruction de la ville et la fin des Gwaith-i-Mírdain.
Ost-in-Edhil n’est plus, mais ses ruines sont chargées d’histoire, ses pierres conservent de vieux secrets, murmurent de vieilles légendes et se lamentent d’un temps béni. Elwhin pénètre respectueusement dans la vieille ville, observant les traces du passé il ressent en son fort intérieur le poids de l’histoire, il se promène et s’imprègne de ce lieu si puissant. Le temps passe, sans qu’il ne s’en aperçoive les jours s’égrènent, en ballade, écoute, méditation, et chants doucement entonnés à la gloire des grands forgerons.

Capitre III – Une révélation :
Elwhin est plongé au plus profond de ses rêves, il ne dort pas, il n’est pas éveillé, simplement il ressent, il communie avec la mémoire de son peuple qui réside dans ces pierres. Le voilà déambulant parmi les ruines, puis marchant dans une rue débordante d’activité, des maisons magnifiques, des elfes joyeux, des nains de fière allure, de la musique flotte dans l’air. Le voici dans un atelier, des ciseaux sculptent des ornementations d’une grande finesse dans du Mithril étincelant. Puis il se trouve dans une large forge, il sent la chaleur intense des puissants feux, un grand et noble elfe frappe sur son enclume, un pouvoir immense émane de la scène. Elwhin frémit en reconnaissant le forgeron, Celebrimbor accomplissant un de ces trois chefs d’œuvres qui changeront le cours de l’histoire.
Mais quelque chose le dérange, il ne sait pas quoi, alors Celebrimbor se retourne, le regarde fixement et intensément, les yeux emplis d’une tristesse infinie, des larmes coulent sur ces joues, il prononce enfin ces mots qui resteront à jamais gravé dans l’esprit d’Elwhin :
« Maintenant, je sais ce qu’il en coûtera »

Chapitre IV – Discussions :
Gronde et Elwhin errent autour de la cité en ruine, perdus dans leur pensées, troublés par leurs interrogations, chacun essayant de comprendre son rôle ou sa place dans ce monde.
Au détour d’un monticule rocheux les deux étrangers se retrouvent brusquement face à face, de surprise ils restent paralysés de longues secondes, prêts à réagir au moindre signe agressif. Enfin Elwhin réalise qu’il a déjà vu cet homme immense au regard perdu.
« Heureuse rencontre, ami, et nouvelle rencontre, il me semble vous avoir croisé en même temps qu’un nain sur un chemin au pied des Monts Brumeux voici quelque temps …
Elwhin est mon nom, et le votre ? »
Gronde ce détend à son tour en écoutant la douce voix de l’elfe,
« Effectivement ça me revient, faut dire que croiser un elfe ça s’oublie pas mais c’est difficile de vous reconnaître, vous vous ressemblez tellement …
Moi c’est Gronde »
Elwhin sourit à cette remarque peu aimable mais sincère, l’ambiance se transforme en peu de temps, la franchise et la simplicité de l’un allant avec l’amabilité et la curiosité de l’autre. Il ne faut pas longtemps pour qu’ils se retrouvent autour d’un repas forestier à discuter amicalement.

Chapitre V – Héritage :
Nos héros, Elwhin et Gronde, sont assis devant une grande assiette en bois chargée du festin de ce soir, feuilles de salade, baies des bois, racines diverses, saupoudré de leurs herbes aromatiques préférées, pas de feu car on ne brûle pas du bois pour rien. Autour d’eux la forêt de Hollin, des yeux timides observent à l´au-rée des arbres, d´autres animaux plus curieux participent directement au débat entamé.
« - C’est vrai quoi, tu ne te changes pas en oiseau ou en nain quand tu t’énerves, pour devenir un monstre.
- tu n’es pas un monstre Gronde, tu es porteur d’un héritage. Un héritage très important de plus, des générations de Béornides ce sont consacrées à protéger la vie, tu dois le comprendre et accepter cet héritage. Ce peut être un fardeau lourd à porter mais aussi un don merveilleux.
- merveilleux ? Faire peur à tout le monde !
- penses-tu vraiment faire peur à tout le monde ? regarde autour de toi … »
D’un seul coup le petit écureuil occupé à piller des miettes de repas dans les poches de Gronde se retrouve au centre de la scène, fier de cela il se brosse rapidement pour faire ressortir le beau roux de son pelage.
« - Alors crois-tu être un tel monstre ? les animaux t’adorent, et si tu t’acceptes toi même les hommes t’aimerons aussi.
Ton héritage est très spécial mais ce n’est pas une tare, le mien d’héritage pourrait te paraître plus léger, mais le destin des elfes est un fardeau que nous portons tous les jours. »
Le regard d’Elwhin s’assombrit tristement et se perd au loin, des images défilent. Le terrible serment de Fëanor, les fratricides entre elfes, le Silmaril sur la couronne de Morgoth, et le regard de Celebrimbor, … ce regard qui le hante. Elwhin aussi le sait, cet héritage il sait ce qu’il en coûte.