|
Adailoe se réveilla peu avant l'aube,
elle passa quelques minutes à s'étirer, chose qu'elle avait apprise à faire chaque matin avec le temps, lui permettant de ne pas avoir les membres endolories après avoir passée une nuit recroqueviller dans un tronc d'arbre.
Elle jeta un oeil a l'extérieur, puis elle jeta un morceau de bois, les goules n'étant pas très... intelligentes, se serraient jetées dessu.
Rien.
Elle sortit et alla prendre de nouvelles mures sur le buisson de ronces, et choisit de changer de lieu de chasse.
Elle prit au nord ouest, se guidant avec les quelques étoiles qui restaient encore dans le ciel, il n'y avait plus de brume ni de brouillard.
Très bonne chose.
Comme a son habitude, elle se déplaça rapidement, toujours aussi silencieuse.
La matinée passa vite, elle n'avait croisée aucunes créatures.
Après avoir passée un tronc d'arbre mort, elle s'arrêta net, ne bougeant plus.
Elle entendait quelque-chose arriver, mais pas par la voix terrestre, faisant demi tour, elle se çacha sous le tronc enjambé quelques secondes plus tôt.
Attendant, l'arc prêt.
Le bruit venait du sud, elle ne le verrait qu'une fois passer, tant mieux se dit-elle.
Le bruit d'aile se rapprochait, elle se risqua à regarder la cime des arbres, et, alors qu'elle se penchait, les choses passèrent juste au dessu du tronc, trois chauve-souris vampire, chevauchée par d'anciens humains revenus à la vie.
Adailoe poussa un gémissement de surprise, et remit la tête sous le tronc.
L'une des chauve-souris émit un cri strident, et fit demi-tour, aillant entendue quelque-chose.
Elle tourna en rond, passant plusieurs fois au dessu de l'arbre mort, mais, ne voyant rien, reprit la direction par où ses consoeurs s'étaient dirigées, son cavalier beuglant arès sa monture...
Adailoe poussa un soupire, sa curiosité avait faillit la faire repérée. Elle se promit de ne plus refaire cette idiotie et attendit que la chose ne soit plus en vue pour se remettre en route.
De nouveau le silence.
La chasseresse sortit prudemment de sa cachette, scrutant plus assidûment les cieux.
Uniquement le ciel bleu du matin et quelques nuages.
Après avoir hocher la tête, satisfaite, Adailoe reprit sa route, suivant la direction des choses volantes, espérant trouver du gibier.
Ce ne fut le cas tout de suite, après quelques heures de marches, en début d'après midi, elle arrivait a la lisière nord de la foret.
De la, par dessu des collines au loin, se trouvait Lordaeron, bastion de la Dame noir.
Adailoe ne savait que faire, rester cachée dans la foret, protectrice, où voyager plus au nord, dans les collines froides.
Elle choisit de sortir à découvert, les bois n'étant pas asser "visités" à son goût, elle se cacha, attendant la nuit.
Elle tua une goule en soirée, sortant de la foret, cette chose était déjà blessée, sûrement un combat contre une autre créature de son espèce. L'idée d'abréger ses souffrances dégoûta Adailoe, mais elle le fit quant même.
Après avoir récupérer l'unique flèche tirée, jugeant qu'il faisait asser sombre pour se déplacer, et elle se remit en route.
Marchant pendant une bonne partie de la nuit, le ciel ne lui offrait plus son aide, de lourds nuages noir avaient prit place.
Elle entendit de nombreux hurlement et autres râles, pendant la seconde partie de la nuit, la plupart venaient de l'est, de là,la chasseresse pouvait voir quelques étendues d'eau, des marais, mais elle ne s'y dirigea pas, sachant très bien qu'ils étaient infestés.
Alors qu'elle montait une dernière colline, un éclair zébra le ciel, puis un second, et une pluie torrentielle s'abattit.
Elle jura intérieurement, l'eau était gelée, et se força à aller jusqu'en haut pour se repérer.
Adailoe ne vit que chaos et destruction, à l'horizon la magie chaotique était à l'oeuvre, la mort tombait du ciel.
Baissant la tête, profitant toujours des éclairs, elle vit un village en contrebas, il devait anciennement être humain, avant que le fléau n'arrive.
Elle y descendit discrètement, s'armant de son arc au cas ou quelque-chose la repérerait.
Mais le village était vide, de plus elle remarqua qu'il était abandonné depuis plus longtemps qu'elle ne l'avait imaginée, la nature aillant reprit ses droits avant même l'arrivée du Fléau.
Un arbre trônait là ou se trouvait anciennement la place du village et le puis;
Les maisons étaient, pour la plupart, recouvertes de plantes grimpantes, d'autres semblaient avoir été épargnés, du moins vue de l'extérieur.
Elle se déplaça rapidement d'un coin sombre à un autre, cherchant à ne pas être repérée par une chose qui aurait choisit de vivre ici, le paysage désolé à souhait l'aillant conquit.
Le village était fait d'une vingtaine de maisons, placée ca et là, faisant quasiment toutes face au puis.
Mais aucune habitation ne possédait d'occupant.
Elle resta dans la dernière, le toit était par miracle intacte, attendant la fin de l'averse.
Ce qui ne fut pas le cas avant la fin de la nuit, ni pendant une grande partie de la matinée, elle en profita pour chercher quelques racines, plantes et herbes, et fabriqua, avec le peu de choses qu'elle avait trouvée, quelques décoctions et autres baumes.
Elle se trouvait dans une autre maisonnette, une possédant encore un étage, même si le bois était a la limite de rompre, l'eau et la pourriture l'aillant fragiliser;
lorsqu'en début d'après midi, alors qu'elle était entrain de se nourrir des quelques mures gardées dans la bourse de sa ceinture, et regardant la ville a travers un pend de mur effondré, elle entendit quelque-chose approcher, un cavalier, rapidement elle prit son arc en main, et se mit en position.
Comme pour les chauve-souris, le cavalier arrivait dans son dos, et, lorsqu'il passerai devant l'habitation, elle le verrai de dos.
Elle banda l'arc, s'apprêtant à viser, et il fut en vu, se devait être un mort-vivant, elle ne l'aperçu pas immédiatement, ne voyant qu'une pèlerine noir.
Le cheval lui, trottait, il portait sur ses flancs un arc d'un rouge sang, et divers sacoches de cuir d'une couleur plus que douteuse.
Adailoe visa le coeur, la pèlerine, trop ample à son goût, l'empêchait de viser précisément la tête, bloqua sa respiration, attendit une poignée de secondes que ses mains arrêtent de tremblées, et elle décocha la flèche...
|