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Le dimanche soir sur W9 (commence le 22/12/13).
Sur AlloCiné :
En 2003, la jeune Catherine et sa mère sont attaquées par un homme. Si Catherine parvient à avoir la vie sauve grâce à l'aide d'une créature étrange, sa mère meurt cette nuit-là. Neuf ans plus tard, elle est devenue détective et reste déterminée à retrouver le responsable. Lors d'une enquête, elle suit la piste d'un certain Vincent Keller, décédé en 2002 en Afghanistan. Elle découvre que ce dernier n'est pas mort, qu'il vit depuis 10 ans en totale réclusion et surtout le reconnaît comme celui lui ayant sauvé la vie. Il s'avère que, sous l'effet de la colère, Vincent se transforme en une bête enragée et incontrôlable. Catherine accepte de protéger son identité et son secret s'il l'aide à découvrir le meurtrier de sa mère. Tous deux entament alors une relation complexe et extrêmement dangereuse...
La légende de La Belle et la Bête est revisitée depuis l'année dernière par la CW, la chaîne américaine à qui l'on doit des séries comme Arrow, Smallville ou Les Frères Scott. Dans cette version contemporaine du conte intitulée sobrement Beauty and The Beast, Kristin Kreuk reprend le rôle de Catherine Chandler, tenu quelques années plus tôt sur le petit écran par Linda Hamilton. La jeune femme n'est plus ici avocate mais lieutenant au sein de la brigade criminelle. Lors d'une enquête, elle retrouve la trace de Vincent Keller (Jay Ryan), un mystérieux inconnu qui l'a sauvée lorsqu'elle était adolescente. Celui-ci vit cloîtré depuis maintenant 10 ans pour protéger son terrible secret. L'arrivée de Catherine dans son existence va changer la donne...
Beauty & the Beast va être diffusée pour la première fois en France sur W9. Les cinq premiers épisodes seront proposés le dimanche 22 décembre à compter de 20h50.
Beauty and the Beast Extended Trailer (CW 2012)
Cette série a des critiques positives de spectateur, j'aime le thème, Kristin Kreuk est belle... Je regarderai les deux premiers épisodes ce soir.
Toutefois... la critique pro est sans pitié pour cette série :
Télérama :
Au cours de cette rentrée américaine 2012-2013, on a déjà vu passer quelques séries médiocres (Animal Practice, The Mob Doctor, Chicago Fire ou Made in Jersey, déjà annulée), mais on attendait, non sans crainte, un authentique nanar, un programme qui puisse emporter le titre très convoité de « pire série de la rentrée. » Depuis jeudi 11 octobre, grâce à la chaîne The CW, on le tient enfin. Beauty and the Beast, remake de la série du même nom avec Linda Hamilton et Ron Pearlman (1987), met en scène la romance entre une jeune flique new-yorkaise et un ancien soldat à l’ADN modifié, qui lui prête main forte sur ses affaires, tout en restant caché du reste du monde, à commencer par le FBI, qui veut sa peau. Et c’est un plantage intégral, une nullité acclamée quasi unanimement par la presse américaine.
Catherine Chandler, l’héroïne de la série, a assisté, alors qu’elle n'était qu’une serveuse dans un bar miteux, à l’assassinat de sa mère par deux truands promptement laminés par une « bête ». En fait, un type au visage vaguement déformé et à la force herculéenne. Des années plus tard, elle est devenue détective à New York, et tombe sur son sauveur au détour d’une enquête, Vincent Keller, un ancien médecin transformé en bête de guerre alors qu’il servait son pays en Irak. Evidemment, ils vont tomber amoureux…
Dans Beauty & the Beast, les détectives sont deux filles belles à se damner, habillées sexy, qui marchent au ralenti les cheveux dans le vent, toujours impeccablement maquillées et coiffées. La « bête » semble, elle, sortir tout droit de Grey’s Anatomy : elle se contente d’une jolie cicatrice sur la joue et d’une humeur variable pour nous effrayer. Le commissariat est un super loft, clair et spacieux, et le « repaire » de la bête une ancienne usine super cool avec écran plat et canapé. Chaque scène est accompagnée d’un tapis musical incessant ou, pire, assommée par une bande son tonitruante. Tout est lisse, propre, beau, calibré pour séduire le jeune public de la CW (Gossip Girl, Smallville, et depuis peu, la plus réussie Arrow).
Enquête policière sans le moindre intérêt – on se moque de savoir qui a tué la femme empoisonnée au début de l’épisode, la solution est d'ailleurs trouvée en deux tours de centrifugeuse façon Les Experts – réalisation hideuse, sans inspiration, truffée d’effets inutiles, scènes d’action absurdes – la flique se bat comme une championne de karaté en talons –, narration caricaturale et plombée par les flashbacks, casting médiocre – Kristin Kreuk, la « belle », est jolie comme tout mais frôle la correctionnelle et Jay Ryan, la « bête », est tout simplement mauvais – et pas une bonne réplique à se mettre sous la dent… n’en jetez plus, Beauty and the Beast est bien la pire série de la rentrée.
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