Le fil

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Tissent les Moires,
Se couche le soir,
Sur ma face livide
Privée de toute ride.

Casse mon fil,
Tout s'annihile,
Et dans le flot de mon sang
Se noie ton amour absent.

Tombe dans l'oubli
Mon triste esprit.
Ma carcasse pourrit dans cette maudite cage en bois
Et ne t'émeut même pas celui qui ne pensait qu'à toi.
Cherchez la Muse, les Moires ne servent qu'à rappeler le passé - l'issue. Le présent n'attend que vous, il fuit.
Les alouettes ne demandent qu'à s'envoler.
[Poème]
Entre deux mondes,
Entre vie et mort,
Jamais complet
Et toujours seul,
Sans force pour ramer,
Ni voile pour voguer,
Je ne souhaite plus rien
Ne serait-ce que la paix ...
Les miroirs sont souvent cassés au soir d'une vie.

Les barreaux ont pourtant été brûlés, sa mémoire sert sa douleur ; la cage n'est qu'une empreinte. Le prisonnier hésite avant de se lancer vers la lumière.
L'important c'est l'oiseau son envol et l'espoir, les regrets ne font qu'altérer la vérité.
[Poème] L'ennui
Le bonhomme est cassé,
Ses envies envolées.
Il reste planté là,
Sans trop savoir pourquoi.

Les épaules sont voûtées
Et le coeur délaissé.
Il espère une lueur,
Une miette de bonheur.

La main toujours tendue,
Et les traits distendus,
Se mêlent toujours en lui
Cruel espoir et mortel ennui.
j'ai trop chaud pour penser ,la canicule
j'ai parcouru quelques unes de ces lignes
j'ai tordu ,retourné vos fils sans amertume
sans y trouver de verités ni de certitudes

sauf celle de croire que seul un bon pastis pourrait apaiser mon ame !
[Poème] L'inconnue
Ballet de pieds nus sur le parquet,
Echange de sourires timidement lancés,
Dans l'espoir de capter de l'autre son essence
Ou bien d'un amour provoquer la naissance.

Elle restera pourtant juste une belle inconnue
Que j'ai croisé de manière inattendue
Et dont seul le souvenir je garderai
Et caresserai
Au coin du feu
En mon âge avancé
Ou bien,
Peut-être demain,
Lorsque
Je relirai mon livre de regrets.
Non point etonné de lire ta plume
O alouette ! apporte ce vent frais
Sur mon corps haletant,Canicule
Je reve d'un ocean dans un verre

j'ai soif !

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une alouette qui utilise une plume ...
[Poème] Le pêché
Où pensais-tu donc te cacher de mon regard ?
Et maintenant que nous sommes un bien que deux,
Ne vois-tu pas que pour cela il est trop tard ?
Vas-tu enfin sur ma personne poser tes yeux ?

Voilà, tu acceptes le destin qui nous unis
Et je sais que ton regard saura m'apaiser.
Fais-le ! Regarde moi et sonde mon âme flétrie.
Tu verras qu'elle brûle du désir de te serrer.

Pourquoi hurles-tu ? Qu'as-tu donc vu ? Ma folie ?
Jamais tu n'aurais du en prendre conscience.
Etreins donc cette lame pour une éternelle nuit...
Sous peu te rejoindra, pour toujours, ma conscience.
Contre la grace rodent de vieux hibous
L'oeil glauque , ils tronent sur leur fumier
De pensées sales et de vers imparfaits
Ils peuplent d'ames les villes du dessous

O toi ,vieille alouette, dont l'echo de beauté
Parmi ces champs de morts, se perd à jamais
Dont la rime s'egosille dans un desert sterile
Mais qui ,dans mon coeur ,continue de vivre .

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ps :arretez ,vieux hibous,avec vos cacas puants !
ca rime pas avec "du dessous"


Et puis ,je pense qu'il convient de respecter la poesie ;vieille denrée rare ,dans nos esprits habitués à manger du jambon sous plastique ...
[Poème] Toreador
Un frisson le long de l'échine
Et un glaçon dans la poitrine.
J'arais voulu sucer ton sang bouillant,
Réchauffer mon coeur, rajeunir mes ans.

Mes mains ne serrent pourtant pas ton cou;
Elles retombent, inertes, sur mes genoux.
Mes dents claquent dans l'air froid et vide,
Au lieu d'arracher ta carotide.

Qui, entre Dieu et Diable, un damné
Peut-il cependant tenter d'invoquer
Afin de cet enchantement jeté,
Se voir enfin libéré ?

Puisque tout est vain ou bien ridicule,
Comme mon semblant de vie dans cette bulle,
Restons donc ensemble, belle, à contempler
Cette aube qui saura m'achever.
[Poème] Etranger
Etranger tant de sang que de raison,
J'ai pourtant cru vivre sur une terre
Accordée à mon coeur et ma passion.
Mais après des années de mensonge, j'erre.

J'erre de foyer en foyer,
Par monts et autres vallées,
Espérant la béatitude
Ou bien un soupçon de quiétude.

Quiétude pourtant aussi irréelle
Que l'espoir de l'atteindre, cruel.
Laissez moi donc sur ce chemin,
La langue pendante, tel un chien.

Chien de l'Enfer, laisse passer
Le plus digne de tous d'entrer là.
Je ne gênerai les damnés
Que de mes cris enfin justifiés.

Amon-Ré, mon ami ton oreille vacille,
et le son s'éparpille face au vent des bicoques
des basses cours, crois-moi, tu n'entends que le coq
la noblesse des bois ne fraye pas en ville


Amon-Ré, veille aussi, il m'arrive d'être fou,
à mon réveil aussi.. et de me croire hibou !
et je ris et je vole à m'en briser le cou
les bijoux, les genoux, le hibou je joue... HOU !




(ouais bon, petite forme...)
[ Vers désordonnés ]
Dans tes bras, toutes celles d'avant sont oubliées
Et entre tes lèvres, leur écho privé de son;
Car sur ton sein, repose mon âme fatiguée,
Trouvant la quiétude de la plus belle religion.


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Rends moi mes pensées qui ne volent plus que vers toi
Et qui, dans la prison de ton absence, me tuent.
Rends moi ce coeur qui très misérablement bat,
Alors même que je lui avais défendu.


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En l'oubli et le silence de mes pâles nuits,
Je cherche ton reflet dans l'orient de la lune,
Seul témoin de ces moments où nous fûmes unis.
Je n'ai plus que ce rêve : nos âmes ne faisant qu'une.


{-----------------------------------------------------------------------}


Qui d'autre que toi, bel ange, pour m'apprendre à aimer
Et ainsi effacer de plus anciennes leçons de haine ?
Mais tu te refuses à l'accepter, et me laisses pleurer
Toutes les larmes contenues dans mon corps et ma peine.


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Pourquoi inventer un Dieu, créateur d'âmes,
Alors que la mienne s'est dessinée dans ton sourire de femme ?
Pourquoi inventer un Diable, maître de cruauté,
Alors que tu restes devant moi, le coeur à jamais scellé ?
[Poème plus anciens....]
"Ingrate, elle l'est implacablement !
De mes vives douleurs elle se repaît,
ne voulant me laisser seul et en paix.
Je lui consacre pourtant tout mon temps !"


"Voleuse, elle l'était bien plus que moi !
Désirant tellement l'accoler au sien,
elle roba mon tendre coeur si peu saint,
par un sourire anodin et mutin à la fois."


"La seule qui alors se réjouit,
lorsque la première quitta la seconde,
fut cette sombre Faucheuse inféconde.
Mon coeur robé est à jamais meurtri."




si j'accole ici d'autres poèmes plus anciens, ce n'est pas pour leur piètre qualité, mais pour me servir de recueil entier avec ceux déjà postés. désolé du dérangement.
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