[Romeo Knight]

La nuit était noire, les ombres effrayantes des arbres se balançaient de gauche à droite dans les remous du vent. Notre compagnie composée d’elfes, de celtes, de firbolgs et de lurikeens, avançait à pas mesurés entre les dédals du Mur d’Hadrien.

Le gros firbolg murmurait dans un grognement roque, des diatribes incompréhensibles pour le celte que j’étais. La torche récemment allumée avait du mal à garder sa flamme en place.
- Trop vent, flamme éteindre, grogna le gros trognon.
- Ne t’en fait pas mon ami, notre ranger connaît chaque recoin du terrain et même dans la pénombre, il nous sortira d’un éventuel pétrin, dis-je d’une voix amusée.

Des armures cognaient contre des armes et faisaient des bruits sourds. Le cliquetis des écailles laissaient apercevoir notre présence aux éventuelles formes de vie avoisinantes.

Nous fîmes une courte halte entre deux forteresses ennemies aux monts de Pennine, reprenant des forces dans ce périple. M’assayant sur un rocher, ma tendre amie me lança un regard souriant et vint me caresser le visage. Je lui rendis la pareille avec la plus grande tendresse possible.

Quelques instants plus tard, nous reprîmes la route vers nos amis les ellyls du château en ruine. Le seigneur Edilyn nous accueuillit avec honneur, nous permettant de nous restaurer pendant que les villageois s’affairaient à préparer quelques festivités. Les rires allaient bon train et l’ambiance bon enfant. Les petits lurikeens dansaient sur un un air de pipeau, dans un rythme endiablé. C’était la première fois que je vis mes amis s’amuser autant depuis que notre compagnie existait. C’était bon signe.

La lune dardait de ses éclairs dans la nuit grise… La musique et les rires cessèrent d’un coup, en même temps que s’installait un silence de mort.
- Aux armes, hurla furieusement un garde forgefeu ! ! !

D’un bond, je remis prestement ma lourde armure d’écailles étincelantes, secouait mes compagnons enivrés par la boisson…
- Debout et vite, il se passe quelque chose d’inquiétant !, criais-je.
- Capasbondu tout mon bon Romeo, nanananan, ça m’inquiète très très beaucoup, siffla la petite lurikeen.

Le firbolg sursauta et roula par terre avec un bruit sourd. Un des lurikeens faillit même se faire écraser par le corps lourd de l’énorme mastodonte. Tous harnachèrent leur équipement avec sveltesse (*sic*) et nous attendîmes des nouvelles du seigneur. Le château était en ébullition.

Les soldats couraient dans tous les sens, faisant vibrer le sol.

Je vis à une vingtaine de mètres de là, une bonne trentaine d’hommes d’armes, armés de lances et d’épées, bardés de plate. Ils étaient accompagnés de barbus en robes et d’étranges petits êtres bleus.

La fureur emplit nos cœurs… Des albionnais étaient revenus massacrer nos amis Ellyls… Le seigneur Edilyn ordonna à ses troupes d’encercler les attaquants et sonna la charge avec son cor. Le sol vibrait tandis que l’air devenait de plus en plus lourd…

- Moi tuer grosses boiboites ! ! !, le firlbolg s’élança dans la mêlée sans regarder autour de lui. Il fît tournoyer sa grosse masse au dessus de sa tête et envoya deux albionnais dans les airs.

Nous fîmes de même et nous mèlèrent à la masse en furie. La sauvagerie guerrière commença son œuvre : du sang giclait un peu partout, tandis que des membres humains s’éparpillaient tout autour du champs de bataille. Mon bouclier protégea bon nombre d’amis en difficulté. Le fracas des armes et les hurlements ahurissants assourdissaient la vallée.

En enfonçant mon épée dans le corps frêle d'un pauvre avalonien éloigné qui gesticulait, je ne vis point la traîtrise. Je reçus un coup sur la nuque, ce qui me fit sombrer dans le vide… Etait-ce la fin ?


Romeo doit-il mourir ?

[Keldhra]

Je ne veux pas que Roméo meurt mwoaaaa

Encore une histoire ! Encore une histoire!


Zybeline

[Iraban]

<trouve le suspens insoutenable ^^>

(alors alors ? albionnais ou hiberniens par derrière ? la suite )

[Kelisia]

Nan veux pas qu'il meurt non plus ! Sinon la suite va se limiter à et il mourut...

[Quicky]

Romeo doit se réveiller .

[Xta]

Non.

[pkpkpls]

Je pense que Romeo a du se faire quelques ennemis parmi le peuple hibernien avec ses cheveux peroxydés et sa gueule d'amour, rien de plus logique à mes yeux qu'une traîtrise donc


A mort Romeo !



Troubadour, vieux ménestrel retraité ( )