Le Bien, le Mal, la confiance

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Avez-vous remarqué comme notre société est basée sur la confiance ? On fait confiance tous les jours. Quand on va se balader à la campagne, on fait confiance aux chasseurs pour qu’ils ne nous tirent pas dessus. Quand on prend les transports en commun, on fait confiance au conducteur de bus ou de train, et à tous ceux que l’on croise. Notre société a déterminé ce qui est « bien » et « mal » et dans l’ensemble, on fait assez confiance aux gens pour respecter cela.

Pratiquement toutes les sociétés humaines, autant que je sache, sont basées sur les notions du bien et du mal.

Ces notions sont très relatives, selon les lieux, les époques et les cultures, quelque chose passera de « bien » à « mal » et vice-versa.

Mais on peut, il me semble, donner comme point commun que ces notions existent à travers toutes les cultures.

Ce sont des notions sur lesquelles nous fondons notre existence. En fait, d’une certaine manière, comme je l’ai dit au début du message, nous risquons notre vie sur ces notions. Par exemple, on traverse une rue à un passage clouté, une voiture arrive mais elle est assez loin. On fait confiance au conducteur : il va freiner.

On joue notre vie là-dessus, car il pourrait bien accélérer et nous tuer. Sans même aller jusque là, le conducteur pourrait garder la même allure, sans freiner et en mettant en danger notre vie, comme si ce n’étais absolument pas son problème. Mais voilà, l’immense majorité des personne n’accélèrera pas, et même freinera. Ce ne serait pas bien d’accélérer ou de risquer la vie du piéton en ne freinant pas.

Est-ce que cette notion de « bien » vous semble une composante intrinsèque de l’être humain (parce que « créé à l’image de Dieu » ou parce que l’évolution favorise cela comme trait qui fait survivre l’espèce, ou n’importe quelle autre explication) ou bien pensez-vous que tout est, en fin de compte, explicable par l’égoïsme (on ne nous écrase pas par peur du gendarme, des complications, etc. ) ?
J'allume LCI, et je ne vois pas des masses de "Bien" Donc dire que l'évolution nous fais tendre vers le bon, je n'en sais à vrai dire rien... Surtout que cela signifierait que c'est génétique, donc ça, je vire comme raison.

Je pense que l'homme est profondément mauvais, et que c'est al peur du gendarme qui fait qu'on a des comportements pas trop mauvais
A mon avis y a qu'a voir comment les hommes sont prets a tout pour l'argent et le sexe pour conclure que ça n'est souvent que de l'egoisme...

Combien de personnes de personnes n'ont aucun remord a entuber completement un gars par exemple lors d'une vente ? combien se soulage la conscience en se disant "il est consentant c'est son probleme"...Bcp...malheureusement

Ajout : Mais meme si la base est souvent egoiste, cela devient un automatisme...la personne qui freine devant un pieton ne reflechit pas a si elle va freiner ou pas, elle freine pour eviter la collision un point c'est tout. De plus a chaque bonne action (laisser passer un pieton etc) la personne se convainct qu'elle est une personne bien, ce qui la pousse de façon vertueuse...

Mais etre courtois et eviter de blesser quelqu'un sont deux choses differentes...autant j'evite de blesser quelqu'un pour moi et pour lui, autant etre courtois je le fais juste par altruisme, (enfin l'altruisme n'existe jamais vraiment puisqu'au fond c'est bien une satisfaction qui me dirige, la satisfaction de voir que j'ai fait plaisir à quelqu'un, surtout quand il me dit merci...)

La question c'est : faire plaisir à quelqu'un pour son propre plaisir est ce vraiment de l'egoisme ? (la reponse est loin d'etre evidente contrairement a ce qu'il pourrait paraitre a pas mal de monde : c'est a dire qu'une bonne partie doit etre fermement convaincu que oui et l'autre doit se demander pourquoi j'ai pas mis le mot altruisme à la place d'egoisme...)

Citation :
Je pense que le bien et le mal sont des notions totallement éronnées.
Si tant est que le bien soit : faire plaisir, et le mal faire souffrir, je pense que ces 2 notions ne sont pas eronnées comme tu le dis...
Citation :
Publié par Soir
[...]Ce ne serait pas bien d’accélérer ou de risquer la vie du piéton en ne freinant pas.
Je ne suis pas sur que ton exemple s'applique a tout le monde. Je suis sur que beaucoup ralentissent par peur des conséquences si ils heurtent le piéton (judiciaires, assurances, voiture endommagée, etc...) que par pur altruisme et respect de la vie humaine.
D'ailleurs c'est simple fait l'essai en traversant devant (totalement au hasard bien sur) un conducteur de BMW ou autre voiture de gros standing, tu vas voir que le gars va t'engueuler comme du poisson pourri.
Citation :
Publié par Foxy
Je ne suis pas sur que ton exemple s'applique a tout le monde. Je suis sur que beaucoup ralentissent par peur des conséquences si ils heurtent le piéton (judiciaires, assurances, voiture endommagée, etc...) que par pur altruisme et respect de la vie humaine.
Totalement d'accord, il n'y qu'à voir la différence entre un forum grand public sans modération et un forum comme JoL, quand il n'y a pas de "police" (on va l'appeler comme ça, sans méchanceté hein...) pour faire respecter certaines règles les gens ne se gênent pas pour dépasser les limites de ce que tu appelles "bien et mal", et même avec ces "polices" on trouve néanmoins certains cas très particuliers...
Citation :
Publié par Téfeiri
J'allume LCI, et je ne vois pas des masses de "Bien"
Les infos, aussi, c’est rarement sur ce qui va bien, sur les gens qui oeuvrent, jours après jour, pour le bien des autres, comme des ONG, par exemple.

Citation :
Publié par Æye...Doll
A mon avis y a qu'a voir comment les hommes sont prets a tout pour l'argent et le sexe pour conclure que ça n'est souvent que de l'egoisme...
Les hommes ou des hommes ? Tu es prêt(e) à tout, toi ?

Citation :
Publié par TargueT
Je pense que le bien et le mal sont des notions totallement éronnées.
Des concepts pour mieux obéir a la norme.
À un certain niveau, je pense que les notions de bien et de mal n’existent pas. Mais d’un côté, dans la vie de tous les jours, on enseigne ce qui est bien et mal aux enfants, et on est bien content que cela soit partagé. Est-ce que tu es contre toutes les normes, y compris celle de laisser le passage aux piétons à un passage clouté ?

Citation :
Publié par foliedouce
@Soir
bon ; on va voir si je suis ton raisonnement...........En fait ton exemple de départ puis-je le transformer de la façon suivante:
-je vais être opérée et je mets toute ma confiance ds le chirurgien et surtout l'anesthésiste qui vont s'occuper de moi.
Je te demande d'abord de me répondre si j'ai bien compris je poursuivrai après


vu les réponses je pense que je risque de faire un hs.j'arrete là
Heu… poursuis ton raisonnement et je te dirai


Citation :
Publié par Foxy
Je ne suis pas sur que ton exemple s'applique a tout le monde. Je suis sur que beaucoup ralentissent par peur des conséquences si ils heurtent le piéton (judiciaires, assurances, voiture endommagée, etc...) que par pur altruisme et respect de la vie humaine.
D'ailleurs c'est simple fait l'essai en traversant devant (totalement au hasard bien sur) un conducteur de BMW ou autre voiture de gros standing, tu vas voir que le gars va t'engueuler comme du poisson pourri.
D’abord, je ne crois pas qu’il y ait forcément un rapport entre le standing, la voiture et le sens moral. Je n’adhère pas à « tous les riches sont des salauds » . Ensuite, toi, tu ralentirais pourquoi ?

Citation :
Publié par DarkJPA
Totalement d'accord, il n'y qu'à voir la différence entre un forum grand public sans modération et un forum comme JoL, quand il n'y a pas de "police" (on va l'appeler comme ça, sans méchanceté hein...) pour faire respecter certaines règles les gens ne se gênent pas pour dépasser les limites de ce que tu appelles "bien et mal", et même avec ces "polices" on trouve néanmoins certains cas très particuliers...
et pourquoi des gens se font modos bénévoles pour aider ? Raisons purement égoïstes, ou envie de rendre service à la communauté ?
Citation :
Les hommes ou des hommes ? Tu es prêt(e) à tout, toi ?
Moi non, mais plus je frequente ce monde d'enc... et plus je me rends compte que je fais partie d'une petite minorité...
(quand je dis homme c'est homme et femme hein, si ce n'est que les femmes ont l'air un peu moins timbrées que les mecs au niveau sexuel...)

Par contre, je suis bien pres a tout faire contre les gens qui sont pres a tout...
Citation :
Publié par Soir
D’abord, je ne crois pas qu’il y ait forcément un rapport entre le standing, la voiture et le sens moral. Je n’adhère pas à « tous les riches sont des salauds » . Ensuite, toi, tu ralentirais pourquoi ?
Ouaip, désolé, je fais peut être un amalgame un peu rapide, mais c'est du moins ce qui ressort de mon expérience de piéton ces 30 dernières années.
Maintenant est ce que je ralentirais, oui, mais ce n'est pas une question de conscience, mais plus de courtoisie, et de respect du code. Je suis un peu borné, il y a des règles, j'essaye de les respecter tant bien que mal, mais je n'ai pas cette notion de bien ou de mal, juste une ligne de conduite que j'applique par habitude plus qu'autre chose.
Déjà je ne lierais pas forcement la confiance au bien.
Par exemple je peux faire confiance au prévisible égoïste de l'homme pour certains choix.
Autre exemple la monnaie dans notre société est entièrement basée sur la confiance : on accepte de croire qu'un chiffre sur des papiers représentent une quantité de marchandises / travail etc.... La monnaie est elle bonne ? Mauvaise ?

De même le fait que rationnellement la coopération est plus efficace que la compétition dans certains cas ne veut pas dire que l'essence de l'homme est la bonté si il l'utilise.

L'égoïsme et l'utilitarisme peuvent par exemple servir de bases efficaces à l'éthique, sans même parler de bien ou de mal. J'y crois beaucoup plus qu'au bien.
Citation :
Publié par Foxy
Je suis un peu borné, il y a des règles, j'essaye de les respecter tant bien que mal, mais je n'ai pas cette notion de bien ou de mal, juste une ligne de conduite que j'applique par habitude plus qu'autre chose.
Je n'ai, moi non plus, pas de notions de bien ou de mal : on ne peut connaître les conséquences d'une action avant de les voir. J'agit également suivant un certain "code moral" qui me semble juste, bien que je soit conscient qu'il n'est pas partagé par tous.

Pour ce qui est de la confiance en autrui, ton exemple du passage piéton est bancal : il m'est arrivé de voir des gens accélérer pour passer sous le nez du piéton. (quand celui-ci traverse une rue relativement large, genre 2*2 voies) Donc quand je traverse, je me fais plus confiance à moi-même (mes reflexes, ...) qu'au conducteur.
Plus que la confiance a mon avis la société actuelle se base sur l'egocentrisme partagé de chacun.

Je m'explique et je reprends ton exemple du conducteur qui freine.

Quand le pieton traverse, je ne crois pas qu'il ait confiance en ce conducteur, mais inconsciemment il se dit : 'il ne m'ecrasera pas, parceque ca n'a aucun avantage pour lui". Le conducteur lui se dit :"chiotte(il est facultatif celui la.) encore un pieton, si je l'ecrase je vais avoir des ennuis, donc je freine.)
C'est dans son interet de freiner pour s'eviter de pires ennuis.
Je pense qu'on peut adapter ce mode de pensée sur beaucoup de choses : le conducteur de metro, le chasseur, etc.

Mon avis est que la société actuelle n'est pas basée sur la confiance mais sur l'interet que chacun retire de ses actes (ou beaucoup moins alors.)
hier je regardais une emmision sur arte et je suis tombe sur une phrase de J.Atalli que j' ai trouve tres juste. En gros ( je ne me souviens plus des termes exactes ) on ne peut etre heureux que si les autres autours de nous le sont.

J' ai pas envi de demontrer ça ( ça releve presque d' une these alors bon... ) mais je crois tres sinceremment que cette notion de bien est intrinsequement lie à l' humain. Quelle s' exprime dans l' altruisme car ce qui est bon pour les autres contribue forcement à notre propre bonheur.

Je vois pas trop l' interet d' un tel sujet...
Citation :
À un certain niveau, je pense que les notions de bien et de mal n’existent pas. Mais d’un côté, dans la vie de tous les jours, on enseigne ce qui est bien et mal aux enfants, et on est bien content que cela soit partagé. Est-ce que tu es contre toutes les normes, y compris celle de laisser le passage aux piétons à un passage clouté ?
Remet en cause tout ce qui te semble "normal", puisque ce n'est rien de plus que ce qui est dans la norme.
Aprés analyse bien les concepts de bien et de mal.
Citation :
Publié par ragazer
hier je regardais une emmision sur arte et je suis tombe sur une phrase de J.Atalli que j' ai trouve tres juste. En gros ( je ne me souviens plus des termes exactes ) on ne peut etre heureux que si les autres autours de nous le sont.

J' ai pas envi de demontrer ça ( ça releve presque d' une these alors bon... ) mais je crois tres sinceremment que cette notion de bien est intrinsequement lie à l' humain. Quelle s' exprime dans l' altruisme car ce qui est bon pour les autres contribue forcement à notre propre bonheur.

Je vois pas trop l' interet d' un tel sujet...
je ne m'inscris pas en accord avec cette idée.
L'homme (tout a fait philosophique comme sujet) prime sa condition avant celle des autres.
Certes que ceux très proches comme sa femme, son fils ou ses parents, l'idée s'applique, pour ce qui est des amis je demande a voir.
S'il arrive une chose a un "ami" on aura deux idées :
L'une, animale qui nous dit : "Un concurrent de moins" ou "moi j'ai reussi a faire ceci/cela"
et l'autre, parfaitement humaine qui est issue de sa conscience et de sa moralité : "c'est mon ami, il est donc mal de dire que c'est bien". Ce sont des propos manichéens mais c'est pour simplifier la chose.

Je ne suis donc pas d'accord. S'il t'en venait l'envie, j'aimerais que tu développes.
Il n'y a pas besoin d'utiliser le mot égoïsme comme tu le fais pour expliquer les fausses notions que tu nommes "Bien" et "Mal". Ce sont plutôt des interdits profondément enracinés, des choses qu'on considère tellement évidentes qu'on y réfléchit pas beaucoup.

En vérité, comme je l'expliquais sur un autre sujet, les gens qui voient les choses en "Bien" et "Mal" ne sont pas forcément légions. Si tu interroges quelqu'un sur la mort des enfants pendant les guerres ( car l'occident chéri ses enfants... ), la torture, il est probable qu'il te dise que c'est "Mal", et tu le croiras aussi. A partir de là tu pourrais déduire hâtivement qu'il a un jugement moral sur les actions humaines, et donc les siennes. Et c'est pourtant assez faux.

Ainsi le vol est une chose que beaucoup de gens ont fait au moins une fois dans leur vie. Pour prendre un autre exemple les gens paient leurs impôts, et ils ne le font pas tous parce qu'ils pensent que la société dans laquelle ils vivent a besoin de cet impôt, mais plutôt par obligation.
Citation :
Publié par Kaga
L'homme (tout a fait philosophique comme sujet) prime sa condition avant celle des autres.
Certes que ceux très proches comme sa femme, son fils ou ses parents, l'idée s'applique, pour ce qui est des amis je demande a voir.
Si justement l' idee s' applique à quelqu' un d' autre que toi meme ( meme en supposant que cette personne soit un de tes enfants ta femme ou meme tes parents ) c' est qu' il y a une raison... non ?...
Je ne dis pas qu' il n' y a pas d' autre systeme de valeur. Si on suppose par exemple que ce lien affectif n' existe pas.....
On peut tres bien alors imaginer une societe contruiste sur l' individu et seulement sur lui. La loi du plus fort du plus vicieux du plus ruse... Une norme social qui serait celle où le plaisir et le bonheur serait d' ecraser l' autre sans aucun garde fou. Torturer, tuer asservir serait la norme car cela permettrait de jouir de la puissance la plus absolu sur tous les autres. Ton ego serait galvaniser exacerber...
Mais est ce que cette satisfaction personnel que ( dans cette norme ) tu en retire pourrait reelement t' assurer un bonheur pennetrant et durable. Une fois ton ego satisfait que reste il ?
Un jour forcement tu seras vieux et quelqu' un viendra prendre ta place et peut etre pas en te tuant mais en te reduisant à l' etat d' esclave te laissant vivre pour savourer ta nouvelle condition... Crois tu reelement qu' alors tu seras heureux ?

Le bonheur est forcement quelque chose d' altruiste. Tu ne peux etre heureux en etant seul et tu ne peux etre heureux que si les autres le sont. Ce que tu accepte de reduire au microcosme familliale peut tres bien s' etendre au macrocosme humain et pour les memes raisons serait tout aussi souhaitable.

Si rien ne te force à aimer les autres la logique est que tu dois quand meme les tolerer. C' est le premier pas vers le bonheur... vers ton bonheur. Ca me semble evident enfin je ne crois pas etre un doux reveur.^^
Une chose est sur, je ne pourrais vivre heureux dans une societe dont le systeme de valeur serait completement oppose au notre... une societe où ce qui ets bien serait mal et ce qui est mal serait bien.

Apres bien sur on peut parler d' equilibre dans le bonheur et de definition tout à fait relative et subjective. Ce qui es bon pour les autres ne l' est pas forcement pour moi et inversemment... Je trouve deja qu' avec les droits de l' homme certaine chose on ete tres bien clarifie à ce propos.

Maintenant si tu remet en cause le bonheur qui se veut universel parceque la societe dans laquelle tu vis te pousse à jouer des coudes et à faire le requin c' est un autre sujet
Le mal , c'est le bien a l'état pur.
Citation :
Publié par Gwalew
Le mal , c'est le bien a l'état pur.
J'aime beaucoup ce genre de sentences péremptoires lancées sans explications. Je dis pas que c'est faux, mais jeté comme ça personnellement je ne comprends pas.

Pour rester dans le sujet, comme beaucoup l'ont souligne, on ne fait pas confiance aux gens dans l'absolu, ni même à leur sens du bien ou mal, mais au peu d'intérêt qu'ils auraient à faire ce que la société condamne juridiquement (puisque ce qu'elle ne condamne que moralement, ce n'est une barrière pour personne, et même ce qui est punissable juridiquement, on le fait en profitant des faiblesses de la loi, je pense aux impôts entre autres)
La société ne juge pas ce qui est bien ou mal, elle détermine ce qui l'empêche de fonctionner sereinement, et le punit. On a donc confiance dans la peur des punitions.
le bien et le mal sont délimités par la loi,

il est interdit decraser un pieton meme si il traverse au feu rouge, sous peine de graves emmerdements.
donc tu peux traverser au rouge si la voiture est loin, le gars aura le tps de percuter tte les emmerde qu'il aurait a tecraser.

mais dans ce cas tu fait confiance a la loi, et aussi au sanctions qu'elle peu generer , pas au conducteur

edit :nerf ouned, ca m'aprendra a pas lire tte els reponse ...

apres reflexion : je ne pense pas que le bien et le mal existe, ou comme dit l'autre, se sont des concept erronés. par contre je croi que les communauté qui les ont inventé ( religions, sociétées de tout genre ) l'ont fait pour controler la betise humaine et rendre les gens heureux, apres il faut savoir choisir la bonne communauté.
( je suis até parce que je les religions sont depassé et ne corespondent plus a notre mode de vie, je suis francais parce que cette societée se readapte continuellement pour coller a notre mode de vie )
Citation :
Publié par Soir
Avez-vous remarqué comme notre société est basée sur la confiance ? Quand on prend les transports en commun, on fait confiance au conducteur de bus ou de train, et à tous ceux que l’on croise.
Ce n'est pas un acte de confiance conscient, mais on ne prévoit pas le pire.

En gros on ne sort pas dans la rue en pensant aux risque éventuels.

Donc j'utiliserai pas le mot confiance pour expliquer le comportement humain en société, car cela voudrai dire que c'est un choix délibéré de la personne.

En sociologie on sait que les liens qui se créent et qui instaurent les règles, sont issus d'abords de la cellule familiale (qui est une micro société)

C'est là que l'enfant acquière les premières lois et les premiers interdits.
L'école ensuite après la famille socialise aussi l'enfant.

On intériorise un ensemble de lois qui conditionnent notre comportement social.
Citation :
Notre société a déterminé ce qui est « bien » et « mal » et dans l’ensemble, on fait assez confiance aux gens pour respecter cela.
Nos société judéo-chrétiennes ont instauré un système de valeurs qui s'appuient sur les notions de bien et de mal.

Mais ces dernières ne peuvent expliquer le lien social, et surtout l'altruisme.

Comment expliquerai tu alors que les sociétés qui n'ont pas ces notions de bien et de mal, fonctionnent bien pourtant : le Japon, l'Inde, la Chine etc.
Citation :
Pratiquement toutes les sociétés humaines, autant que je sache, sont basées sur les notions du bien et du mal.
Et non c'est faire de l'ethnocentrisme que de penser cela
Citation :
On fait confiance au conducteur : il va freiner.
Il a intégré les règles du code de la route, et le piéton aussi.

Ces règles s'imposent à l'individu sans qu'il en est forcément conscience, cela devient du domaine du réflexe.
Citation :
Est-ce que cette notion de « bien » vous semble une composante intrinsèque de l’être humain
Non puisqu'elle est marquée culturellement. C'est un façon de voir le monde parmi d'autre.

Le point commun à toutes les sociétés humaines c'est l'altruisme, mais contrairement à ce que l'on pourrait penser c'est pas un acte une attitude charitable, c'est au contraire un intérêt bien calculé.

Puisqu'on attend toujours un retour du service rendu, puisqu'en groupe on peut réussir certaines chose qu'on en peut réaliser seul.

C'est la base du don et du contre don.
À l’exception notable de Ragazer, j’ai l’impression que beaucoup de ce qui se sont exprimés penchent pour une explication égoïste de la nature de l’homme.

Personnellement, j’ai lancé le débat sans apporter de réponse, je n’ai pas plus la vérité que vous-même. Mais comme beaucoup d’arguments penchent d’un côté, je vais me faire un peu l’avocat de l’autre côté .

Je crois qu’il arrive que l’on fasse des choses de manière désintéressée. Je crois que l’amour fait partie de la nature humaine, que l’on fait parfois des choses qui vont contre notre intérêt par amour pour d’autres. Oh bien sûr, on peut toujours dire que même cela, c’est une forme d’auto gratification. Mais bon… nul n’a dit que l’amour doit nous rendre malheureux sous prétexte de participer au bonheur des autres. Je veux dire par là que si quelqu’un sacrifie ses intérêts par amour et en tire une certaine fierté, pourquoi pas, dans les faits, on ne peut qualifier son comportement d’égoïste.

Est-ce que ceux qui ont sacrifié leur vie pour une cause ou bien pour sauver la vie de leurs proches étaient égoïstes ? Ce sont des exemples extrêmes ? Dans leur intensité, oui, mais on pourrait trouver des tas d’exemple, dans la vie, de gens qui font des chose par intérêt pour l’autre plutôt que par intérêt personnel.

@Peline Notre société judéo-chrétienne n’a aucun mal, je trouve, à expliquer l’altruisme. Et de sociétés comme le Japon ont leur propres notions du bien et du mal, même si elle est différente des nôtres. Une illustration des ces notions se retrouvent dans leur lois (qui punissent ce qu’ils trouvent « mal ») et dans leur notion d’honneur. Mais en fait, quand tu réponds « Non puisqu'elle est marquée culturellement. C'est un façon de voir le monde parmi d'autre. » à propos de la question de l’universalité de la notion de bien et que tu ajoutes « Le point commun à toutes les sociétés humaines c'est l'altruisme » tu dis la même chose que moi, mais, je le reconnais, d’une façon plus universelle, en employant le mot altruisme à la place de « bien ».

On peut voir la question comme cela, est-ce que l’altruisme est une caractéristique humaine, ou les réactions humaines sont-elles plutôt basées sur l’égoïsme ?

Dire « Puisqu'on attend toujours un retour du service rendu, » semble dire que l’altruisme est une forme intelligente de l’égoïsme, mais… je ne suis pas d’accord, il arrive que l’on fasse quelque chose sans rien attendre en retour. Cela ne vous est jamais arrivé ?
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