[Atelier d'écriture] Cadavre exquis Dofusien

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[Hrp]Voilà donc, en l'honneur de l'apparition de ces magnifiques villes que sont Bonta et Brakmar, je lance une tentative de Cadavre exquis, dans la joie et la bonne humeur.

Pour ceux qui ont tout compris ne lisez pas ce paragraphe, pour tout les autres ( ceux qui comprennent pas cette grotesque expression : cadavre exquis, lisez ! )

Le principe du Cadavre exquis est, pour ceux qui l'ignorent donc ,assez simple :
Un forumiste lance le début d'une formidable histoire, pour l'arrêter brutalement au moment de son choix.
Un autre membre du forum peut reprendre l'histoire là ou elle avais été laissée par son auteur pour la continuer et la relaisser tomber à un moment de son choix, pour qu'une autre personne la reprenne encore, etc...etc...

Bon bref j'espère que vous avez compris.

Quelques règles tout de meme à respecter, sinon ce serais trop facile :

- On évite les "et ils moururent tous dans d'indescriptibles souffrances", les " et il se réveillât en réalisant que tout ceci n'était qu'un rêve"...etc...

- Le personnage principal n'appartient a aucune guilde, n'a aucun supers pouvoirs, et ne peut donc pas faire 350 dégâts avec son " super ékipement de la mor ki tu" en gros on traite l'histoire d'un simple Pê-haine-ji

-Aucune reference à des personnages joueurs, simplement pour éviter les attaques personnelles, et empêcher aussi de développer l'égocentrisme de certains.

- pas de langage sms, pas d'anachronismes ( "wouah elle est trop belle ta caisse!!!" ) on reste donc dans l'univers définit par le Background de Dofus.

- Si vous sentez que vous allez pondre un texte relativement long, postez un message avec dedans : "texte en cours" que vous éditerez ensuite avec votre texte, pour éviter que quelqu'un ne poste avant vous gâchant tout votre long et dur travail.

- essayez de faire quand meme un minimum en longueur ( oui deux lignes c'est court. ) pour éviter que ça tourne au flood basique et inutile, un petit paragraphe suffira amplement.

- Faites vous plaisir et amusez vous.

-Je lance l'histoire.

__________________________________________________________

C’était par un beau et doux matin à Bonta que je le jeune Hesar s’éveillât de mauvaise humeur. Apres un déjeuner rapide et sans intérêt, notre jeune héros sortit de chez lui, et, éblouit par la blancheur des pavés de la ville, referma la vieille porte en chêne de sa maison.

Cela faisait quelques mois que Hesar avait décidé de s’installer dans la ville, quittant ainsi la morosité de la campagne Amaknienne, dans l’espoir innocent de vivre une vie plus trépidante et un destin plus intéressant.

Le jeune homme n’avait finalement trouvé qu’un loyer hors de prix, de la viande de bouftou et des tripes de sanglier avariée…

Garçon de boucher depuis quelques mois, sous la houlette du plus colérique, et sévère maître découpeur de viande de tout Bonta, Hesar pris logiquement la direction du quartier des bouchers en ronchonnant et traînant des pieds…
"Hé là, mais c'est Hesar !". Hesar se retourna pour tomber nez à nez avec Brutus, son ami chasseur. C'est grâce à lui qu'Hésar avait pu être pris comme apprenti boucher : Brutus lui fournissait la viande qu'il rapportait de ses chasses. Brutus était un iop : il fallait être aussi simplet qu'un iop pour s'amuser à chasser le croc gland dans les landes désertées du sud d'Amakna.
La vue de Brutus, réconforta un peu Hesar, le chasseur iop lui serra vigoureusement la main, ne manquant pas d'écraser quelques phalanges au jeune homme qui réprima sa douleur dans un etrange rictus.
- Comment ça va aujourd'hui, plutôt une belle journée non?
- Mouais si on veut...
-T'as pas l'air en forme petit gars, je te paye un verre à la taverne?
- non j'ai pas le temps, il faut que je fonce à la boucherie, ce sale grincheux de Naahr va encore passer ses nerfs sur moi si j'arrive en retard...
-Comme tu veux petit, passe une bonne journée quand meme !

Meme si Brutus avais l'air un peu rugueux, Hesar appréciait le Iop qui lui avais trouvé cet emploi qui, meme si il étais désagréable lui permettais de gagner un peu de Kamas, il regarda son ami chasseur s'éloigner et soupira vaguement...


pour Bloodh ne refais pas un nouveau message édite plutôt celui ou tu as mis : texte en cours
Aujourd’hui devait avoir lieu l’examen qui ferait de lui un véritable boucher : Naarh allait sûrement être d’encore plus mauvaise humeur que d’habitude. Avec sa chance habituelle, Hesar était tombé sur le pire sujet : les organes vitaux des dragodindes. Ces bestioles étaient montées complètement à l’envers et tous leurs organes se ressemblaient. En plus, à chaque fois, au moment de la dissection, Hesar ne pouvait s’empêcher de rire lorsqu’il croisait leur regard inexpressif : les dragodindes avaient les mêmes yeux globuleux que Naarh.
L’esprit perdu dans ses pensées, le jeune apprenti se retrouva face à la porte de service de la boucherie.
Voilà , il y était, Encore une fois il lui faudra passer la porte crasseuse souillée par les livraisons quotidiennes.
Ce jour encore de l’autre côté du lourd panneau de bois allais tonner la rugueuse voix de son maître de métier.

Hesard avança la main vers la poignée quand de l’intérieur se fit entendre :

- Mais qu’est ce que tu veux encore ?

la voix était celle de Naarh
Une voix inconnue répondait.

-Vous le savez bien mon brave , Artessi n’aime pas que l’on néglige ses services
-Mais j’ai déjà payé mon dû !
-Tsss , vous ne voudriez pas que votre échoppe …
-Bon ça va mais c’est la dernière fois.

Hesard , la main sur la poignée , attentif , hésitait à entrer.

-Allez , les affaires sont ainsi, ne faites pas cette tête boucher .

La main tourna la poignée, il ne pouvait être plus en retard, il devait entrer.
Un bref regard lui apprit que Naarh était seul. Il aurait pourtant juré avoir entendu deux voix...

Un dragodinde mort attendait sur le plan de travail. Son estomac se noua d'angoisse, il essaya de se rappeler à toute vitesse tout ce qu'il savait sur ces bestioles...

- "Hésar ! tu rêves encore ! J'en ai connu des bouchers, mais autant que toi, jamais ! ([HRP] je sais, je sors [/HRP])

- Pardon, maître.

- Au travail, montre-moi ce que tu sais !

- Oui, maître. Euh, maître ?

- Quoi ?

- J'ai ... vous ... non, rien".
Hesar sortit de la boucherie l'air dépité : l'examen c'était très mal passé :
Tandis que les autres apprentis avaient déjà découpés de beaux morceaux de Dragodinde, Hesaar s'était débattu avec ce qu'il restais de son animal : une masse informe de chair rougeoyante qui dégageais une épouvantable odeur de charogne, il en avais encore mal au coeur.

Naarh avais été encore plus sévère que d'habitude, après avoir hurlé sur quelques élèves,il avais mis Hesar à la porte, le visage crispé et la voix tremblotante.
Il n'avais pas osé lui demander qui étaient ces personnes et ce qu'elles lui voulaient, cela aurais sans doute aggravé son cas...

Le jeune homme pris donc une ruelle de Bonta,avec l'assurance d'avoir perdu son travail et la tête pleines de questions sans réponses...
La jeune vie d'Hesar s'était jusqu'à présent réduit à l'apprentissage de la boucherie. Vraissemblablement il n'était pas super doué pour cet art, mais avec Naarh comme maître, il pourrait sûrement s'améliorer, et surtout ne pas retourner dans sa campagne après un piteux échec.

Dans sa tête résonnait le nom d'Artessi. L'inconnu avait prononcé son nom, et Naarh avait semblé le craindre. Si il y avait un moyen de rentrer dans les petits papiers de son maître, et de retrouver sa place d'apprenti, c'était sûrement du côté de cet Artessi qu'il le découvrirait.

Mais ce nom lui était totalement inconnu. Néanmoins, d'avoir traîné pendant un temps dans les rues de la ville avait permis à Hésar de croiser pas mal de gens qui étaient des mines d'informations. Boolette le mendiant était l'un d'eux, et à passer son temps à faire des courbettes devant les gens pour leur soutirer quelques kamas, il connaissait beaucoup de monde. Le nom d'Artessi ne lui serait sûrement pas inconnu. Aussi Hesar se mit en route vers le quartier où Boolette avait l'habitude de trainer.
Boolette ne fut pas très dur à trouver : il traînait toujours dans le quartier des bijoutiers habituellement, où résidaient les plus fortunés.

"Bonjour, Hésar. Tu n'aurais pas une petite pièce pour un pauvre déshérité ?
- Bien sûr, Boolette. Dis-moi, toi qui connaît du beau monde, le nom d'Artessi ne te dirait pas quelque chose, par hasard ?"
Le visage de Boolette verdit, puis il se mit à jeter un coup d'oeil furtif alentour. Il attira Hésar dans une ruelle sombre.
"Ce nom n'est pas à prononcer à la légère, gamin, il peut signifier la mort s'il sort de certaines lèvres...
- Qui est-il ?
- Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas, cela vaudra mieux pour tout le monde."
Le jeune s’énerva quelque peu contre le mendiant.

- Mais ça me regarde .. Et tu sais, je suis un grand désormais je sais prendre soin des secrets.
- Pardonnes moi jeune Hésar mais j’en doute.
- Allez, ça va j’ai compris c’est un gars qui menace les commerçants de Bonta.
- Que sais-tu exactement jeune imprudent ?
- Bah, j’ai juste surpris une conversation. Il a pas l’air si terrible que ça ce Artessi pour faire faire ses commissions par un autre.
- Ne te contente pas de ce que tu as pu entendre mon petit.

Boolette pris le temps de regarder vers la rue principale, la rue était vide.

- Bon, je vais t’aider un peu gars.
- Merci Boolette.

Le mendiant resta à regarder étrangement Hésar.
Le jeune homme soudain paru comprendre et fouilla dans sa poche.

- Oui je vois ce qu’il manque.

Il sortit quelques petites pièces et les jeta vers le mendiant qui prestement les saisit au vol.

- Bon voilà, tu dois savoir que Bonta n’est pas tout à fait ce que tu as pu croire jusqu’alors.
- Ha ?
- Oui , Bonta est en réalité en proie à un grand fléau, la ville n’est que le jouet d’Artessi.

Au coin de la ruelle deux miliciens apparurent, Boolette fit silence.
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