Essai d'ontologie phénoménologique du monstre.

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Le monstre c'est quoi ? Le monstre est-il ? Pourquoi du monstre plutôt que rien ? Je meurs donc je suis ? Je meurs certes, mais suis-je vraiment ? Que suis-je en tant que monstre ? Suis-je ? Pourquoi suis-je ?

Malgré les apparences trompeuses, les montres se questionnent longuement devant Glain : que suis-je sans héros ? Ne suis-je que s'il y a du héros qui sort ? Même cheaté...

Un peu d'existentialisme semblerait s'imposer à priori : « La pensée moderne a réalisé un progrès considérable en réduisant l'existant à la série de ses apparitions qui le manifestent. On visait par là à supprimer un certains nombres de dualismes qui embarrassaient la philosophie et à les remplacer par le monisme du phénomène. »

Il s'agit là des deux premières phrases de « L'être et le néant ». Il entendait par là (le mec du Castor), cette dualité Kantienne phénomène/noumène par exemple. L'existence du monstre dépendrait donc de sa série d'apparitions, le monstre est-il un phénomène ? Il faut qu'il soit vu pour qu'il existe ? Sans observateur il n'est pas; sans héros, il n'est rien. Voilà la dure et désespérante condition existentielle du monstre. La réciproque est vraie aussi, en partie.

Aristote disait « Le monstre est un phénomène qui va à l’encontre de la généralité des cas mais non pas à l'encontre de la nature envisagée dans sa totalité. » Merci cher Ari, les grecs n'étaient pas des cons, du moins les grecs anciens, avant la crise actuelle. Donc le monstre est, car c'est un phénomène, c'est Ari qui l'a dit, pas moi ! OUAIS : nous existons, trop cool !

F. Moreau disait: « La Nature s'amuse : le monstre ne constitue pas, à priori, une négation, ou une mise en question de l'ordre qu'elle a instauré, mais la preuve de sa puissance. »
Pline l’Ancien, évoquant les monstres, ne peut s'empêcher pour la plupart d'entre eux de s'extasier devant leur nature, Nul ne saurait mieux expliquer cette vénération qu'Elien, qui voit dans le phénix une preuve de l'excellence de la nature.

Merci les gars pour vos propos : puissance, excellence. Un bon résumé du coté monstre.

Sans héros on est rien, avec vous on est tout; on est votre complément, vous nous farmez le plus souvent, mais on moins on existe : ENCORE !


M'ouai, enfin on a surtout besoin du héros pour grossir, parce que c'est pas avec
des nobrogs ou des limaces ou en attendant qu'un héros nous remarque, que le
Tyran de gram va remarquer qu'on existe.

Mais sinon j'suis d'accord avec toi.
Mais est ce une relation Saprophyte ou parasitaire?
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