Désolé pour la faute dans le titre, le E de mineurE ne tenait pas dedans.
D'un coté, nous avons donc l'un des principaux responsables, démissionnaire depuis, du gouvernement de la République, condamné pour un délit relativement grave.
De l'autre, nous avons un ancien ministre de l'intérieur, en butte avec de sérieux problèmes légaux ayant rapport à des ventes d'armes à l'étranger et autres curiosités du même genre, qui fait du lobbying pour être élu sénateur, étant en manque d'immunité diplomatique depuis sa déchéance de son mandat européen.
Non loin du siège du second, cédé au Ministre de l'UMP (Permettez moi une pointe d'humour), un député maire condamné pour prise illégale d'intérêts, détournement de fonds et autres joyeusetés a été réélu dans sa bonne ville de Levallois-Perret, ainsi, pour faire un peu moins procès à charge, que l'élu local socialiste de la ville de Béthune, spécialiste du trajet Marseille-Lille en une demi-heure et de l'enterrement de fonds dans les jardins des footballeurs.
Sans oublier le million de francs de travaux aux frais de la Mairie pour l'appartement du fils d'un ancien Premier Ministre "droit dans ses bottes", condamné depuis pour d'autres affaires en première instance.
Nous omettrons ici de parler de cas d'individus protégés par leur statut, par une loi faite sur mesure, sur lesquels on ne peut légalement parler que de soupçons.
Enfin, nous ne saurions clore ce sujet sans parler des spécialistes du 2 pièces hébergeant une cinquantaine d'electeurs, mais néanmoins réélus après la révélation de l'affaire et son jugement.
Quand on regarde de l'autre coté de l'Atlantique, ou l'on voit un Président, aujourd'hui hospitalisé, frôler la déchéance de son poste pour ne pas avoir compris comment se servir correctement d'un cigare, que le Président actuel est sur la sellette pour ses liens financiers avec le monde du pétrole, ainsi que son vice-président, on se dit qu'ils ne font pas mieux mais que certains abus y sont moins tolérés qu'ici.
Des critères de moralité devraient-ils être pris en compte par les électeurs lors du choix du bulletin dans les urnes? Jusqu'a quel point doit-on dissocier vie privée et publique pour ces personnages aux fonctions publiques et parfois disposant de pouvoirs régaliens?
Les privations de droits civiques devraient elles etre plus fréquentes dans les délits commis par des élus grace aux pouvoirs de leur fonction? Ces dérives sont elles une spécificité française?
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