- La Résistance Française se battait elle aussi pour son pays.
- La Résistance en France n'est jamais allé poser des bombes en Allemagne.
- La Résistance Française s'est toujours attaqué à des objectifs militaires ou à des personnels militaires allemands, à l'exception des attaques contre les Miliciens qui étaient des Français.
Comparer la Résistance avec les Forces Tchétchènes est donc impossible.
Si les Allemands se sont bien entendu empressés de qualifier les Résistants Français comme Terroristes, les modes opératoires sont totalement différents avec ceux des Tchétchènes.
Pour ce que l'on en sait, la Résistance Française se rapproche plus de celle Irakienne. (Malgré l'attaque sur l'ONU).
Pour ce qui est de l'utilisation d'un gaz particulièrement nocif, il fallait utiliser un agent à effet très rapide, de manière à empêcher toute mise à feu d'un explosif.
Les Services Russes savaient pertinemment que certains otages pouvaient ne pas survivre à l'inhalation d'un gaz de combat. Là où il y a eu un raté monumental fût dans la non-utilisation des antidotes, alors disponibles, pour sauver les otages après leur libération.
Cela traduit plus une erreur dans la chaîne de commandement, ce qui est généralement une constante de l'ex-Armée Soviétique, que d'une volonté réelle de tuer les otages. Après tout, cela s'est retourné contre eux.
Pour le "meurtre" gratuit des femmes terroristes, il est bon de rappeler qu'elles étaient d'une part très nombreuses et d'autre part bardées d'explosifs.
Ce qui implique que l'effet du gaz pouvant se dissiper, il était dangereux de les prendre vivantes.
La solution aurait été de désamorcer les bombes donc de disposer d'un certain nombre de démineurs, avec le risque d'une explosion accidentelle au beau milieu du Théâtre de Moscou, alors que l'évacuation des otages était en plein exercice.
De plus, toute intervention d'une force d'assaut et de libération doit prendre en compte la 5ème roue du carrosse. En l'occurrence, le terroriste caché parmi les otages, en civil, peut être disposant d'explosifs et de détonateurs. Il est le plus dangereux car son identification prend du temps. Et le temps est l'ennemi de toute intervention.
Pour exemple, lorsque le GIGN pris d'assaut à Marignane l'avion détourné par le GIA, les otages furent systématiquement traités comme hostiles. C'est à dire qu'ils étaient étroitement surveillés lors de l'assaut, et ensuite lors de l'évacuation de l'appareil par les toboggans gonflables de secours, ils furent traités au sol par les membres de l'EPIGN qui assuraient la sécurité extérieure.
Les Forces Russes devant le nombre et la menace posées par les Terroristes Tchétchènes ne pouvaient, au vu de leurs moyens en matériels, agir autrement si un assaut était décidé. Ce qui fût le cas.
Enfin, il est aussi bon de rappeler que les Russes sont d'une autre culture, bien que proche de celles des Occidentaux, qui accorde une autre valeur à la vie. C'est sans doute regrettable mais on ne change pas les mentalités issus d'un siècle de Communisme Soviétique en claquant des doigts.
Racen