[Brumes]

Je l'ai connu, il y a longtemps
Il était droit, il était fier
Il était fort comme l'ouragan
Sa voix était comme le tonnerre

Devant lui les faibles pliaient
Ceux qui tentaient de résister
Se retrouvaient vite broyés
Par une main aux gants d'acier

Afin de remplir sa mission
Rien devant lui d'insurmontable
Ni les limites de sa raison
Ni les passions qui nous accablent

Car il était né Chevalier
Il ne vivait que pour sa cause
Aucune foi dans ses idées
Qui à son seul but ne s'oppose

Le revoici encore en quête
Par monts, par vaux, et océans
Sa volonté de nouveau prête
Il ne faillira de longtemps.

[Naos Etkhir]

*sourit en écoutant les dires de la dame*

[Le Gardien]

Ce fut pourtant l'époque de sa gloire
L'homme aux gants d'acier avait pleuré
Il avait perdu tout espoir
Il avait avait vu ses sentiments l'annihiler


Puis il perdit son nom et son âme
Se laissa emporter, n'eut peur des excès
Enfin cette douce sensation d'ivresse
Qu'importe la gloire, il est près de sa dame


Il a regardé, du haut de son nuage
Loin là-bas au-delà des mirages
Il a vu cet horizon sombre et incertain
Il n'est plus sûr de rien

[Brumes]

Une discrète silhouette, ce matin là, avança lentement dans la brume, finissant par échapper aux regards.

[Brumes]

L'horizon s'est obscurci
Je ne distingue plus très bien
A travers les rideaux de pluie
Où mène ce nouveau chemin

Devant moi rit le néant
Je ne peux plus me retourner
La brume inexorablement
Engloutit les bonheurs passés

L'avenir était si facile
Le ciel azur et dégagé
La brume alors tissa ses fils
Et me voici emprisonnée

Je trouverai peut-être enfin
La sortie de ce piège infâme
Je me maudis pour ce destin
Qui fit un jour de moi sa dame

Je suis perdue, ne vois pas loin
Plus de sentier, nulle lueur
Le monde n'a plus de couleurs
Se souvenir ne mène à rien

[Faerie]

tout simplement magnifique
*applaudie*

[Brumes]

Toi qui sens lentement ton coeur se refermer
Meurtri par l'indifférence
Oublie vite cet amour, ces désirs, ces regrets
Oublie cette absence

Demain tu chanteras, souriras, étonnée
Sortiras du silence
Tu verras qu'il existe bien d'autres chevaliers
Et finira ta souffrance


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Brumes

[Fady]

*écoute attentivement en restant un peu à l'écart*

*se retire tout ému de ces quelques mots*

[Perle Rose]

* Ecoute les quelques mots qui viennent d'être prononcé, rêveuse*

[Brumes]

Là tout au fond de la nuit noire
La femme enfin s'est endormie
Le temps efface sa mémoire
La douleur sombre dans l'oubli.

Observe la bien, voyageur
Son sommeil semble si ordinaire
Les heures passant sèchent les pleurs
De l'âme devenue solitaire.

En rêve parfois, cependant
Les souvenirs refont surface
Elle cherche alors inconsciemment
Sa chaleur, mais rien ne se passe.

Nul ne sait plus, nul ne saura
Combien puissant fut son amour
Combien pour ce seul homme là
Elle aurait donné de ses jours.

Dans le silence de la nuit
La femme enfin s'est endormie
Auprès d'elle le feu s'est éteint
Auprès d'elle plus de gardien.


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Brumes

[Marie Claire]

J'ai aimé ton poème,

Mais n'ayant pas l'art des mots pour te le de dire,
J'ai préféré créer quelque chose pour te l'offrir
Tu n'es pas obligée de les porter,
C'est juste un cadeau de simple amitié.

Oui j'ai aimé ton poème

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Claire &#8224

[Muska]

Très jolis. De bien beaux efforts...

[Saïka]

Superbe -.-

[Sybela]

Bravo

[Naos Etkhir]

bravo

[Saskia Willer]

Bravo

[Brumes]

De la brume monta un chant à peine audible.


Je t'ai donné toute ma vie
Je t'ai aimé par dessus tout
Je t'ai cherché dans l'infini
Et je t'ai trouvé malgré tout.

Que me reste t il aujourd'hui
Coeur vide et âme désolée
J'essaie d'atteindre la sortie
Mais je ne sais me diriger.

Ma vie n'avait qu'un but ultime
Etre à toi et ce pour toujours
Ne restent plus que quelques rimes
De ces lointains et heureux jours.

Cette vie là ne sert à rien
Car elle n'était que pour toi
La douce mage cherche sa fin
Dans la brume elle la trouvera.

Dans la brume, je vois au loin
Une lueur qui pour moi seule
Brille et éclaire mon chemin
La brume n'est pas mon linceul.

Comme une âme en convalescence
Je suis partie vers l'étranger
Et pour oublier cette absence
De mille manières me suis soignée.

Mais aujourd'hui il est grand temps
Ta douce mage va disparaître
Elle s'avance en souriant,
Vers son destin, ce nouvel être.



Elle s'avança vers lui, le regarda droit dans les yeux, et lui dit : Oui.

L'Oracle alors fit d'elle un être nouveau.

[Saïka]

Bravo.

[Sybela]

Très joli encore une fois mais on s'en lasse pas.

[Le Gardien]

De ces deux êtres tourmentés
Artherk soigna le premier
L'autre il est vrai, fut moins touché
Mais le temps seul saura faire son effet


Il va falloir assassiner ce gardien
Le torturer, le défaire de ses liens
Il surveille, garde en lui ces souvenirs
Il aurait tant voulu un autre avenir


Et moi qui me suis toujours cru chevalier
Fait d'acier, de fierté et d'amour inébranlable

Du chevalier il n'a plus guère que la lame
Des larmes coulèrent sur le visage du guerrier

[Brumes]

.

[Rekiem]

Superbes.