Le Duel

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La haine avait prit place en son coeur,
trop de souffrances, trop de peines,
ils étaient contre-nature,
ils n'avaient donc aucune raison d'être,

Adailoe décocha sa flèche, et en prit rapidement une autre, se remit en position et en décocha une seconde.
Le mort-vivant s'écroula.
Elle resta là, dans l'ombre, écoutant...
Ne voyant rien venir, elle s'approcha, une troisième flèche en place, s'apprêtant à décocher de nouveau, au moindre geste de sa victime.
Elle n'eut pas à tirer.
Elle posa son arc contre un arbre, et, lentement, sortit sa lame, s'approcha, et, aussi vive que le vent, elle la planta dans la gorge de la chose.
Mieu vaut être prudente pensa-t-elle tout en essuyant la lame, puis elle la rangea, et retira les 2 flèches déjà utilisées.
Elle prit de nouveau son arc, et s'en alla, discrète.


Ce fut sa première victime de la journée.
Elle commençait à connaître les bois depuis son arrivée quelques mois plus tôt, la chasseresse avait fait des ravages chez les mort-vivants.
Personne ne l'avait envoyée, personne n'avait demandé son aide, elle souhaitait seulement être seule, et tuer ces choses.
Vengence personnelle.

Elle passa le reste de la journée cachée dans un arbre creux, écoutant chaque bruit, chaque murmures...
La mal qui rongeait la région avait corromps la nature elle même, cette foret était froide, presque sans vie, elle souffrait.
Ne dormant que très peu, essayant de ne pas rester trop longtemps à la même place.
Le soir tombait, l'Elfe alla chercher des branchages touffus, bouchant ainsi la plaie béante de l'arbre.
Elle restait là, immobile, fixant les derniers rayons du soleil déclinant.

Quelques lucioles s'élevaient des fougères, mais pas asser pour une foret de cette taille.
Un bruit se fit entendre a sa droite, un craquement, une branche sur laquelle on pose le pied.
Elle prit lentement une flèche dans son carquois.
Silencieuse.
Puis attrapa son arc, lorsqu'une nouvelle brindille craqua.
Elle plaça la flèche, tout en scrutant la nuit à travers les feuillages.
L'entendant marcher à présent, il n'était pas loin, elle se mit en position, banda l'arc, et attendit.
mit du temps a voir ce que c'était, il était de la même tailles que les fougères.
Elle faillit tirer mais se retint a la dernière minute lorsqu'il releva la tête.
C'était un daim, un jeune, elle en fut étonnée, elle n'avait rien vue depuis des semaines, se nourrissants uniquement de divers herbes et autres fruits.

Elle posa l'arc a ses pieds, soupira, et regarda le daim, il mangeait tranquillement, il mangeait ce qu'y pouvait être comestible en fait pensa-t-elle, elle même avait quelques difficultés au fur et a mesure qu'elle avançait dans la foret.

Il avait du trouver une jeune pousse, il restait au même endroit pendant plusieurs secondes.
Puis un bruit se fit entendre, un oiseau ou autre chose s'envola d'une banche, le daim releva la tête, tournant la tête en tout sens, Adailoe, elle, avait déjà reprit l'arc, profitant de l'envol de l'oiseau pour s'armer rapidement.
Mais rien...
Elle le reposa de nouveau.
C'est alors qu'une goule sortit des fougères toutes griffes dehors et sauta a la gorge du daim, il se trouvait juste entre l'arbre où elle se trouvait et le daim, et elle ne l'avait pas vue...
Le daim mourut rapidement, Adailoe, elle, avait entre temps reprit son arc, jurant intérieurement après cette chose.
Elle attendait qu'il relève la tête...
Mais une autre goule vint se joindre au festin, puis une autre, et une 3eme.
Elle ne bougea pas, ne respirant qu'a moitié, émettant le moins possible de sons.
Ils restèrent pendant cinq bonnes minutes, festoyant de leurs chasses. Puis, un a un, ils s'éloignèrent, passant d'un coter et de l'autre de l'arbre où elle se trouvait, laissant la goule qui s'était attaquée en premier au daim s'occuper des restes.

Adailoe pointa l'arc vers la goule, son bras tremblait, elle était restée trop longtemps dans cette position.
Elle essaya d'écouter, entendre si les autres goules étaient partit.
Rien.
Elle décocha la flèche lorsque la goule relevait la tête.
La flèche lui transperça le crane, la tuant sur le coup.
Et les autres goules émirent des cris, sans perdre une secondes, Adailoe sortit d'un bond de sa cachette, et courut droit devant, elle essaya de récupérer la flèche franchement tirée, mais celle-ci se brisa lorsque la chasseresse tira dessu, emportée par son élan, mais ne pouvant s'arrêter pour plus de délicatesses.

Des hurlements de rage des autres goules se firent entendre, mais elles étaient repu et avaient du mal à courir, n'étant pas habituées aux forets.
Adailoe par contre...

Elle ne s'arrêta qu'une fois, n'entendant plus aucuns bruissements. Profitant de l'occasion pour jeter un coup d'oeil autour d'elle, il y avait moins d'arbres, mais beaucoup plus de roches.
Après quelques minutes a chercher, elle trouva la cache idéale, un arbre mort trônait sur une sorte de colline, l'arbre était creux, elle s'ouvrit une ouverture avec sa dague et s'y glissa pour la nuit.

Priant Elune que ces choses ne puissent pas flairer sa présence.


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[hors R.P]

Hop je m'essaye aux joies de la chasse, suite demain... <regarde l'heure> la suite toute à l'heure
<regarde l'heure>
Bon Bobo je lis tout ça demain.
Mais je te fais confiance, ç'est encore super.

[EDIT] Sympa cette petite escapade.

Tu ne te serai pas inspiré du screen de la vidéo de l'E3 qui a été posté récemment sur le forum général?
On voit une elfe, chasseresse surement, courir dans les bois.
A l'aube, la forêt s'était drapée de brume, la rendant encore plus fantomatique.

Adailoe n'aimait pas ça, la brume étouffait les sons, les rendant moins précis, plus dangereux, elle choisit de ne pas trop s'éloigner de l'arbre mort où elle s'était réfugiée pour la nuit.

Scrutant le manteau grisâtre,
cherchant à le percer,
rien, du moins pour le moment.
Les goules ne vont pas abandonner, elle les connaissait depuis le temps qu'elle en chassait... et qu'elle était traquée.

Adailoe fit le tour de la butte, repérant les différentes caches possibles au cas ou elle serrait encerclée, puis elle alla chercher quelque-chose à manger, elle trouva rapidement, des ronces jonchaient le sol au sud de la colline, les mures étaient asser nombreuses pour elle, elle en mangea quelques-unes sur place, profitant par la même occasion, de remplir sa petite gourde d'eau recueillit sur divers feuilles.

Cela lui prit du temps, mais elle n'était pas pressée.

Une fois la gourde pleine, elle la rattacha à sa ceinture.
L'Efle revint aux mures et en récolta une poignée, les plaçant dans une petite bourse, au cas ou.

Retournant vers sa cachette, elle prit une brassée de brindilles qu'elle disposa tout autour de l'arbre mort, histoire de ne pas être surprise si quelque-chose approchait légèrement trop près.

Puis elle attendit,
la brume se leva, en fin de matinée, mais elle laissa place à une pluie fine.
Elle en profita pour se laver légèrement, la course d'hier soir lui avait laisser des marques,
toujours sans bruit,
écoutant.

Mais rien de vint, se fut de même pour les nombreuses heures qui suivirent, la nuit se levait de nouveau, laissant place aux quelques créatures nocturnes restantes, un hululent, éloigné, sûrement à la lisière de la foret,
et d'autres cris se firent entendre, comme en réponse, Adailoe en perçue une dizaine, venant de toutes part, la foret était infestée de ces choses.

Son courage eu alors une faille, que faire contre ces choses, elle en tuait une, il en revenait trois...
Elle chassa cette pensée, secouant la tête, elle resterait là, elle tuerait, encore, et encore, jusqu'à ne plus avoir la force de combattre.
Jusqu'a sa mort.

Adailoe écouta leurs hurlements, regardant le spectacle de la Lune dansant avec les étoiles, cherchant sans doute à apaiser sa peine, cherchant une réponse a ce qui se passait.

Les hurlements se turent, le silence fut total quelques secondes, puis, de nouveau, le bruit du vent dans les arbres.
L'elfe se tenait sur un rocher, accroupie, un bras pendant dans le vide, tenant l'arc, l'autre, replier sur sa taille.
Elle avait légèrement froid.
Elle se releva, et se dirigea dans son antre.
Là où elle pouvait baisser sa garde et se reposer de nouveau.



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[hors. R.P]
Plus d'idées pour le moment, je continuerai plus tard,
Je pense attaquer le vif du sujet se soir !!
Citation :
Tu ne te serai pas inspiré du screen de la vidéo de l'E3 qui a été posté récemment sur le forum général?
On voit une elfe, chasseresse surement, courir dans les bois.
en fait la vidéo m'a poussée à faire l'histoire j'avais déjà une petite idée en tête, et hop voila une chasseresse de démons

c'est une druidesse sur la vidéo mon Bubu d'
Citation :
par contre j'aurais choisis le présent pour un texte d'action
Pour être franche je pensais le faire aussi, mais je suis plus à l'aise avec tt ce qui est passé(s)(ind,sub,cond) imparfait et cetera~ , comme pour
le bg de Boeme.

Là je pensais faire un texte avec de petites phrases, décrire des actions bien séparés pour montrer qu'elle sait ce qu'elle fait.

Mais bon ca donne pas mal de répétitions ca ne me plais pas de trop, je vais tronquer quelques phrases demain et faire quelques modifications
En plus j'avais en tête que le perso principale ne dise pas un mot
enfin du moins au départ, elle n'est pas là pour "tailler le bout de gras" avec ses cibles, mais ensuite, d'après le titre, je pense qu'il va y avoir quelques phrases échangées entre les 2... oups je ne dis plus rien

j'ai un morceau de suite déjà près se soir, je finirais demain

dur dur mais je pense qu'avec quelques retouches ca va s'arranger

Vous avez déja vu Stalingrad ?
Adailoe se réveilla peu avant l'aube,
elle passa quelques minutes à s'étirer, chose qu'elle avait apprise à faire chaque matin avec le temps, lui permettant de ne pas avoir les membres endolories après avoir passée une nuit recroqueviller dans un tronc d'arbre.

Elle jeta un oeil a l'extérieur, puis elle jeta un morceau de bois, les goules n'étant pas très... intelligentes, se serraient jetées dessu.
Rien.
Elle sortit et alla prendre de nouvelles mures sur le buisson de ronces, et choisit de changer de lieu de chasse.

Elle prit au nord ouest, se guidant avec les quelques étoiles qui restaient encore dans le ciel, il n'y avait plus de brume ni de brouillard.
Très bonne chose.
Comme a son habitude, elle se déplaça rapidement, toujours aussi silencieuse.
La matinée passa vite, elle n'avait croisée aucunes créatures.
Après avoir passée un tronc d'arbre mort, elle s'arrêta net, ne bougeant plus.
Elle entendait quelque-chose arriver, mais pas par la voix terrestre, faisant demi tour, elle se çacha sous le tronc enjambé quelques secondes plus tôt.
Attendant, l'arc prêt.
Le bruit venait du sud, elle ne le verrait qu'une fois passer, tant mieux se dit-elle.
Le bruit d'aile se rapprochait, elle se risqua à regarder la cime des arbres, et, alors qu'elle se penchait, les choses passèrent juste au dessu du tronc, trois chauve-souris vampire, chevauchée par d'anciens humains revenus à la vie.

Adailoe poussa un gémissement de surprise, et remit la tête sous le tronc.
L'une des chauve-souris émit un cri strident, et fit demi-tour, aillant entendue quelque-chose.
Elle tourna en rond, passant plusieurs fois au dessu de l'arbre mort, mais, ne voyant rien, reprit la direction par où ses consoeurs s'étaient dirigées, son cavalier beuglant arès sa monture...

Adailoe poussa un soupire, sa curiosité avait faillit la faire repérée. Elle se promit de ne plus refaire cette idiotie et attendit que la chose ne soit plus en vue pour se remettre en route.

De nouveau le silence.
La chasseresse sortit prudemment de sa cachette, scrutant plus assidûment les cieux.
Uniquement le ciel bleu du matin et quelques nuages.
Après avoir hocher la tête, satisfaite, Adailoe reprit sa route, suivant la direction des choses volantes, espérant trouver du gibier.

Ce ne fut le cas tout de suite, après quelques heures de marches, en début d'après midi, elle arrivait a la lisière nord de la foret.
De la, par dessu des collines au loin, se trouvait Lordaeron, bastion de la Dame noir.

Adailoe ne savait que faire, rester cachée dans la foret, protectrice, où voyager plus au nord, dans les collines froides.
Elle choisit de sortir à découvert, les bois n'étant pas asser "visités" à son goût, elle se cacha, attendant la nuit.

Elle tua une goule en soirée, sortant de la foret, cette chose était déjà blessée, sûrement un combat contre une autre créature de son espèce. L'idée d'abréger ses souffrances dégoûta Adailoe, mais elle le fit quant même.
Après avoir récupérer l'unique flèche tirée, jugeant qu'il faisait asser sombre pour se déplacer, et elle se remit en route.
Marchant pendant une bonne partie de la nuit, le ciel ne lui offrait plus son aide, de lourds nuages noir avaient prit place.

Elle entendit de nombreux hurlement et autres râles, pendant la seconde partie de la nuit, la plupart venaient de l'est, de là,la chasseresse pouvait voir quelques étendues d'eau, des marais, mais elle ne s'y dirigea pas, sachant très bien qu'ils étaient infestés.

Alors qu'elle montait une dernière colline, un éclair zébra le ciel, puis un second, et une pluie torrentielle s'abattit.
Elle jura intérieurement, l'eau était gelée, et se força à aller jusqu'en haut pour se repérer.

Adailoe ne vit que chaos et destruction, à l'horizon la magie chaotique était à l'oeuvre, la mort tombait du ciel.
Baissant la tête, profitant toujours des éclairs, elle vit un village en contrebas, il devait anciennement être humain, avant que le fléau n'arrive.
Elle y descendit discrètement, s'armant de son arc au cas ou quelque-chose la repérerait.
Mais le village était vide, de plus elle remarqua qu'il était abandonné depuis plus longtemps qu'elle ne l'avait imaginée, la nature aillant reprit ses droits avant même l'arrivée du Fléau.

Un arbre trônait là ou se trouvait anciennement la place du village et le puis;
Les maisons étaient, pour la plupart, recouvertes de plantes grimpantes, d'autres semblaient avoir été épargnés, du moins vue de l'extérieur.

Elle se déplaça rapidement d'un coin sombre à un autre, cherchant à ne pas être repérée par une chose qui aurait choisit de vivre ici, le paysage désolé à souhait l'aillant conquit.
Le village était fait d'une vingtaine de maisons, placée ca et là, faisant quasiment toutes face au puis.
Mais aucune habitation ne possédait d'occupant.
Elle resta dans la dernière, le toit était par miracle intacte, attendant la fin de l'averse.
Ce qui ne fut pas le cas avant la fin de la nuit, ni pendant une grande partie de la matinée, elle en profita pour chercher quelques racines, plantes et herbes, et fabriqua, avec le peu de choses qu'elle avait trouvée, quelques décoctions et autres baumes.

Elle se trouvait dans une autre maisonnette, une possédant encore un étage, même si le bois était a la limite de rompre, l'eau et la pourriture l'aillant fragiliser;
lorsqu'en début d'après midi, alors qu'elle était entrain de se nourrir des quelques mures gardées dans la bourse de sa ceinture, et regardant la ville a travers un pend de mur effondré, elle entendit quelque-chose approcher, un cavalier, rapidement elle prit son arc en main, et se mit en position.

Comme pour les chauve-souris, le cavalier arrivait dans son dos, et, lorsqu'il passerai devant l'habitation, elle le verrai de dos.
Elle banda l'arc, s'apprêtant à viser, et il fut en vu, se devait être un mort-vivant, elle ne l'aperçu pas immédiatement, ne voyant qu'une pèlerine noir.
Le cheval lui, trottait, il portait sur ses flancs un arc d'un rouge sang, et divers sacoches de cuir d'une couleur plus que douteuse.

Adailoe visa le coeur, la pèlerine, trop ample à son goût, l'empêchait de viser précisément la tête, bloqua sa respiration, attendit une poignée de secondes que ses mains arrêtent de tremblées, et elle décocha la flèche...
Citation :
Hum elle est sure que c'est un mort-vivant au moins?
bonne question ^^ (chuuuuuteuuuuhh !! )

[edit] tu me donnes des idées mais je ne sais pas quoi choisir


[pas de suite avant le week end prochain (cad aux ~ du 30 Mai) ]
Citation :
Provient du message de Natla
bonne question ^^ (chuuuuuteuuuuhh !! )

[edit] tu me donnes des idées mais je ne sais pas quoi choisir


[pas de suite avant le week end prochain (cad aux ~ du 30 Mai) ]
pour une super histoire je suis prêt à attendre! merci de nous faire vivre l'histoire de cette courageuse chasseresse
La flèche atteint sa cible, faisant crier sa victime, autant de surprise que de douleur.
Sa monture, qui elle, était affolée par le hurlement de son cavalier se cabra, hennissant, avant de prendre la fuite, portant toujours son cavalier qui se tenait tant bien que mal aux rênes.

Adailoe regardait la scène, un frêle sourire aux lèvres, heureuse que la flèche ai aussi bien atteint sa cible, mais rageant de ne pas l'avoir tuée sur le coup.
Elle se tenait toujours dans la bâtisse, à l'étage, et, de là, elle voyait le cheval assez bien, elle se mit en position et se prépara a décocher sa prochaine flèche.

Le cheval allait assez vite, mais elle avait l'habitude de tirer sur les cibles mouvantes, elle retint sa respiration...

et le cheval passa derrière un pend de mur en ruine, Adailoe releva la tête, surprise, n'ayant pas prévue ça, et se remit en position, visant l'autre coter, là ou le cheval était sensé ressortir.

Ce qu'il fit, mais la flèche ne fut pas décochée, la cible ayant disparue...

Cavalier avait eu le temps de sauter de sa monture.

Adailoe serra les dents, de là elle ne pouvait pas voir ce que la chose faisait, le pend de mur cachait d'autres morceaux de bâtisses, et elle se doutait que sa cible ne resterait pas là à attendre...
A moins qu'elle n'ai étée gravement touchée et ai chue, inconsciente...
L'elfe oublia cette idée sur le coup, si cela avait été le cas elle ne se serrait pas accrochée aux rênes avec autant de force.

Elle resta quelques secondes a regarder la ruine, l'arc a la main, la pluie tombant sur son visage, puis, elle recula dans l'ombre, ne laissant que la faible lueur de ses yeux.

Elle choisit de rester là, et d'attendre un peu.

L'orage était passé, il avait emporter avec lui la lourde averse, laissant place a une pluie fine, mais tout aussi désagréable.


Adailoe n'était pas à l'aise, ce n'était pas tout à fait le fait que sa cible soit encore vivante, elle s'était déjà retrouvée dans cette situation, et bien pire encore, mais cette fois c'était différent.
Ce ne pouvait être autre chose que l'un de ces êtres répugnant, mais elle portait un lourd équipement et, cette cape...

Plongée dans ses pensées, elle émit un petit cri de sursaut lorsqu'elle entendit un craquement, près d'elle, puis un autre, et, alors qu'elle avait reprit position, l'arc bander, visant la plaie béante en face d'elle, un hurlement lui perça les oreilles, elle en reconnu tout de suite le propriétaire.

C'était un ours gris,
un simple ours, de là où elle était elle ne craignait rien, il n'y avait aucun moyen de monter à l'étage, il avait juste sentit son odeur.
Elle connaissait déjà la raison de sa présence içi, depuis l'arrivé des morts-vivants tout ce qui devait lui servir de nourriture avait fuit ou disparu, il avait été forcé de quitter la foret pour se nourir...
Elle attendit qu'il sorte de la ruine pour se déplacer et le regarder, elle ne souhaitait pas tomber nez a nez avec lui, après que la planche pourrie qui les séparaient ne se soit rompue.

Il était d'une belle taille, se dirigeant vers le centre du village, tournant la tête à droite à gauche, flairant ce qui pouvait l'être.
Puis il s'arrêta, fixant quelque-chose à sa droite.
D'içi Adailoe ne voyait pas ce que c'était, mais elle le savait néanmoins.
C'était là où sa cible était tombée de sa monture, l'ours avait sans doute flairé le sang.

L'ours, toujours sur place, fixait le pent de mur.
Quelque-chose clochait, Adailoe le savait.
Il fit quelques pas, et, lâchant de nouveau un hurlement, se mit debout face a ce qui avait attirer son attention.

Adailoe banda son arc, non pas face a l'ours, mais là où le cavalier était tomber, visant tour a tour les deux angles de la bâtisse.

L'ours retomba lourdement sur ses pattes, et chargea.
Mais sa charge fut courte, une flèche fut tirée, il émit un râle, continua néanmoins sa charge, et une seconde flèche vint l'atteindre, qui, cette fois, le tua sur le coup.
Il s'écroula de tout son longs sur le sol boueux de la place, exhalant son dernier souffle de sa gorge trouée par la première flèche.

Adailoe fixait toujours la ruine, mais sa cible ne sortit toujours pas. Elle dé-banda son arc, et sauta habillement sur le sol, essayant de faire le moins de bruit possible, et couru près du pent de mur.
Tout en se rapprochant elle se prépara à tirer, elle jeta un coup d'oeil à l'ours mort, la seconde flèche l'avait atteint au visage.
Elle tourna de nouveau son regard, elle n'était qu'a quelques mètres maintenant, elle ralentit le pas, fixant le coin de mur le plus proche.
Lorsqu'elle l'atteint elle resta là quelques secondes, écoutant...

Et elle l'entendit, elle ne savait pas ce qu'il faisait mais il était toujours là.
Elle prit une grande respiration, et sauta l'éboulis qui terminait le muret pour se retrouver face à sa cible...
Sympa le texte mais comme l'a fait remarqué Martelus je pense que la chasse aurait été plus vivante avec l'emploi du présent pour la narration voir à la première personne .


Par contre pour ton allusion à Stalingrad c'est vis à vis de l'attente de la chasseresse sur on poste de tir ?
Elle atteint le sol avec légèreté, mais glissa sur le sol boueux,
néanmoins elle ne luta pas, posant un genou à terre et profitant de cette
position pour assurer son tir.
Elle eu du mal à voir où il se trouvait, ce coter de l'ancienne bâtisse était dans une pré-ombre,
mais elle perçue le mouvement d'une cape et le claquement sec du vent la faisant s'écraser contre la pierre.
Elle tira,
Mais elle n'eut d'autre bruit que celui du tissu déchirer et de sa flèche se brisant sur la pierre.

Adailoe ne comprit pas sur le coup, puis une rafale de vent plus forte vint faire voler
de plus belle la cape, la déchirant de plus belle, la faisant tombée, vide, de l'arbuste sur lequel elle avait été accrochée.
L'elfe eu un moment de panique, si cette cape était là ce n'était sûrement pas par-ce-que son ancien propriétaire s'était empêtrer dans les branchages...
Elle ne bougea pas,
s'attendant à entendre le bruit d'un arc décochant la flèche qui lui était destinée.

L'orage était de retour, de nouveau la pluie devint torrentielle, et le ciel était zébré d'innombrable éclairs, et, pendant que le ciel se déchaînait,
Adailoe attendait la mort.
Il n'y eu que quelques secondes mais cela lui paru durer autant que ses nombreuses années de chasseresses.

Il y eu un bruit à sa gauche, elle tourna lentement la tête,
Il était là, enfin plutôt elle d'après ce qu'Adailoe pouvait voir, Elle se trouvait sur la ruine voisine, sur le plus haut mur,
l'elfe ne la voyait pas distinctement, mais la foudre l'aida.
Un éclair se déploya au dessus d'eux, aveuglant, se perdant dans les nuages, Adailoe eu pendant une brève seconde le visage de sa cible en vue.

Ce devait être une elfe dans son ancienne vie, elle était grande et svelte, un visage aux traits fins,
de grandes oreilles se perdant dans sa chevelure de couleur poivre et sel qui lui descendait jusqu'en bas du dos, virevoltante dans la brise.
Mais ce qui choqua le plus Adailoe fut ses yeux d'un gris métallique,
sans aucun éclat de vie, mais une sombre lueure rougeâtre, à la fois froide et brûlante.

Puis son visage disparu de nouveau dans l'obscurité, alors que le tonnerre gronda.

Adailoe cherchait que faire, si elle tentait de fuir elle risquerait de prendre une flèche dans le dos,
elle repensa alors à la flèche que l'ours avait en travers de la gorge;
Si elle tentait de l'abattre elle aurait sans doute le même sort, bien avant d'avoir tirer sa propre flèche.

L'elfe se demandait pourquoi la créature morte-vivante ne décochait pas sa flèche, mais elle en connaissait déjà la raison,
tuer une cible de cette manière était trop simple, trop... ennuyeux.
Elle voulait s'amuser avec elle, comme un chat s'amuse avec un oiseau fraîchement attrapé.

Adailoe se résigna à bouger, se levant lentement, s'attendant à tout moment à être transpercée.
Mais la flèche ne fut pas tirée.
La créature restait là, l'arc toujours bandé, la flèche dans sa direction.

Adailoe eu un léger espoir, elle ne savait pas encore ce qu'elle allait faire, se contraindre a fuir, ou rester et la combattre.

Quel-que fut l'issu du combat le ciel versait asser de larme pour leurs deux âmes...





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Fin
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