Naissance d'un bard

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[HRP]En arrivant sur Vana'diel pour la première fois, je me suis tout de suite demandé quel était le background du personnage, d'où il venait, pourquoi il était là, etc. Depuis je me suis rendu compte que c'est le joueur qui crée l'histoire du personnage. Désirant me mettre un peu au RP ces temps-ci j'ai donc décidé de créer une histoire et un passé à mon personnage. Les noms qui apparaîtront seront pour la plupart tirés de mes connaissances IG. Si toutefois l'un d'eux ne désire pas que son nom apparaisse dans la "fabuleuse histoire" de mon personnage qu'il me le dise, je transformerais son pseudo.
Trêve de blabla et place à l'histoire :[/HRP]


La Naissance d'un bard

I/ Le réveil

Aussi loin que remonte ma mémoire je n'ai pas connu mes parents. Il faut dire qu'elle ne remonte pas si loin que ça... En fait, le souvenir le plus ancien dont je me souvienne est lorsque je me suis réveillé en guenilles près de l'imposante porte de la cité de San d'Oria avec un mal de crane pire que celui d'un galka un lendemain de beuverie avec ses compères dans un bourbier de Port Bastok.




Mis à part mes « vêtements », si j'ose appeler ces bouts de tissu des vêtements, mes seules possessions terrestres n'étaient alors qu'une dague rouillée, 50gils, et un anneau gravé du blason du Royaume Elvaan. Aucun indice pour savoir qui j'étais ni d'où je venais. Juste le vague souvenir d'un cri de femme au loin : « Kurashuji....!!! ». Me voyant errer tel un vagabond, un garde m'interpella : « Eh ! Vous là ! Qu'est ce que vous faites ici dans cette tenue ? Cette zone est dangereuse ! Vous ne savez donc pas que les Orcs ont renforcé leurs positions ? » Quoi ? Quels Orcs ? De quoi me parle cet individu ? Me voyant perplexe et ne répondant pas à ses questions, il s'avança, la lance en avant, prêt à m'embrocher au moindre geste de travers. De toute façon, ce n'était pas avec ma dague que je comptait rivaliser, surtout dans l'état dans lequel j'étais. « Quel est ton nom ? » me demanda-t-il. Très bonne question...il venait de poser le doigt sur mon premier porblème. Je ne me souvenais même pas de mon propre prénom ! Soudain, le cri de la jeune femme me revint à l'esprit. Ne sachant ce que voulait dire ce mot, je décida d'en faire mon nom : « Kurashuji »




Après avoir réussi tant bien que mal à répondre aux questions de ce garde aussi qu'un taru en admiration devant le Star Sybil, celui-ci me laissa partir. Mieux encore, il me permis d'entrer dans la cité avec une lettre de recommendation. Il avait sans doute du me prendre pour un aventurier. De toute façon, ne me rappelant pas de mon passé, et n'ayant pas un sou en poche (c'est pas avec 50gils que je vais pouvoir ouvir une échoppe me suis-je dit) mon avenir allait sans doute être celui-ci. Je décida donc d'entrer dans la cité et de trouver ce « contact » dont m'avais parlé le garde. Une impression de déjà-vu s'empara de moi lorsque je franchis les larges portes du Royaume. Cependant, même si cette impression demeurait, je ne parvenais pas à me rappeler quoi que ce sois à propos de cet endroit.




San d'Oria est une ville animée. J'étais à la fois émerveillé et étourdit par tant de monde. Les gens ne savent pas marcher. Ils ne font que courir dans tous les sens ou rester assis sur des marches à attendre qu'on vienne leur acheter des objets. Me laissant porté par la foule, je ne tarda pas à arriver devant un étrange endroit autour duquel les badaud se pressaient comme des crawlers sur un taru qui aurait oublié sneak à Crawler's Nest. Demandant à un passant Hume, il m'expliqua qu'il s'agissait du coeur de l'économie de Vana'diel (le monde sur lequel je suis apparemment) : La vente aux enchères. Etant pressé par je ne sais quelle quête de la plus haute importance (sans doute dépecer quelques pauvres lapins qui ne lui avaient rien fait pour se faire coudre une cape ou une autre mission urgente) il me suggéra de m'adresser Veuldakar, un Elvaan réputé pour sa connaissance de la ville. Lorsque celui-ci vit la lettre du garde, il me fit dont d'un équipement d'aventurier standard (moche mais plus résistant que mon caleçon et mon petit haut moulant) et me permis d'obtenir un local où dormir dans lequel un serviteur m'attendrait. Je venais de devenir citoyen officiel de San d'Oria.
[HRP]Merci Tahilis Je m'étais dit que je ne continuerais mon histoire que si quelqu'un faisait un commentaire dessus. Donc voilà la suite [/HRP]


II/L'orientation

Après quelques temps passés à rester sans rien faire, à jouer aux cartes avec mon mog et à dilapider mes richesses en nourriture et boissons diverses (50gils je vous rappelle...), j'ai commencé à me dire qu'il faudrait que j'ai une activité plus lucrative (en fait c'est surtout le rire sournois du marchand en me voyant sans le sous pour le payer qui m'a fait prendre conscience de ma situation désastreuse...) Je me suis donc décidé à travailler...mais quel job pratiquer...je n'avais aucune qualification. Aventurier était un emploi qui me paraissait très intéressant, en plus, il me permettrait de voyager à la recherche de mon passé tout en gagnant ma vie. Bon, je serais un aventurier certes...mais quel genre ? Je suis alors allé au Centre d'Information et d'Orientation pour Aventuriers de San d'Oria. Au guichet se trouvait un galka aussi sympathique qu'une mithra au réveil (c'est dire...) qui me dit que j'étais un elvaan et donc que je n'avais le choix qu'entre warrior et monk...mouai, n'étant pas convaincu, je décida de faire un test : j'ai donc défié un taru avec son épée à 2 mains qui passait par là. Après un combat acharné d'environs 20 secondes (dont 10 par terre à lui faire comprendre que j'abandonnais), j'ai immédiatement compris que ce galka était aussi doué pour son travail d'orientation qu'un Gobbue pour faire de l'infiltration. J'ai alors demandé la liste des job au galka qui grommelais en disant que c'était moi qui n'étais pas doué. N'étant vraisemblablement pas fait pour le combat rapproché, je décida de m'orienter vers le soutien des troupes et ainsi d'embrasser la carrière de White Mage afin de parcourir le monde à la recherche de mon passé.


Une fois mon orientation choisie, il me fallait trouver un emploi, tout du moins une quelconque activité qui me permettrait de ne pas mourir de faim, car la magie blanche c'est bien joli, mais on n'a encore jamais vu un mage faire apparaître un steak par magie ! Je rendis donc quelques menus services aux habitant de la ville durant quelques mois afin de subvenir à mes besoins. Au bout de quelques temps, je devins reconnu au sein de la cité, au point qu'un jour, un garde m'interpella alors que je m'apprêtais à rejoindre la forêt pour porter un médicament à un soldat : « Vous êtes Kurashuji le mage blanc n'est-ce pas ? ». Un peu étonné d'avoir été reconnu de la sorte, je lui répondis par l'affirmative et lui demanda ce qu'il me voulait. « San d'Oria est une glorieuse citée. Malheureusement, le perpétuel conflit entre les deux princes rend le climat politique et militaire tendu. A tel point que personne ne semble se rendre compte que les orcs gagnent du terrain sur Ronfaure. Aujourd'hui encore, une carriole de voyageurs a été attaquée. S'il vous plaît Kurashuji, si même vous qui êtes dévoué à la citée ne faites rien pour les stopper, qui le fera ? » Face à un tel passage de pommade en règle, je ne pouvais rester de marbre, je décida donc d'aider le garde en détresse. Je venais d'accepter ma première mission en tant qu'aventurier officiel du royaume.
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