[Carnac] Un jour nouveau, une nouvelle aventure ...

 
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Un jour nouveau naît sur Carnac Hibernia. Deux jeunes elfes se levèrent tôt ce matin là. Ils sortirent de leurs maisons respectives en catimini, comme deux voleurs. Leur résolution avait été prise tôt le jour précédent. Ils voulaient aller à La Forêt d’Yggra pour voler la relique Mana de leurs pires ennemis « Midgard ». Midgard avec ses nains, ses trolls, ses kobolds et ses vikings. C’était une chose absolument interdite pour des gamins ayant tout juste dans les 150 ans. Mais justement, c’était ce qui les intéressait.

Le garçon était blond comme les blés, les cheveux plutôt courts. Ses yeux étaient de jades, superbes et chaleureux en dépit de leur teinte hivernale. Il mesurait dans les 2 mètres, ce qui était déjà très grand pour son âge, mais pas exceptionnel pour un Elfe. Il était également très mince même si la pratique de l’archerie depuis son plus jeune âge avait musclé sa silhouette. Sa voix était grave et extrêmement mélodieuse, il se nommait Aranwë. Sa compagne montrait un contraste frappant avec lui. Elle était petite, tout juste 1 mètre 70 et elle n’espérait pas grandir plus. Ses cheveux étaient de jais, longs mais ramenés dans une queue de cheval dont s’échappaient quelques mèches folles bien que raides. Ses yeux étaient gris et avaient la particularité de virer au noir lors de ses sautes d’humeurs relativement fréquentes. On pouvait penser qu’elle avait du sang d’elfe noir dans les veines mais non. Elle faisait elle aussi parti de cette race d’Elfes immortels. Sa voix était légèrement rauque, proche du murmure. Son nom était Itarillë.

Ils se rejoignirent comme prévu un peu à l’ouest de la place publique. Au milieu de la grande Citée de Tir Na Nog.
Cette Citée était typique du Peuple des Vents. Ils vivaient, comme tous les elfes, en harmonie avec la Nature. Ils avaient la particularité de prier les Vents. Cela pourrait sembler singulier mais finalement à la vue de leur civilisation cela ne l’était pas. Tout tournait autour d’une cour, faite non pas de nobles mais d’Anciens. Ces Anciens avaient dans les 1530 ans au bas mot. Leur apparence était celle de vieillards humains qui auraient pu atteindre les 90 ans.

Ces Anciens donc, gouvernaient la Citée. Leurs Voix faisaient lois. Nul ne pouvait impunément les contester mais il faut avouer que c’était chose relativement rare. Les Elfes étaient plutôt pacifistes dans l’âme, enfin entre eux du moins mais c’est une autre histoire...
La Citée était construite en colimaçon, son plus haut point était le “palais” des Anciens. Palais aux vastes couloirs décorés de mosaïques et aux sols de marbre des plus somptueux. Les salles étaient immenses, emplies pour la plupart de bibliothèques surchargées de vélins de toutes sortes, venant de diverses contrées. La majorité était des traités de magie. Magie accessible à tous les elfes mais pas assez proche de la Nature selon beaucoup.

La suite de la ville était une dégringolade d’escaliers tous plus somptueux les uns que les autres. Du lierre tenait lieu de rambarde la plupart du temps, quoique l’espace était tellement vaste que cela ne servait à rien. Ces escaliers étaient jalonnés d’habitations aux murs blancs mais aussi fleuris. La couleur était plus donnée par les plantes que par la peinture ou le verre contrairement au Palais. Au détour de plusieurs escaliers se trouvait la place centrale, la fameuse place à l’ouest de laquelle devaient se retrouver Itarillë et Aranwë. Une place à la fontaine aux multiples jets. Chantante de jour comme de nuit. De nombreux cristaux permettaient de la voir aussi bien la nuit, un vrai délice pour les yeux autant que pour les oreilles. Mais les jeunes impétueux ne s’attardèrent et prirent directement les escaliers qui menaient à la sortie nord de la ville…
Malgré l'aube qui se levait à peine, la jeune Druidesse était déjà dans les rues de la magnifique Cité aux Légendes Infinies. Les rares habitants encore debout (ou tout juste levés) auraient pu voir sans peine la fatigue se lire sur son visage, les traits tirés, les yeux cernés, et une expression de tristesse que rien ne semblait pouvoir consoler.

Perdue dans de bien mornes pensées, Ultyme remarqua à peine les deux Elfes, toute curiosité effacée par l'épuisement de ces derniers jours. Elle nota cependant la résolution qui brillait dans leurs yeux, et fut impressionnée par leur démarche calme et assurée.

Il était temps d'aller dormir, sûrement les reverrait-elle un jour prochain.

Joli texte, les mots coulent comme l'eau claire de notre belle cascade d'Hybrasil. Cela se lit sans soif.
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Ultyme
Mes lames vengeront nos larmes.
 

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