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[Actu] Pokémon Soleil & Lune : de nouvelles informations le 10 mai à 14h
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De mon point de vue, la première et la deuxième génération avaient pour elles, un aspect très rond. Un peu comme si on avait une masse dans laquelle on taillait des petits bouts. Et le rendu, au niveau des détails, s'en est donc retrouvé être, généralement, épuré pour ne pas dire minimaliste. La forme et la nature du pokémon se suffisant à eux-mêmes, ce qui je pense, a participé à la caractérisation. Mais les derniers pokémons n'en sont pas pour autant dépourvus : une physionomie plus axée sur les détails, et généralement de forme plus élancée — à l'image de pikachu qui maigrit avec les années ; peut-être un moyen, outre l'évolution du style de Ken Sugimori, de se démarquer sans cesse, dans un pokédex de plus en plus grand et où les doublons sont susceptibles d'apparaître (concept, représentation animale/végétale/minérale et dernièrement artificielle). En somme, on peut peut penser qu'il y là un processus de distinction. ps : je pense que si un pokémon aussi simple visuellement que pouvait l'être par exemple salamèche venait à sortir, il n'aurait pas pour autant les faveurs du publics. Les premières générations pour les plus anciens, la nostalgie aidant, ont gardé une certaine aura. Après, n'oublions pas que les pokémons-design répondent aussi à un cahier des charges. Qu'on ait affaire à un pokémon "cool" ou à un pokémon à vocation "mignon" (kawai), les apparences s'en retrouveront fortement influencées. Ici, nous retrouvons d'ailleurs des archétypes. On a le pokémon sérieux ou en apparence sérieuse, peut-être pensé aussi pour sembler mystérieux, en le pokémon de flamiaou ; le pokémon jovial/énergique/bouffon, avec cette fois-ci Otaquin ; et enfin celui qui je pense, endosse l'archétype du pokémon mignon : brindibou (visuellement, il semble gentil, doux et adorable... il est petit aussi. Une apparence de peluche quelque part ^^). D'ailleurs, pour revenir sur Otaquin, on remarquera l'adaptation du nom en français, la seule semble-t-il, qui a préféré insister sur une humeur/un caractère plutôt que sur la caractérisation ; là où en japonais, lis-je sur poképédia, l’étymologie renvoie à otarie et balle (et les adaptations des noms anglais et allemand, ont gardé le lien avec la balle/bulle). Si cette volonté de catégorisation existait dès le départ, elle s'est davantage accrue au fil des diverses générations (je dirai même qu'elle s'est perfectionnée). Et mine de rien, ça fait de façon tout à fait identifiable, trois génération (depuis la cinquième donc) que le schémas ci-dessus s'appliquent aux starters (jovial/cool/mignon). Je pourrai continuer encore mais je vais m'arrêter là pour l'instant... Ce que je voulais montrer, c'est que les pokémon-design ne sont pas juste le fruit d'une simple inspiration artistique. Ce n'est pas juste de les comparer à l'aune de son seul ressenti, et d'oublier ou de passer sous silence la complexité qui est à l'oeuvre. Sans parler que je trouve discutable comme argumentation Sangwiss que de faire des comparaisons pour décrédibiliser les nouveaux pokémons et faire la conclusion d'un essoufflement... Histoire de lancer quelques réflexions qui mériteraient d'être approfondies : - Pourquoi avoir choisi ces animaux-là ? - Pourquoi associer archétypes et starters ? |
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