Il fait beau en ce début d'après midi... Un vent frais raffraichit l'air chaud de l'été... Quelques oiseaux chantent et piaillent à tue-tète... Les arbres, enfin le peu qu'il y a, donnent l'impression de danser avec le vent et l'air sent bon...
Le ciel est d'un bleu azur et quelques nuages presque translucides poursuivent leur chemin comme des bateau sur la mer... Quelques abeilles, sûrement perdues, virevoltent à la recherche de quelques fleurs à butiner pour faire vivre leur ruche...
Un bruit perturbe cette ambiance magique... Le bruit des roues d'une charrette se déplaçant lentement sur le sol rocailleux gêne quelques oiseaux qui s'envolent... Un nuage d'oiseaux s'envole dans ce magnifique ciel faisant bruisser les feuilles des arbres...
A en juger par le bruit, la charrette se dirige vers le monastère de Mar Saba, qui reste imperturbable... La charrette avance très lentement comme si ce qui la tirait était à bout de forces mais déterminé à arriver à destination...
Arrivé en haut d'une longue et pénible cote, le monastère de Mar Saba et de nouveau visible... Il ne l'avait pas été depuis le début de l'assension... D'en bas on pouvait le voir, petit mais dressé solidement dans la roche, comme narguant ses visiteurs...
Ses pierres jaunâtres sont bien visibles désormais et sa porte imposante parait inviter quiconque à y entrer... La porte avait dut être rénové il y à quelques temps car les cicatrices que peut infligé le temps étaient peu nombreuses surtout en cette période de guerre contre le parlement corrompus et ses sbires... Squelettes et fantômes, liches et démons, bref les sans-vie manipulés par le parlement corrompu ne devaient pas être venus ici depuis un bon moment... Ou alors tout avait été rénové peu de temps après leur passage... Pourtant les murs n'avaient pas l'air d'avoir subit la colère de liches ou de démons comme quelques citées traversées il y à quelques jours... Peut être même quelques semaines voir quelques mois...
Peu importe... Je ne compte pas le temps qui passe... Je n'ai que faire de ses choses aussi subjectives que le temps qui passe, pensait l'être encapuchonnée dans sa cape noire et tirant sa charrette seul...
En regardant de plus près ses pieds on pouvait être à peut près certain qu'il s'agissait d'un Saris... Cela ne faisait maintenant aucun doute lorsque l'être empoigna le lourd anneau de couleur doré et l'abattis plusieurs fois sur la massive porte de bois...
En attendant qu'un moine veuille bien ouvrir, l'être encapuchonné, dont le visage est caché jusqu'à la bouche par son capuchon et l'ombre de celui ci, passe sa main sur ce qui retiens les anneaux à la porte...
C'est une forme cylindrique mais le haut et le bas sont légèrement bombés vers l'extérieur... Des rainures sont gravés dedans... Il semblerais que ce soit...
Des tonneaux !
L'être esquisse un petit sourire en se demandant sur quelle sorte de moine pouvait bien vivre ici...
Il tourne la tête vers sa charette... Il semblerait qu'il y ai de nombreux objets à l'intérieur mais impossible de voir quoi puisque tout ce bazar était recouvert d'une grosse couverture beige salit par les années...
Ps: Ceci se passe tandis que Niji et Rikku viennent d'arriver dans les "Abysses" ...
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De la graisses, des rouages et de la vapeur dood!
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