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Voilà, je suis récemment retombé sur ce poème et j'ai bien accroché (plus que ça même ):
Citation :
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter les sots ;
Et t'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rentrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme mon fils.



Rudyard KIPLING
Oui, j'aime moins les deux derniers vers ...

J'ai aussi beaucoup aimé "Le Dormeur du Val", d'Arthur Rimbaud et toute une tripotée de poèmes de Victor Hugo que je n'ai pas la patience de citer ici ...



Et vous, quels poèmes aimez vous ou vous ont beaucoup touchés ...
Alicante de Prévert
Ma bohème de Rimbaud


Sinon j'adore Prévert en général, Lautréamont j'aime bien, les romantiques aussi...

Et bien sur ce que j'écris...
Prévert également, un exemple :

La grasse matinée
"Il est terrible
le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain
il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim
elle est terrible aussi la tête de l'homme
la tête de l'homme qui a faim
quand il se regarde à six heures du matin
dans la glace du grand magasin
une tête couleur de poussière
ce n'est pas sa tête pourtant qu'il regarde
dans la vitrine de chez Potin
il s'en fout de sa tête l'homme
il n'y pense pas
il songe
il imagine une autre tête
une tête de veau par exemple
avec une sauce de vinaigre
ou une tête de n'importe quoi qui se mange
et il remue doucement la mâchoire
doucement
et il grince des dents doucement
car le monde se paye sa tête
et il ne peut rien contre ce monde
et il compte sur ses doigts un deux trois
un deux trois
cela fait trois jours qu'il n'a pas mangé
et il a beau se répéter depuis trois jours
Ça ne peut pas durer
ça dure
trois jours
trois nuits
sans manger
et derrière ces vitres
ces pâtés ces bouteilles ces conserves
poissons morts protégés par les boîtes
boîtes protégées par les vitres
vitres protégées par les flics
flics protégés par la crainte
que de barricades pour six malheureuses sardines...
Un peu plus loin le bistro
café-crème et croissants chauds
l'homme titube
et dans l'intérieur de sa tête
un brouillard de mots
un brouillard de mots
sardines à manger
oeuf dur café-crème
café arrosé rhum
café-crème
café-crème
café-crime arrosé sang !...
Un homme très estimé dans son quartier
a été égorgé en plein jour
l'assassin le vagabond lui a volé
deux francs
soit un café arrosé
zéro franc soixante-dix
deux tartines beurrées
et vingt-cinq centimes pour le pourboire du garçon.
Il est terrible
le petit bruit de l'oeuf dur cassé sur un comptoir d'étain
il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l'homme qui a faim."



Un tas d'autres également mais bon...
Le pain

" La surface du pain est merveilleuse d’abord à cause de cette impression quasi panoramique qu’elle donne : comme si l’on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes.
Ainsi donc une masse amorphe en train d’éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s’est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente.
Ce lâche et froid sous-sol que l’on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable…
Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. "

Francis Ponge
J'aime beaucoup celui-ci de Baudelaire.
On voit qu'il a les mots pour convaincre les femmes de ce qu'elles perdent



Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,
Au fond d'un monument construit en marbre noir,
Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir
Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse;

Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse
Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir,
Empêchera ton coeur de battre et de vouloir,
Et tes pieds de courir leur course aventureuse,

Le tombeau, confident de mon rêve infini
(Car le tombeau toujours comprendra le poète),
Durant ces grandes nuits d'où le somme est banni,

Te dira: "Que vous sert, courtisane imparfaite,
De n'avoir pas connu ce que pleurent les morts?"
- Et le vers rongera ta peau comme un remords
Celui là:


Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur,
D'aller là-bas vivre ensemble!
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble!
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes,

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
A l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

L'invitation au voyage
Charles Baudelaire
pas un poème mais une traduction d'une chanson que j'adore

Blâmé soit celui qui connaît la douleur
Du feu qui brûle la peau
J'éclaire d'un jour nouveau
Mon visage
Un cri brûlant
Feu à volonté !

Anobli soit celui qui connaît la douleur
Du feu qui brûle au fond du cœur
Un éclair brillant
Dans votre poitrine
Un cri brûlant
Feu à volonté !

Dangereux est celui qui connaît la douleur
Du feu qui brûle dans l'esprit
Dangereux est ce garçon
Avec ce feu qui arrache à la vie
Un cri brûlant
Feu à volonté !

Ton bonheur
n'est pas le mien
Mais est ma perte
hum... au premier abord j'aurai mis if de rudyard kipling aussi, mais puisqu'il a déjà été proposé, je mettrai juste un poème version italien.

Guardare il fiume fatto di tempo e acqua
e ricordare che il tempo è un altro fiume,
sapere che ci perdiamo come il fiume
e che i visi passano come l'acqua.
Sentire che la veglia è un altro sonno
che sogna di non sognare e che la morte
che teme la nostra carne è quella morte
di ogni notte, che si chiama sonno.

Vedere nel giorno o nell'anno un simbolo
dei giorni dell'uomo e dei suoi anni,
convertire l'oltraggio degli anni
in una musica, un rumore e un simbolo.

Vedere nella morte il sonno, nel tramonto
un triste oro, tale è la poesia
che è immortale e povera. La poesia
ritorna come l'aurora e il tramonto.

A volte nelle sere una faccia
ci guarda dal fondo di uno specchio;

l'arte deve essere come quello specchio
che ci rivela la nostra propria faccia.

JORGE LUIS BORGES
Citation :
Provient du message de Flint - Kostorn
pas un poème mais une traduction d'une chanson que j'adore

Blâmé soit celui qui connaît la douleur
Du feu qui brûle la peau
J'éclaire d'un jour nouveau
Mon visage
Un cri brûlant
Feu à volonté !

Anobli soit celui qui connaît la douleur
Du feu qui brûle au fond du cœur
Un éclair brillant
Dans votre poitrine
Un cri brûlant
Feu à volonté !

Dangereux est celui qui connaît la douleur
Du feu qui brûle dans l'esprit
Dangereux est ce garçon
Avec ce feu qui arrache à la vie
Un cri brûlant
Feu à volonté !

Ton bonheur
n'est pas le mien
Mais est ma perte
Bang Bang !
Un poème de circonstance (Il a neigé toute la journée chez moi. ) et impressif.

Citation :
Émile Nelligan
SOIR D'HIVER

Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai.

Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire! Où-vis-je? où vais-je?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.

Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai...
Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire un poème qui me touche vraiment... j'avoue que je n'en lis pas tous les jours...

mais le texte qui me touche le plus, c'est celui si.

Citation :
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

On a vu souvent
Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas.
et c'est bien entendu meilleur quand c'est Jacques Brel qui vous le chantonne
Citation :
Provient du message de O¤ Le Nain Disco ¤O
Pouet pouet
Cacahuète
Je joue de la trompette.



C'est pas mon meilleur mais il m'a demandé pas mal de boulot.
Pfiou...je te crois!

Moi aussi j'ai quelques heures de travail acharné derrière moi, écoute ça!

Les croûtes, ça m'les broutes...


Alors, alors qu'en dis-tu?
Citation :
Provient d'une chanson de Brel dans la chanson "Ces gens là"
[...]Et puis il y a Frida qui est belle comme un soleil[...]
Autre chanson de Brel que j'aime ... J'aime presque tout Brel en fait ...
Citation :
L'isolement

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon;
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.

Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs :
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.

Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme ni transports;
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante:
Le soleil des vivants n'échauffe plut les morts.

De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : « Nulle part le bonheur ne m'attend. »

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours ;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil ? Je n'attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire ;
Je ne demande rien à l'immense univers.

Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux !

Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ;
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour !

Que ne puis-je, porté sur le char de l'Aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi !
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.

Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie:
Emportez,moi comme elle, orageux aquilons.


ALPHONSE DE LAMARTINE
1790 - 1869
Celui de St SebdeadPartyBoy.

Et sinon :

La vie, c'est comme une dent
D'abord on y a pas pensé
On s'est contenté de mâcher
Et puis ça se gâte soudain
Ca vous fait mal, et on y tient
Et on la soigne et les soucis
Et pour qu'on soit vraiment guéri
Il faut vous l'arracher, la vie

Boris Vian
C'est un truc que j'avais écrit pour mon copain.
Je m'étais servit de bout de poème que j'avais modifié puis tout mis ensemble pour que ça donne ça:
Citation :
Mon amour, mon coeur,
mon bébé , mon âme-soeur.
Je pense à toi tous les jours,
toutes les nuits,
tu es dans toutes mes pensées.
Il y a quelque chose en toi
qui me rend heureuse.

Je suis perdue, vois-tu, je suis noyée, inondée d'amour ;
je ne sais plus si je vis, si je mange, si je respire, si je parle,
je sais seulement que JE T'AIME!

Il y a des choses qui compte pour moi
et la première est d'être avec toi.

J'étais surement à toi avant même de t'avoir vu.
Ma vie, en se formant, fut promise à la tienne.
Ton nom m'en avertit par un trouble imprévu.
Ton âme s'y cachait pour éveiller la mienne.
Toi, qui m'attires.
Toi, qui par un sourire,
M'as plu dès la première fois,
Et m'as fait espèrer, qu'il y aurait d'autres fois.
J'aimerais te dire que tu me plais.
Te faire savoir que je suis moi,
Dès que je suis près de toi.
Et que j'aimerais que tu restes là.

Tu m'es arrivé comme un coup de poing dans le coeur,
j'ai eu terriblement envie d'hurler mon bonheur.
Alors tu es devenu mon souffle, mon étincelle,
celle que j'aperçois au fond de mon tunnel.

Encore aujourd'hui après tous ces mois,
Mon amour grandit sans cesse avec toi.
Laisse encore mon coeur te parler d'amour,
Laisse moi te dire je t'aime pour toujours.
Nous avons sû prendre le temps
De s'aimer tendrement.
Se dire chaque jour et à chaque instant,
Je t'aime éperdument.
Et c'est cet amour tout entier
si vivant encore
et tout ensoleillé
c'est le tien
c'est le mien.

J'ai tellement hâte
De pouvoir te voir
Sentir tes lèvres si douce
Contre les miennes
De collé mon corp
Contre le tien
Et de pouvoir me réchauffer
Dans tes bras
Tu comptes tellement
Pour moi
Je t'aime
Et je t'aimerai pour le restant
De nos jours !

Je t'aime, c'est ma plume qui te l'écris
Et c'est mon coeur qui te le dit.
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