Un petit écrit ...

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Ecrit pendant la pause déjeuner ce midi au boulot



Ruisselant, la pluie s’évanouit dans une gouttière infestée de mousse et autres déchets de la vie urbaine. Elle s’écoule dans le tumulte orageux qui surplombe son triste et lugubre appartement. Assis en tailleurs, la tête enfouit dans ses fines mains, il se perds dans la mélodie perpétuelle d’un goutte-à-goutte symphonique. Le clapotis lui rappel cette perfusion tant de fois posée puis retirée. Il est malade, ces mots le martel, le tiraillant entre rage et désespoir. Ce mal qui le ronge à nouveau. Ce mal qui l’obsède et le détruit à petit feu. Ce feu qui l’embrase de sentiments nobles, essaie maintenant de le rendre fou.


Recroquevillé sur lui même, il attend – insatiable impatient – dans une méditation impossible. La sagesse ne parvient pas à reprendre le dessus… Sa maladie l’empoigne avec autant de force qu’il peut avoir de tendresse. Irrémédiablement il essaie de se convaincre, seul il se parle en tant qu’ami. C’est un dédoublement médical, comme si une part de lui-même cherchait désespérément à guérir l’autre. Aujourd’hui elle réussi à prendre le dessus comme pour repousser avec bravoure les assauts répétés de son cerveau malade. Oui, malade !



Psychiatriquement il souffre d’une jalousie interprétatrice. Tout retard, toutes inhabitudes deviennent un fléau meurtrier pour son cœur. Conscient de ceci il n’arrive pas à la maîtriser. Outrepassant la raison, insidieuse cette maladie le ronge dans une longue torture. Crescendo celle-ci le pourfend.



Elle, celle qui a pris tant de place dans son cœur, est pourtant si digne. Comment peut-il imaginer qu’elle le trahira. Comment peut-il douter de sa sincérité. C’est bien ce mal qui le fait douter. Peu à peu il revient, tel un damné d’entre les morts, à une réalité plus consensuelle. Elle lui donne tellement, ce que d’autres non d’ailleurs pu ou su faire. Est-il un éternel insatisfait ? Pourtant non, il a enfin avec lui ce qu’il pourchassait avec tant d’ardeur : de l’amour. Puisse être possible que sa raison comprenne enfin ceci ?



Il est temps pour lui de réfléchir à tête reposée. La cigarette crépite et sa paranoïa s’envole dans une fumée aussi fine que délicieuse. Pourquoi se pose-t-il autant de questions ? Pourquoi se fait il autant de mal alors qu’il est si heureux : « Tu ne vas tout de même pas tout gâcher alors que tu as attendu depuis si longtemps » lui souffle alors son subconscient. La voix de la raison pense-t-il alors. C’est vrai qu’il patienta pour ainsi donner son tout son amour à quelqu’un qui le méritait. « Et elle le mérite tu les sais bien » déclara-t-il à haute voix.



Il repensa alors à ces moments partagés : de séductions et de tendresse mêlés. Comment peut-il faire fit de tout ceci. Il se demanda alors comment peut-il être aussi changeant. Comment parfois sa névrose psychique peut avoir autant le dessus. En quelques dizaines de minutes il avait changé. Ce mal infâme s’était retiré.

Etendu sur le matelas humidifié par l’angoisse des minutes passées, il sourirait : heureux d’avoir repris le dessus. Heureux d’être ainsi considéré. Néanmoins il savait que cette jalousie tentera une énième fois de la submerger. Mais il serait la… La pour l’affronter. Et si elle était avec lui, il serait alors tel Attila : invulnérable.



L’esprit embrumé par ces moult et métaphysiques questions, il s’empressa de s’attaquer à la source de ce problème. Pourquoi est il ainsi rongé ? Devant cette question subsidiaire, une seule réponse semblait se dégager. Il n’avait pas confiance en lui. Tel l’orphelin, il s’est souvent senti abandonné. Théoricien du désespoir amoureux, sa seule réussite fut son premier amour. Depuis il vivait amourettes et passions sans lendemain. La couleur de l’échec reflétait sa téméraire jalousie. Mais cette fois ci, plus encore que les autres fois, il la repoussera au plus profond de son être. Il ne laissera pas ce sentiment destructeur menacé une fois de plus son idylle. Même enfoui il savait pourtant qu’elle serai présente mais dans un seul but et certain : lui rappeler qu’il éprouve tellement de choses pour elle.





(edit : si ce sujet doit être mis dans la bibliothèque du bar foutez le avec celui erqz0r mon ancien pseudo ) ty
J'avoue j'ai lu et j'ai pas trop aimé.

On dirait que tu cherches à éblouir par ton vocabulaire et non raconter une histoire, enfin c'est un style.

PS : je cherche pas être méchant juste dire ma pensée après la lecture.
Je ne cherche pas à faire un étalage d'un vocabulaire que je n'ai pas. Je ne raconte pas d'histoire comme d'habitude c'est un bidule à prendre, à lire, à réfléchir (j'espere) avec ses tripes.

Enfin je sais pas. J'peux pas vous éclairez la dessus.
Citation :
Publié par mélancolia
sincèrement j'ai lu et j'ai vraiment bien aimé..je trouve ça plutôt bien écrit j'aime surtout la fin un peu la révélation de ce mal..éh bien continu!!
Marchi
Merci merci merci arretez vous allez me faire rougir

Je ne veux pas en faire mon métier car je ne crois pas avoir un certain talent mais j'essaierai de bosser dans un milieu ou je pourrais écrire.
Tu as un bon style mais par contre l'histoire en elle même est, excuse moi, sans interet.
C'est dommage.
J'aime beaucoup le premier paragraphe, il nous plonge directement dans une ambience triste, mélancolique.

Voltaire disait : "L'écriture est la peinture de la voix".
Alors fais comme si tu peignais un tableau, et surtout essaye de ne pas le surcharger ...


Très @micalement,
Charles.
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