[actu] Article GameSpy 02/08 (traduit)

 
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Une preview RP très sympa à lire donnant une idée des premiers pas d'un biomek dans le monde d'AutoAssault

http://pc.gamespy.com/pc/auto-assault/637558p1.html

C'est en anglais et pas de traduction dispo pour le moment par contre

J'ai vu l'info nul part ici, j'espère qu'elle a pas déjà été posté : p



[( Tchey ) : titre édité pour signaler la traduction]
Si on met pas les humains c'est juste pour pas que tout le monde y vas
Franchement vous préférer quoi: un bon tank lourd, ou un Hummer rouiller avec des barres de metal sur le capot
Il est temps de faire le boulot pour lequel je (ne) suis (pas) payé. Je n'ai pas traduit les noms propres, et j'ai interprêté certains passages dont les tournues me semblaient difficiles à retranscrire en français.

Première partie (sur deux) :

GameSpy publie un article de quatre pages, en anglais, dont la forme est intéressante. On peut y lire le récit d'un Biomek depuis ces premiers pas, de façon RolePlay, tout en étant informatif. Fidèle lecteur anglophobe, réjouis-toi, car en voici une traduction :

Citation :
Auto Assault: A Life in the Wasteland (PC)
A Biomek Mastermind comes of age in the world of Auto Assault
By Allen 'Delsyn' Rausch | July 28, 2005

Qui suis-je ? Ho, j’ai un nom, « Illyana », mais ça ne décrit pas vraiment qui je suis. Notre nom, ceci dit, est le premier, le dernier et l’unique véritable choix qu’un Biomek ait. Ils nous demandent d’en sélectionner un quand nous choisissons notre profession. J’aurai pu être un Exterminateur je suppose. Il y a quelque chose de viscéral à être un guerrier de première ligne, écrasant nos ennemis sous les roues de nos monstrueuses et mortelles machines. Pas beaucoup de réflexion bien sûr, mais peu de chance de se laisser aller à la mélancolie non plus. Cybertek ? Peut-être. L’attrait de la réparation et du support est grand. Je n’ai même pas considéré devenir Maraudeur. Tous les Biomeks ont leurs problèmes bien sûr, mais cet éclat particulier dans les yeux de nos forces spéciales de reconnaissance me fait dire que les Maraudeurs sont les plus atteint. Il ne restait donc que Stratège : un tacticien, un penseur, un commandeur, et un maître d’une douzaine de servants robotiques différents, allant du drone laser au Mek léger.

Ai-je une mère ? Un père ? Un animal domestique ? Est-ce pour cela que je suis devenu Stratège ? Est-ce que cette mini-armée d’intelligences artificielles est un substitue à quelque chose que je n’ai jamais eu, ou dont je ne me souviens pas ? Est-ce que « Illyana » est un reste de mémoire d’un enfant des Pikes ou des Scavs, enrôlé comme « volontaire » pour venir grossir les rangs Biomeks ? Ces questions ne sont pas autorisées lorsque l’on est Biomek. Votre vie commence lorsque vous entrez pour la première fois dans un véhicule et devenez un guerrier pour le race. C’est la première chose dont je me souviens vraiment. Moi, au volant de mon premier véhicule de Stratège, conduisant jusqu’aux portes de Damnation Avenue, et demandant assistance pour commencer mon entraînement. L’officier avec qui j’ai parlé souhaitait d’abord que je me familiarise avec les contrôles du véhicules et l’utilisation des armes. J’étais bon pour aller tuer une poignée de Osterrakes, une espèce d’autruche dont on se nourrit. Celles-ci étaient contaminées. C’est cette mission qui m’a fait ressentir pour la première fois « la rage ».

(Note : tous les MMOG requièrent une zone de tutorat (ndt : une zone de noob…) où les joueurs peuvent apprendre en douceur les éléments essentiels du jeu. Les premiers MMOG ne proposaient pas de tutorat et lançaient les joueurs dans le jeux sans qu’ils ne sachent quoi et comment faire. Damnation Avenue est plutôt bien étudiée et introduit les principaux éléments de gameplay, comme l’a fait World of Warcraft. Si vous êtes effectivement dans une zone de tutorat, vous ne nous sentez pas « noob ». Dès la première mission, grâce au texte qui l’accompagne, vous vous sentez utile. En étant Biomek, on attend de vous que vous contribuiez immédiatement à l’avancée la race, et c’est ce que vous faites. Enfin, c’est un lieu sécurisé où vous apprendrez à conduire, accomplir des quêtes, combattre et collecter des objets (ndt : loot).

Tuer les Osterrakes fût une délivrance. Pour un moment, j’ai pu libérer cette haine retenue que je ressens constamment. Tandis que mon pouvoir et mes compétences croissaient, je découvrais que la vie du Biomek reposait en partie sur sa capacité à canaliser cette haine au travers d’activité bénéfiques pour la race. La haine, voyez-vous, est notre caractéristique première. Nous haïssons le monde, dans toute son infinie diversité (ndt : la phrase suivant me pose problème, je zap). Si un élément peut être incorporé à l’existence Biomek, nous le faisons. Si ce n’est pas le cas, nous détruisons cet élément. En quittant Damnation Avenue, j’ai été assigné à Fort Logan. C’est l’une de nos plus grandes villes, située au à l’extrême nord-ouest de Scrap Valley – ce que les humains nomment Highway 89.

Humains ! Le mot a un goût de cendres dans ma bouche. Tout comme « Highway 89 », nous ne définissons pas notre pire ennemis avec son propre titre. Quand on y pense, nous sommes tous des « humains », même les Mutants. Les Scavs, Thugz et Pikes sont les restes pathétiques de cette race restée à la surface pendant la Grande Trahison. A présent, ils vivent comme des cafards sur les os du vieux monde., si l’on peut appeler ça vivre… Malades, contaminés, ils sont dangereux . Ils collectent les débris du vieux monde et créent de machines de guerres, certaines impressionnantes, et ils construisent des camps comme autant de fourmilières, un peu partout. D’ailleurs, mes premières missions à Fort Logan furent de détruire les barricades, tours, silos et habitations pour repousser Scavs et Pikes des limitent du Fort. Ils sont comme les insectes. Le meilleurs à espérer d’aux est qu’ils ne se répandent pas partout.

Les traîtres, c’est une autre histoire. Ils sont les descendants de ceux qui nous ont abandonné, nous laissant à la surface lorsqu’ils déclenchèrent l’holocauste pour détruire les Mutants. Nous étions leurs fils, et leurs filles, nous étions leur armée et leur police ! Ils nous ont demandé de détruire l’infestation des Mutants, et ne furent pas assez patient pour attendre les quelques années que demandait l’exécution du programme. Ils avaient mieux. Ils essayèrent de nettoyer la surface de la planète pour tout recommencer. Ils échouèrent. A présent, ils ont émergé de Ark 1, et ils essayent de rétablir une race humaine « pure ». Cela ne fonctionne pas ainsi. Ils sont le passé. Les Mutants sont pratiquement des abominations. Nous, sommes le futur.

(Note : NetDevil, développeurs de Auto Assault, pense qu’il est primordiale d’avoir une histoire riche à découvrir dans un MMOG. Ainsi, l’introduction à l’histoire est extrêmement basique. Quelques centaines d’années auparavant, des extra-terrestres ont tenté de terra-former (ndt : on devrait plutôt dire ET-former) la planète, causant des mutations étranges sur une partie de la population. Les Biomeks étaient une force militaire créée pour détruire ces mutants. Alors qu’ils n’y arrivaient pas, les humains survivants s’enfouirent dans des bunkers souterrains et lancèrent une attaque massive nucléaire, pour ne ressortir que quelques années avant le début du jeu. Ils découvrirent que Biomeks et Mutants n’étaient pas détruit et survivaient dans un monde totalement changé. L’histoire de base met donc en place les trois factions, le conflit qui les sépare, et propose un squelette sur lequel viendront se greffer de très nombreuses missions qui développeront l’histoire.
Alors que le joueur peut simplement choisir une mission et l’accomplir sans se soucier de l’histoire, ceux qui s’y intéresseront pourront découvrir un univers réellement complexe et nuancé. Personne ne joue le « bon » ni le « mauvais » rôle. Les histoires entraîneront le joueur au travers du monde, croisant et englobant d’autres histoires qui augmenteront la compréhension globale du monde, sans parler des récompenses pécuniaires et matérielles. En fait, Fort Logan propose une série de quêtes qui vous demanderont de collecter des objets dans le monde pour ne recevoir aucune autre récompense que celle de découvrir une partie de l’histoire des Biomeks.

Srap Valley est l’une des zones les plus pacifiées parmi celles que nous contrôlons. Cela ne signifie pas que la paix règne. Nous ne sortons jamais de notre véhicule en dehors des villes, personnes ne voudrait vivre ça. Tout ce que cela signifie est que le pouvoir de l’ennemi est comparativement faible. Mes premières missions furent de d’inspecter les environs, voir si les Pikes n’avaient pas d’activités inhabituelles. Le sabotage de l’équipement des stations de réparation tout au long de la vallée montre que les Pikes gagnent en assurance et suivent les paroles de leur prophète, Dustman. Au cours de mes investigations, j’ai dû remplacer un certain nombre d’équipement pour les stations de réparation, découvrir l’origine d’échos radar non identifiés, retrouver une douzaine de pièces d’équipement minier caché dans un campement de Pikes, et d’autres choses encore.

Tandis que j’enquêtais sur les Pikes, d’autres tâches demandaient également mon attention. Je devais découvrir pourquoi un si petit nombre de Pikes et Scavs « volontaires » survivaient dans le processus de « Biomekanisation ». Au moins 97% d’entres eux mourraient, et de ceux qui vivaient, une partie souffraient de ce que l’on appelle cyber-psychose. L’ancienne personnalité cohabitant avec la nouvelle identité des Biomeks, ils étaient incapables de devenir pleinement membres de la race. Ces malheureux sont appelés « Derelicts », et nous ne leur assignons que des tâches qu’ils peuvent accomplir. Ils ont même leur propre ville, Rust, située en hauteur dans les collines au centre de Scrap Valley. Plus au sud, TemperNet pose problème, et a tendance à remonter vers le nord dans ces tentatives pour nous éliminer.

TemperNet fût autrefois notre allié, à l’époque de l’Avant. C’était une force de police robotique, notre partenaire dans l’extermination de la maladie Mutant. Quelque part pendant l’holocauste, TemperNet devint autonome et décida que la vie organique était la cause de tous les problèmes. Le calcul était simple : pas de vie organique, pas de mutation. A présent, les virus de TemperNet infectent toutes les machines qu’ils croisent, utilisant des travailleurs robotiques pour construire des usines, qui construisent à leur tour des machines à tuer. TemperNet est profondément troublant pour un Biomek. Parfois nos ennemies pensent que nous ne sommes que des robots dénués de sentiments. Ils n’ont jamais rencontré un TemperNet Illuminator en combat. Les Biomeks sont meilleurs, quelque chose de bien plus qu’une machine, de bien plus qu’une vie organique : une fusion du meilleurs des deux.

Du moins, je le pense. Ou alors, je pense que je le pense.
Deuxième partie en court de traduction (dans l'après midi ce devrait être bon).
 

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