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l'Histoire de mon personnage
L’histoire du Prêtre Marnot débute sur les terres de Lordaeron, sous le règne du vieux Roi Terenas.
Ca vie n’était ponctuée que de petits malheurs et surtout de grands bonheurs auprès de sa femme Cathlyn et ses deux filles, Arya et Sansa, dans le petit village de Haute Terre, dans le nord de Lordaeron.
Mais il eut bien fallu, qu’une ombre, vienne gâcher cela, au cours de l’année 622, le malheur frappa à la porte du village, sous la forme d’une cargaison de blé.
Ce qui semblait idiot au début ce révéla être un terrible fléau, famille après famille, le village fut décimé, et Marnot qui n’était qu’un simple Herboriste, ne trouva aucun remède, aucun breuvage, aucune potion capable d’empêcher la lente agonie des siens. Il vit ainsi amis, parents, femmes et enfants mourir, ne lui laissant qu’une maisonnée vide, quelques villageois survivants, et un cœur ravagé.
Mais, le Fléau ne s’arrêta pas là, car bientôt le village repris un semblant de vie, sous la forme de morts-vivants, tous les morts sans exception se relevèrent cherchant à dévorer les survivants, chacun dû donc faire face à ses plus proches parents et amis aux corps décharnés pourris par la mort.
Heureusement survint au village, une petite troupe d’une centaine de soldats du Roi Terenas, à leur tête, un Paladin de l’Ordre des Chevaliers de la Main d’Argent, ils étaient à la recherche, du Culte des damnées, les responsables du fléau.
Ils secoururent, soignèrent et consolèrent les quelques rares habitants survivants, dont Marnot, qui n’eut le courage, de voir les hommes liges du Roi, raccompagnés au trépas sa famille.
Ainsi prit fin une vie, qui se voulait aussi tranquille qu’heureuse.
S’ouvrit alors pour Marnot une longue route, aussi bien spirituelle (accepter la mort des siens), que physique, car il dû suivre le convoi Royal, resté en arrière était impossible, il s’exposerait aux quelques morts-vivants qui traînaient en bandes éparses.
Le chemin fut difficile car la paix lui échappait, lui qui venait de vivre une expérience des plus dramatiques, le revivait dans les yeux de chaque habitant de chaque village par lequel le convoi s’arrêtait.
La paix lui échappait, mais la haine, elle, était présente, bien ancrée en lui, grandissant, le rongeant comme le fléau dévorait la vie.
C’est ainsi, qu’un membre d’un Ordre étrange, adorateur de « La Mère » rejoint la troupe, un puissant clerc du nom de Baréon.
Arrivé dans le convoi depuis peu, qui cherchait à rassembler hommes et femmes des différents villages s’étant attachés au convoi,
pour leur apporter un semblant de paix pour que la vie malgré ses difficultés puisse reprendre un cours plus ou moins normal.
Pendant de longs mois, Baréon fut présent partout, aussi bien au cœur de la bataille que prés des souffrants, il prenait aussi le temps d’apporter la parole de se Déesse à tous ceux qui désiraient l’écouter.
Et c’est aussi après de longs mois, que Marnot, trouva La Paix.
Il réussit à se pardonner mais n’abandonna pas son désir de vengeance, il se décida même à rejoindre l’Ordre de Baréon.
Car de femme il ne pouvait plus prendre et d’enfants, Marnot ne voulait plus.
Les mois passèrent, difficile fut l’apprentissage, mais la bataille quasi permanente contre le Fléau ne laissait aucun répit, et obligeait chaque homme et chaque femme à donner le meilleur, car un seul moment d’hésitation, de peur, et c’était fini, car les morts-vivants, eux ne connaissaient ni la pitié, ni la peur.
C’est donc en l’année 624 que Marnot embrassa la religion de Baréon, l’année même de la mort du célèbre Uther et de la chute du Prince Arthas, l’année de sa renaissance.
Pour Marnot, la route continua, avec de nouveaux objectifs, de nouveaux amis, et une vie faite de sueur et de sang, mais aussi de prière, car en plus de combattre, son devoir était de soigner et d’apporter la paix aux guerriers, ses capacités d’herboriste était aussi très apprécié par la troupe.
Les jours les mois, s’enchaînèrent, et les choses ont évoluées car le Fléau était devenu bien puissant et le Roi Terenas n’était plus là ainsi que les Elfes, qui étaient tombé depuis peu, la pression du Fléau s’accentuait jour après jour, de nombreux frères moururent sans que Marnot ne puissent rien faire, le troupe ne combattait plus, elle tentait maintenant de survivre, face aux hordes de démons assoiffés de vie.
« Nous devons rejoindre les troupes, à Stormwind ! »
Décida un jour le chef de la troupe, ils prirent donc un navire pour rejoindre la dernière des grandes villes humaines.
Au cours de la traversée de Lordaeron et d’Azeroth, nombre de camarades moururent, ils tombèrent sous les coups d’une nouvelle tribu de morts-vivants, les Réprouvés, Baréon lui-même tomba au combat en essayant de sauvé un pauvre hère de la mort, nombre de hommes pleurèrent se puissant guerrier qui avait tant apporter à la troupe, les corps furent brûler dans un grand bûcher, la troupe ne cessait de perdre homme après homme mais ils persévèrent et bientôt, la grande ville, aux tours majestueuses, dernier bastion de l’Humanité, Stormwind fut en vue.
Ces long moment de solitude plaisait à Marnot car cela lui laissait le temps de méditer et de prier son Dieu, pensant à cette nouvelle alliance avec ces Elfes venus de lointaines terres, de rumeurs concernant d’étranges alliés des Orcs, mais surtout d’étranges bruits sur ce Prince qui était autrefois chéri de la populace et qui avait si ignoblement trahi les siens, qui aurait fui Lordaeron pour retrouvé les montagnes gelés de Northrend et aux nombreuses difficultés des Humains, face aux morts-vivants et autres espèces immondes, qui se jura Marnot paieront dans le sang le mal qui avait était fait.
Il embrassa la ville du regard, tandis que la troupe s’éparpillait, chacun allant rejoindre des amis, des parents, une auberge, Marnot lui, se demandait encore si son choix était le bon, mais la religion de Baréon l’avait touchée et aucune autre route n’était possible, il chercha donc en ville, des camarades ayant les mêmes croyances, pour pouvoir ensemble, détruire les ennemis de l’Humanité, et il la trouva, dans une grande maison de Stormwind se préparait à la guerre la fière troupe de La Dame, réuni au sein de la guilde Carpe Diem.
« Dans la Sueur et le Sang ! » Cria-t-il
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