Par rapport au réalisme du fantassin dans les arbres, je peut dire que la méthode est présente dans les manuels de l'infanterie depuis au moins avant 1870. Cette technique est employé aussi bien pour l'observation que pour le "sniping" (quel vilain mot!) et ce même et surtout sans lunette particulière pour 2 bonnes raisons:
La première, vous l'aurez sans doute constaté est que l'homo sapiens de base surveille surtout le bout de ses rangers et par extension la bande de terre qu'il compte fouler de ces dites rangers. L'évolution au combat le pousse ensuite à regarder au loin si par hazard un autre homo sapiens ne gambaderait pas dans les fourrés ou dans la plaine affublé d'une peau de locomotive ou plus simplement d'une tenue différente de la sienne.
Par la suite le dit homo sapiens fini par se rappeler d'où il descend et y retourne, il se met alors a regarder les arbres d'un autre oeil et canarde alors tout ce qui c'y trouve et n'est pas parfaitement vert. (vous me suivez toujours?  ) Tout cela pour dire que l'homme moderne ne lève pas sont nez naturellement, fait qui doit être exploité par le soldat avisé.
La seconde est que la zone de tir efficace du fantassin ne dépasse pas 200 à 300 mètre, (après sans jumelles on ne vois rien à moins de jouer sur un écran mural de 2 mètres de diagonale) et que le champ de vision dans la campagne belge dépasse rarement 300m à hauteur d'homme.
en 14 ans d'instruction au combat, l'attaque la plus efficace que j'ai pu monter pour tester les futurs caporaux et sergents est tout bêtement le tireur isolé grimpé à 3-4 mètres dans un arbre. Et il était fréquent de retrouver le groupe testé à plat ventre au pied du même arbre cherchant au ras du sol d'où venait les tirs.
Pour ce qui est de la fréquence du tireur d'élite dans les armées, je n'ai pas de chiffres exactes mais il semble avoir été présent aux coté des chefs de sections d'appui en général (un à deux par compagnie donc) voir avec chaque chefs de section dans les unité les mieux équipés.
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