[L'Histoire] Groupe *Stratietas*

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Je soupirais. Déçu. Ces jeunes recrues étaient tombées trop rapidement dans ce premier piège - le premier d'une longue série - sans même opposer une légère résistance.
Les Roublards avaient donc pu, sans problèmes, tuer une partie des recrues.

Un cri retentit, une sentinelle à repérer un autre groupe d'aventuriers.

J'observe.
Je reconnais assez vite Ostrirk, épée à la main, aux côtés de Stratietas. Je devine aisément que le Xélor doit être planqué dans un coin, prêt à prendre à revers les éventuels ennemis. Brillante technique, ils sont plus malins qu'ils en ont l'air.

Le groupe de Roublard fonce sur les deux Iops. Ils lancent une volée de bombes qui explosent devant Stratietas et Ostrirk, soulevant un voile de poussière épais.
De cette nuée, ils surgissent dans un bond coordonné et décapite d'un coup de lame les deux premiers ennemis. Joli coup !
Un Roublard essaye de les prendre par derrière (bandes de cochons !), mais il se retrouve vite criblé d'aiguilles rougeoyantes. Bien joué le nabot.

Stratietas tranche dans le vif, sa nouvelle épée lui sied à merveille. Elle décapite, tourne sur elle même et coupe le bras trop aventureux d'un Roublard. D'un coup de pied elle repousse un assaut et éventre un nouvel ennemi.
Ostrirk n'a pas à rougir, il transperce le thorax d'un ennemis et dans le même mouvement décoche un coup de poing dans le menton d'un assaillant, lui brisant la mâchoire. Un style plus brutale que sa compagne, mais tout aussi efficace.

Mais le combat reste franchement déséquilibré. Les deux Iop dos à dos essayent tant bien que mal de tenir à distances les assaillants, tant dis que Idharn essaye de contenir les assaillants en les tuant à distance, voire en éclatant de temps en temps le crâne d'un Roublard un peu trop curieux.

Ils reculent, ils ploient sous le nombre, les vêtements des Brâkmariens commencent à rougir ou à roussir à certains endroits. Ils sont en très mauvaise posture.

Je soupire, ils avaient l'air prometteur, c'est dommage... Tant pis.

Un cri de guerre retentit alors que je commençais à rebrousser chemin, une autre troupe de Brakmarien viennent de rejoindre le premier groupe, armes à la main. Je reconnais Mogah, l'Osamodas dans le tas, ainsi que le pauvre crâ a qui j'ai envoyé un cailloux dans la tronche.

Ah, ils ont enfin compris que l'unité faisait la force. Intéressant. Très.

-On va peut être pouvoir en faire quelque chose de ceux la !
-Je pense aussi, répond une voix grinçante derrière moi.

C'est le chef des Roublards. Je suis mal barré. Je pense pas qu'il ait apprécié que je me serve de ses grouillots comme chaire à Brakmariens.
Message supprimé par son auteur.
Après quelques passes d'armes infructueuses, je m'arrête pour toiser mon ennemi. Il porte un masque comme beaucoup de roublards, du moins les gradés qui ont tout intérêt à garder leur anonymat. Malgré sa puissance bien réelle que j'ai pu constater après quelques passes, beaucoup d’éléments trahissent son manque d’expérience et sa jeunesse. Son regard n'est pas assuré, ce qui est primordial dans un duel. Faire peur à son adversaire. De plus, sa lame n'est pas assez aiguisée. Erreur fatale. Après cette courte analyse, je me remets en garde.

Je jette un rapide coup d'oeil à ma gauche et voit un arbre avec une branche basse. Je saute dessus, y prends appui et me jette vers lui, lame en avant. Dans un geste instinctif, il pare mon attaque et se dégage de mon étreinte. Je commence alors, dans grands gestes amples à taper de toutes mes forces sur le tranchant de son épée afin de la briser. Alors que je sent sa lame commencer à plier, voyant sans doute le danger qui le guette, mon adversaire passe une main dans son dos, pour en sortir une bombe, mais il lâche celle ci et elle roule bien loin derrière lui. Mettant le peu de souffle qu'il me reste à contribution, je le nargue, afin de le déstabiliser:

<<On perd... ses moyens?....
-Ne.... t'inquiète.. pas.. pour mes.. moyens..>>

A ce moment, il arbore un grand sourire et, en claquant des doigts il disparaît pour laisser place à la bombe qu'il avait délibérément lancé au loin. Alors que je la contemple, incrédule, celle ci se met à exploser. Lorsque je me lance à sa poursuite, le visage roussi par l'explosion, il est déjà perché sur un arbre, le dos tourné, prêt à s'enfuir. Avant de s'élancer, il se retourne et me lance:

<<Un roublard doit savoir s'enfuir quand le vent change de direction ! Au plaisir, de te recroiser dans une ruelle sombre !
-Ce jour là sera ta perte, prie qu'il arrive le plus tard possible, je rétorque.>>

Il n'est déjà plus là à la fin de ma phrase. Je souris. C'était un adversaire valeureux et le combattre fut un plaisir, j'espère vraiment le recroiser ! Les clameurs de la bataille me reviennent peu à peu. Je reviens à la réalité, il vont bien voir ce qu'il en coûte de m'attaquer !!

La bataille m'a entraîne loin, lorsque je franchis la colline qui me coupait la vision de la bataille, je respire. Ostrirk ne parait pas avoir de difficultés contre ses adversaires et les nouveaux arrivant sont en train d'exterminer méthodiquement les ennemis restants. Cependant, quelque chose sur le côté m'attire l'oeil. J’aperçois Avalhon, aux prises avec ce qui semble être le meneur de ce groupe de roublards. Il se bat à mains nues, n'ayant pas eu le temps, probablement, de sortir son arme. Idharn semble avoir vu la situation et semble vouloir l'aider mais il est ralenti par un groupe de 2 ou 3 assaillants. Sans hésiter, je viens l'aider, pour que nous nous portions au secours de notre entraîneur.
j'étais au village des éleveurs près de mon enclos lorsque j'entendit ce cri presque inhumain provenant de la montagne des koalaks. Je sais pertinemment que les koalaks ne sont pas capables d'arracher un tel cri à un être humain, ils ne sont pas vicieux a ce point! c'est pour cette raison que je me décide vite à aller jeter un coup d'oeil et j'enfourche ma dragodinde en me dirigeant vers la source de ce hurlement. Lorsque je pénètre dans la montagne, ce que je voit me désole : une vingtaine de corps de koalaks calcinés, ce qui ne peut être l'oeuvre de roublards et de leurs explobombes, ne désirant pas m'attarder sur ce spectacle désolant, je continue ma route sans m'arrêter.

J'arrive bientôt près du lieu d'ou j'avais entendu ce cri et j'y entend le bruit des armes s'entrechoquant et des bombes explosant, j'avais donc raison, c'est bien des roublards, mais contre qui se battent-ils? je décide donc de laisser ma dragodinde et d'y aller quand j'aperçoit un iop se battant contre un roublard et un autre s'enfuyant d'un combat avec une jeune iop. j'invoque donc mon craqueleur pour aider le guerrier se battant encore et je cours vers le combat qui faisait rage accompagné de la brakmarienne.

lorsque j'arrive sur le lieu du combat, je vit des roublards aux prises avec des brakmariens. Désireux de venir en aide a mes compatriotes, je rentre donc dans la bataille et nous prenons les roublards à revers aidé de la jeune guerrière. Avant qu'ils prirent conscience du danger, deux d'entre eux étaient tombés, l'un sous la lame de la iop et l'autre sous mon marteau. Tous se passa ensuite en un instant, entreprenant d'en abattre un autre qui est aux prises avec un iop, mon entreprise eut le mérite de détourner son attention puisqu'il part mon marteau pour ne pas finir avec la tête aplatit, tête qu'il perd par le tranchant de l'épée du guerrier. Après cela, un nabot sortit de nulle part fait son apparition et abat son marteau sur le crâne de l'avant dernier roublard. Le dernier roublard entreprenant de fuir et voyant qu'il est seul contre tous et encerclé décide de finir le combat mais il est facilement vaincu.

J'en profite donc pour me présenter : - Je me nomme Da-nette, disciple..
- Les présentations seront pour plus tard, me coupe le nabot, Avalhon se bat en ce moment contre un autre roublard qui a un air de chef.

Dernière modification par Io-Plait ; 12/08/2012 à 13h44.
-Dégagez !

Je les vois arriver, ces braves petits soldats, tout gentil de venir aider leur grand chef le Iop. Mais ça m'arrange pas, cet enfoiré de Roublard est assez fort pour leur faire sauter la caboche, et ça m'arrange vraiment pas.
Je suis en plus en mauvaise posture, l'ennemi m'assaille de coup, et esquiver son épée aussi acérée que les croc de Crocabulia elle même, me coûte beaucoup d'énergie. Impossible de dégainer ma lame.

-Je m'attendais à mieux que ça de ta part, ta réputation est donc faussée.
-Putain, mais pourquoi tout les gens que je combats sont obligés de sortir des tirades plus clichés les unes que les autres ! Je réplique.

Il aime pas, et j'le sens bien quand son arme frôle mon oreille. J'les aime bien mes oreilles moi, pas envie d'en perdre une !
J'esquive encore un coup, un autre, je recule. Mais il se fatigue même pas l'animal.
Il se fend, tentant de me transpercer. C'est le moment que j'attendais. Je tourne sur moi même, la lame rafle mes côtes, sans dommage notables, et je lui assène un coup de coude dans le pif. Il titube et recule, se tient le nez. J'en profite et dégaine. Le vrai combat commence.
J'attaque, un coup vertical, qui heurte la lame ennemie. Une gerbe d'étincelle salue le coup infructueux. Il réplique, j'esquive, je contre-attaque. Il dévie ma lame et tente d'atteindre ma carotide. Je me baisse, tente de faucher ses jambes. D'un bond il recule et sort deux bombes de sa sacoche qu'il s'empresse de m'envoyer à la tronche.
Je bondis largement en arrière, les explosifs font éclater des gerbes de terres et de roches. L'explosion est assourdissante, je n'entends plus rien de l'oreille droite. Bordel, bordel.
La poussière soulevée par la déflagration me masque la vu. Je l'entends plus ce que je ne le vois, sa lame fend l'air. J'ai juste le temps de parer de justesse, ployant sous le coup. J'me casse la gueule, il en profite et tente de m'achever. Je roule sur moi même et profite de l'élan pour lui faucher les jambes d'un coup de pied. Le coup porte et il tombe. Dans sa chute il disparaît, à sa place, 4 doubles m'entourent.
Bordel, c'est de mal en pis. Je me relève et ferme les yeux. Allez, concentre toi, t'as vécu pire. Allez !
Une explosion, un tir. Bordel ce couard me tire dessus ! Je pars la balle avec mon épée, qui bien sûr ne tient pas le coup et éclate. Bordel, bordel, c'était une bonne lame. Néanmoins, ce tir l'a trahis. Il est là. Je fonce sur lui, et lui assène un coup de poing qui le cueille sous le menton avant qu'il ne puisse recharger son tromblon. J'enchaîne directement par un coup au foie, l'air quitte ses poumons. Je souris. Allez, Aval', fait lui la peau. Un autre coup de poing, du droit, je vise son sternum. Il arrête mon coup et chope mon poignet. J'ai juste le temps de voir un éclat métallique avant de sentir la lame d'une dague se diriger vers moi. Je me décale sur ma droite, évitant de justesse l'arme. Je profite de l'élan pour tordre le bras de mon agresseur. De ma main gauche, j'assène un coup de poing juste sous le coude. L'articulation se tort. Il hurle, l'os est brisé. Je relâche mon emprise, évitant un coup rageur et aveugle de dague. Il recule. Je lui en laisse pas le temps. Je prends appuie sur un rocher et bondit sur lui, mon moignon de lame en avant. Je suis cueillis en l'air par un coup de pied circulaire dans la tronche. Je m'éclate face contre terre. J'ai le souffle coupé, et le goût du sang remplis ma bouche. Bordel, que j'aime pas ça. Il me vise avec son pistolet. Je plante dans le sol mon bout d'épée. Le sol se soulève et le projete en l'air au moment où il tire. La balle éclate juste à côté de mon avant bras gauche, projetant des éclats de balle qui ne me font pas du bien.
Je me relève. Bordel, j'ai connu des jours meilleurs. Il est déjà debout et charge, son épée encore intact en avant, prêt à en découdre une bonne fois pour toute. D'un coup d'Estoc rageur il tente de me planter sa lame dans l'abdomen. Je me décale. Son épée passe, je bloque son bras entre mon propre bras et mon thorax, le coinçant au niveau de l'aisselle. Il comprends. Ses yeux s'écarquillent de peur et de surprise.

-Je déteste que l'on me foute en colère.

Le ton est calme, posé, froid. Mon poing part, il lui éclate l'abdomen, on entend les os qui craque. Sous le coup sa rate explose, réserve des globules rouge et du sang, l'hémorragie interne se déclare vite. Les premiers symptômes apparaissent dans la minute suivante. Il devient pâle, le souffle court.

-Tu fût adversaire admirable. Repose en paix.

Je l'achève.
Je me lève de toute ma hauteur. Bordel, je tiens à peine debout.

-Avalhoooooooooooooonnnn !

Cette voix, non ce n'est pas possible ! Pas elle ! Et pourtant si, je la vois courir, son pelage toujours aussi soyeux. Elle trébuche sur un cailloux et s'étale de tout son long. Heureusement sa chute est peu douloureuse. Je l'ai amortie.

-Mais qu'est ce que tu fou là ?!
Je me relève avec toute la grâce de celle qui s’est vautrée, me dépoussière un peu, et regarde le Iop en face de moi.
« Je te cherchais figure toi. Tu es parti sans rien me dire ! Ce n’est pas très gentil !
-Si je ne t’ai pas prévenu, c’est que je ne voulais pas de toi ici !
-Et pourtant, tu as besoin de moi, ça se voit. Tu es couvert de poussière, de sang et tu es plutôt en mauvais état…
-La poussière, je te la dois en grande partie. Le reste vient du cadavre là-bas.

Je me tourne en direction du corps, et d’un air dubitatif je lui dit :
-Ce mort t’a mis dans un tel état ? Mon pauvre Avalhon, je n’imaginais pas que ma présence te manquait au point de te rendre impotent.

Gros blanc…
Même s’il me connaît depuis longtemps, il reste surpris.

-Bougre de crétine ! Il était vivant juste avant que tu n’arrives !
-Hein ? Pourtant je ne lui suis pas tombée dessus !?

Un rire hystérique, nerveux, explose.

-A peine quelques semaines nous sépare, mais j’avais oublié combien tu as du mal…C’est moi qui l’ai tué avant que tu arrives. Et il était fort. Très fort.
-Là je comprends mieux. Si tu m’avais ça dès le début…En tout cas, ça prouve que tu as besoin de moi.
-Besoin de toi ? J’ai comme un doute là…
-Bien sûr que tu as besoin de moi ! Tu t’es ramolli ! Sinon comment expliques tu qu’un simple roublard ait pu te mettre dans un tel état ? Seule moi pouvais y arriver auparavant.
-…Des ennemis puissants, j’en rencontrerais encore, et j’y compte bien. Des poisseuses comme toi, j’espère ne jamais en croiser d’autres ! Quelqu’un qui veut m’aider, mais me détruit presque, merci, mais tu me suffis !
-Tu m’en veux encore pour ça ? Ce que tu peux être rancunier…
-J’ai passé trois mois entre la vie et la mort à cause de toi !
-Et tout ce temps je suis restée à ton chevet, l’aurais tu oublié ?
-Comment l’oublier ? C’est à cause de cela que j’ai mis trois mois à me remettre au lieu d’un…

Une voix douce mais puissante coupe notre conversation.
-Avalhon, il reste des ennemis à abattre, pas le temps pour la parlotte.
-J’arrive, le temps de me débarrasser d’elle.
-Comment ça te débarrasser de moi ? N’y compte pas, je viens avec toi !
-Et pour faire quoi ? Tu risques seulement de nous tuer en voulant nous aider.
-Je trouverais quelque chose, tu peux en être sûr !
-Ce dont je suis sûr, c’est que tu es plus butée qu’un troupeau de Iops. Je suppose que je n’ai pas le choix…

Sur ces paroles, Avalhon se détourne et va vers la jeune Iop nous ayant interrompu.
-Bon, où sont les ennemis ? Je suis énervé, faut que je me défoule !
-Eh bien…qui est cette Ecaflip pour vous mettre dans un tel état ?
-La plus grande calamité de ce monde pour nous : une poisseuse hors norme…Mais le pire, c’est que c’est aussi ma femme…

Dernière modification par Himawari ; 08/06/2012 à 10h37.
Message supprimé par son auteur.
Après avoir récupéré ma dragodinde, je retourne sur le lieu de l'affrontement, je reconnaît le iop qui me tourne le dos.

- Tiens donc, mais ça serait pas notre erreur de la nature Avalhon?
- Quoi? Mais bordel, pourquoi faut-il que vous débarquez tous en même temps?
- Moi aussi, je suis ravi de te revoir, je me demandais ce que foutaient les nouvelles recrues ici mais si c'est toi leur tuteur, je comprend mieux. Tu leur fait passer ce test dont tu m'a parlé n'est-ce pas?

Nous nous éloignons des filles afin de pouvoir continuer notre discussion sans devoir tenir notre langue.

- Oui et j'aimerais que tu ne t'en mêles pas!
- Oh que si, je compte bien m'en mêler, d'autant que ça ne fait que commencer!
- Certes, restes si tu le souhaite mais ne viens pas en aide aux jeunes.
- Oh, mais ne t'en fais pas pour ça, je ne suis pas idiot au point de détruire l'entraînement des espoirs brakmariens. Mais tu devrais savoir que quand j'entend quelque chose de louche, je ne peux m'empêcher d'aller voir ce qu'il se passe.
- Je sais, mais je compte le faire exactement comme je te l'ai expliqué donc tu sauras ce qu'il se passe.

J'éclate de rire. Il me lance un regard interrogateur.

- Dans ce cas, je pourrais moi aussi leur faire des mauvais coups. Et je peut doubler la mise!

Il rit à son tour.

- je préférerais que tu garde un oeil sur les trois que tu as déjà rencontrés : ils ont l'air prometteurs. De plus j'ai besoin de toi pour jouer un certain tour que seuls certains disciples peuvent faire, tu vois de quoi je parle?
- je vois de quoi tu parles, mais non, pas de bras pas de chocolats!
- Tu te fou de ma gueule j'espère.
- tu as entièrement raison, ne t'en fais pas et compte sur moi, je les lâche le dernier jour. Sinon, oui je suivrais les jeunes avec qui j'ai combattu, ça me rappellera le bon vieux temps, enfin si je retrouve les deux qui sont déjà partis.
- Pendant un moment j'ai cru que t'étais sérieux, bon alors je compte sur toi, fais ça à partir de la vallée.
- D'acc! Mais ne crois pas que je resterais là-bas tout le temps, tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement! Et puis mon dopeul peut très bien s'en charger.

Je me dirige donc vers l'endroit prévu afin de préparer mon mauvais tour et je laisse avalhon et les filles tout en invoquant un tofu afin qu'il suive la jeune iop.

Dernière modification par Io-Plait ; 21/06/2012 à 19h11.
-Ah, Avalhon ! C’est qui ce mec ? Tu ne me trompes pas avec au moins ?
-Euh…C’est un mec…donc…non.
-Te connaissant comme je te connais, il y a un risque. Comme la fois où, avec Butch, vous …

Une main se plaque sur ma bouche, empêchant les mots de sortir.

-Hima, je veux bien que tu viennes avec nous, mais tu fermes ton clapet !

Silence de ma part.

-Tu pourrais me répondre au moins…
-Humumum momum hum.
-Ah oui, merde.
-C’est déjà mieux…Ne t’inquiète pas, je voulais juste te montrer le risque qui te pend au nez si tu t’avise de me laisser de côté.
-C’est ce qui s’appelle du chantage…
-Oui, mais toi comme moi marchons à la baguette. Et contrairement à toi, je n’ai pas de baguette naturelle, donc je compense comme je peux.

Strat n’étant pas très éloignée, elle avait tout entendu. C’était évident à son teint devenu rouge. J’allai vers elle pour clarifier les choses.

-Ne t’en fais pas, je ne t’en voudrais pas si tu lui emprunte sa baguette. Sache juste que ma poisse est absolue, donc contre mes alliés je tape toujours au maximum de mon potentiel. Et il n’a pas de limite. Sram n’avait pas prévu ce cas de figure, mais ça peut être utile de temps en temps.

Sur un sourire moqueur je me détourne et m’éloigne pour faire ma toilette. La poussière et le sang m’émoustillent la moustache, mais s’accrochent dans mon pelage blanc.

Dans mon dos, Strat rejoint Avalhon.
-Elle a l’air gentille comme ça, mais c’est une furie !
-Dans ces bons jours, c’est la plus douce. Mais depuis qu’elle est maudit, elle n’en a que des mauvais…
Message supprimé par son auteur.
- Ah la vallée de la morh'ki'tuh, quel endroit magnifique, pas un bruit et personne pour troubler ce calme. L'endroit parfait pour vaquer à mes occupations.
Comme pour me contredire, des voix s'élèvent d'une grotte pas loin de moi. Je me rend donc sur les lieux pour voir quels sont les inconscients qui font tout ce boucan. Je me rend très vite compte que ce sont des élèves d'Avalhon, un iop,un enutrof et un feca. Ils ont l'air de se disputer au sujet de quelque chose. J'espionne donc leur conversation.
- Regardez, dis le feca, y'a un squelette accroché dans un arbre.
- Ça veut dire qu'y'a du danger? demande le iop
- Mais non, répond l'enutrof, c'est juste un type qui est mort en accrochant une guirlande.
- Et si vous arrêtiez votre bordel, dis-je, a moins que vous ne vouliez attiré les koalaks?
- nous n'avons pas peur des koalaks, me répondent les têtes brûlées.
- Je vois, vous tenez donc a ce point a mourir?..
- Mais...
A ce moment-la, je sens quelque chose se glisser derrière moi. Je roule sur le côté et ce réflexe me sauve la vie. A l'endroit ou je me trouvait quelques secondes plus tôt est planté une faux. C'est bien ma veine, un fauchalak! Et cette bande d'abrutis qui s'enfuit me laissant seul pour affronter cette chose. Je me déplace dans un endroit a découvert, ça sera plus pratique pour le combattre. Je sort mon fouet puis mon marteau mais je le range tout de suite, il vaut mieux ne pas M'aventurer trop près de cette chose si je tiens à la vie.
En trois mots, j'invoque un dragonnet, deux mots plus tard, voila un bwork mage, de l'autre côté, le fauchalak en a profité pour invoquer une momie koalak. Mon fouet claque mais la momie reste debout, résistant l'animal! J'invoque donc un prespic afin qu'il ralentisse mes ennemis. Pendant ce temps, mes invocations s'en sont pris a la source, le fauchalak n'étant pas très rapide et ralenti par le prespic, il ne peut rien faire d'autre que frapper avec rage dans le vent pendant que le dragonnet et le bwork le bombarde de flammes et de foudres. Cependant, mes invocations ne sont pas assez puissantes pour tuer une bonne fois pour toute le fauchalak. Je me décide donc a combattre et en quelques secondes, des centaines de corbeaux envahissent la zone de combat. C'est a ce moment-la que la momie que j'avais oublié m'assène un coup me faisant voltiger a quelques pas de son invocateur mais celui-ci trop occupé par mes invocations ne remarque pas ma présence a ses pieds. J'en profite et concentre toute mon énergie en mon point :
- Frappe du craqueleur!
Le fauchalak voltige de plus de quinze pieds mais se relève. Mon fouet claque une deuxième fois et cette fois la momie disparaît dans un écran de fumée laissant mon ennemi seul. C'était le moment que j'attendais, la centaine de corbeau que j'avais appelé s'abattent en une seule fois sur le fauchalak, ce qui l'achève. Je sourit, Avalhon va être content :
- Laisse spirituelle.
Sur ces mots, le fauchalak ressuscite mais cette fois, il est de mon côté, je m'en vais donc chercher un endroit paisible afin de me reposer et surtout faire ce qu'Avalhon m'a demandé. L'arrivée de ce fauchalak a au moins eu le mérite de faire fuir ces jeunes incapables, je m'arrête dans une grotte assez large pouvant accueillir un bon millier de personne. Je sourit, c'était exactement ce que je cherchait. J'appel mon dopeul et celui-ci apparait.
- C'est le moment de commencer, allons-y!
La nuit fut courte et la journée s'annonce d'ores et déjà longue. Pourtant la recherche de ces deux jeunes garnements risque d'être longue, je n'ai aucune piste pour savoir ou ils sont partis. Je vais devoir ratisser la forêt de long en large, quelle perte de temps... Si j'attrape Avalhon, il va tâter de mon fouet!

Oto Mustam, il aurait pu me prévenir lorsqu'il m'a envoyé ici, il sait bien que nous avons déjà combattu ensemble et pourtant il se garde de me divulguer certaines informations, comment veut-il que j'accomplisse ma mission dans ces conditions? Brakmar doit vraiment manquer de troupes pour envoyer quelqu'un protéger un territoire seul, d'ailleurs d'après nos informateurs, des bontariens rôdent dans les environs alors je dois rester sur mes gardes, et surtout ne pas tomber dans une embuscade ou je n'aurais aucune chance, surtout seul. Quoiqu'il en soit, j'espère qu'ils ne tomberont pas sur les recrues, j'ai peur qu'elles ne fassent pas long feu, après leur dernière cuisante défaite, ils ont envoyés des experts afin de récupérer les zones que nous avons pris lors du dernier raid mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que ça ne fait que commencer et que bientôt, les plaines de cania seront a leur tour pris pour cible. Quoiqu'il en soit, il ne faut pas que ces bons a rien viennent gêner l'entraînement des jeunes.

Bien il est temps de se mettre en route, pour commencer l'inspection des lieux et la recherche des deux jeunes qu'Avalhon m'a demandé de surveiller. Je vais commencer par monter vers le Nord jusqu'aux tréfonds de la montagne puis je vais longer les marécages nauséabond et voir s'il y a quelque chose du côté du donjon familier avant de finalement redescendre vers le Sud et la forêt de kaliptus pour revenir a la grotte si les recherches ne sont pas concluantes. Si je ne trouve rien aujourd'hui, j'irais voir du côté des lacs enchantés. En tout cas, j'espère ne pas tomber dans une embuscade de ces fameux bontariens sinon je serais obligé de battre en retraite et les lâcher bien plus tôt que prévu.

Je me met donc en route au moment ou le soleil commence a se détacher de l'horizon et a entamé sa montée vers son zénith. Je devrais arrivé au Nord de la montagne des koalaks une bonne heure plus tard et commencé à longer les marécages avant de m'enfoncer plus profondément dans ces fameux marécages avant de finir par une descente vers le Sud dans la forêt de kaliptus.

Je me dirige donc vers l'orée de la montagne en laissant cette magnifique vallée derrière moi tout en inspectant les environs en essayant de repérer des traces du passage d'une éventuelle personne..

Une heure plus tard, me voila arrivé tout au Nord de la montagne près de l'endroit ou le koulosse se cache. Je décide vite de passer mon chemin afin de ne pas éveiller la colère de ce dernier et je décide d'aller au village des éleveurs pour mener l'enquête. Une fois arrivé sur place, je comprend très vite que personne ne pourra me renseigner. Étrangement, il n'y a plus âme qui vive en cet endroit, mais le problème est qu'hier encore il y avait une sur-population en ces lieux. Alors pourquoi les habitants ont-ils désertés leur village? Tout ça ne me dis rien qui vaille. En fouillant un peu le lieu, je fais une découverte inquiétante : il semblerait que ce soit l'oeuvre de chefs crocodailles. En effet, il y a un de leurs boucliers reptiliens brisé en plusieurs morceaux dispersés aux quatre coins du village. Mais si des crocodailles sont ici c'est que quelque chose les a fait fuir leurs marécages..

Pris par un mauvais pressentiment, je me dirige vers les marécages...
Avahlon à peine retrouvé, je dois déjà le quitter...
Un groupe de recrues est parti vers les marécages sans fond et mon choupichoups m'a demandé de les accompagner pour assurer leur protection.
Il est mignon de croire en mes capacités, mais je doute qu'il ait tout saisi sur ma malédiction.
Mignon, mais un tout petit peu con.

(Avahlon, de son côté, jubilait de s'être débarrassé de moi. Mais je ne suis pas censé le savoir )
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