Un si joli village

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« Et je vous souhaite tout le malheur du monde, et que quelqu’un vous tranche la main. Que votre chemin n’évite pas l’ombre, qu’il brille de haine au quotidien »
Petrovitch fredonnait cette chanson qu’il avait entendue dans sa jeunesse par un groupe kislévite. Il marchait d’un pas lent et méthodique serrant sa hache Peste. Depuis sa désertion de l’armée kislévite, il savait qu’il devait éviter les patrouilles de ses anciens alliés afin de remonter vers le nord.
Sa blessure à la jambe ne le faisait plus souffrir mais elle suintait de pus. Il se sentait différent depuis sa blessure et le massacre de son ancien régiment. Il lui semblait que chaque blessure que faisait Peste la rendait plus acérée mais aussi semblait lui rendre des forces. Le lendemain de l’escarmouche, sa blessure à la cuisse semblait saine. Depuis il n’avait ni blessé ni tué quelqu’un et sa blessure de nouveau semblait se gangrener.

C’est alors qu’il vit une fumée dans le lointain peut être à un ou deux kilomètres devant lui. Cela pouvait être une ferme isolée soit une bourg avec un semblant de milice. L’un dans l’autre, le bourg avec une milice semblaient quand même plus dangereux.
Au détour du virage, il tomba nez à nez avec un pauvre homme qui berçait un enfant. Celui-ci portait sur son torse une marque de hache visiblement celui qui l’avait tué avait eu du mal à décapiter le corps. Petrovitch pesta intérieurement. Un autre homme le précédait. Relevant l’homme, il lui coupa l’oreille avec Peste lui soufflant sa mauvaise haleine au visage. Petrovitch lui susurra à l’oreille « fuis, fuis vers le hameau le plus proche, si je te recroise je te tue, larve » Petrovitch le lâcha, le laissant retomber dans la poussière avant de reprendre sa marche.
Petrovitch se mit à caresser sa lame en marchant. Il savait qu’il avait bien fait de le laisser en vie mais la lame lui parla. Les mots de la lame semblaient se gravait dans son esprit.
« Pourquoi ne lui as-tu que coupait l’oreille, lâche ? J’avais faim, je voulais me repaître de son âme de suite … rattrapes le !! Tue le !!!
- Tais toi, je ne sais que trop bien que tu lui as transmis une maladie quand je lui ai coupé l’oreille. Il va aller la transmettre aux autres patelins et toutes ces âmes seront pour grand Père Nurgle
- J’avais Faim !! entends tu ? Faim !!! »

Petrovitch commença à avancer vers le village, gisait sur le bord de la route des paysans la plupart plutôt mort. Il acheva les quelques paysans encore en vie. Lorsqu’il vit devant les premières maisons un grand gaillard un peu hagard une hache plein de sang dans les mains qui cherchait à enfoncer une porte. A ses pieds, traînait un sac plein de têtes. Un mouvement attira son attention derrière les maisons. Pressant un peu le pas, il intercepta la famille qui sortait par derrière. Tuant le père, la mère, il se décida à laisser les enfants en vie avec juste une estafilade avant de les laisser fuir. Peste rugit de plaisir.

S’approchant de l’entrée, il se mit à coté du gars. La porte cédait sous son dernier coup de hache. L’autre ne perçut pas de suite sa présence trop occupée à crier
« ils sont morts..
- TUE ! MUTILE !! BRULE !!!
- Ils ne sont plus dedans, je les ai tués derrière.
- Du Sang pour le dieu du sang !!!
- Ce que les champions de Khorne peuvent être tarte parfois»

Petrovitch bloqua avec Peste la simple lame du paysan qui se voulait étre un champion de Khorne. Il sentit de la force dans l’arme. Alors que les deux démons emprisonnés se jaugeaient avant que leurs armes ne retombent, Petrovitch jaugea l’homme. Il était clair qu’il n’avait pas l’expérience des armes mais il avait une musculature plus qu’impressionnante. Petrovitch lui laissa reprendre son souffle tout en gardant sa lame coincée.
« Ecoute mon gars, je te propose un truc, on va faire route ensemble alors tout ce qui est de ton coté de la rue est pour toi, tout ce qui est du mien est à moi. On a des amis dans le nord alors on va y aller
- TUE !!
- Oui ça va j’ai compris …
- Je tue mon coté.
- C’est le plan »

Finalement, Petrovitch ne s’attendait pas à trouver un allié dans ce village. La journée ne s’annonçait pas si mal en fait, un nouvel allié, des âmes récoltées.
c'est assez original et bien loin des histoires trop sérieuses que l'on a l'habitude de lire... rafraîchissant !!

Citation :
« Et je vous souhaite tout le malheur du monde, et que quelqu’un vous tranche la main. Que votre chemin n’évite pas l’ombre, qu’il brille de haine au quotidien »
Arf
Citation :
Publié par Ashen-Shugar'
J'ai bien aimé aussi.

La fin est particulièrement savoureuse avec le troll a peine déguisé des serviteurs de Khorne (En même temps, c'est tellement vrai )
en fait c'est pas vraiment un troll, j'ai essayé de lier l'univers aux nouvelles qui ont été écrites sur ce forum
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