Après avoir vu poulpe fiction, cet espèce d'ovni cinématographique tourné dans la tourbière, j'ai eu tendance à poétiser mes meurtres. Ca reste modeste vu que je ne suis pas dans le 'makin poems business', mais dans le 'killin bontarien business' (and believe me, this is a-boomin'), mais bon. Nous y voilà.
On va commencer par l'intro (c'est plus mieux). Figure toi la scène, lecteur : un mec sirote gentiment son jus à la taverne de la tabasse ou à n'importe quel autre troquet miteux, quand tu décides avec une bande de potes de lui refaire la tête. Les politesses fusent : "ne me tue pas, blabla", "j'ai une famille, tell me more", "je te vends ma maison hdv tailleur pour que tu puisses décimer la populasse si tu m'épargnes moi et les miens" j'en passe et des meilleures. Vu qu'à la base tu n'aimes pas perdre ton temps, tu l'embarques, et histoire de pas avoir à redesigner la tête de toute la milice du coin, tu traînes pas.
Une fois de retour chez toi, tu enchaînes sur un traditionnel semi scalpage + pendaison par les pieds au dessus des douves brakmariennes en gros combo à points avec un chatouilli des dits pieds et là, pour foudroyer le quotidien, pour te sentir vivre et surtout pour mieux sentir ton ennemi mourir, tu t'exclames :
"Sous le pont de brakmar coule la lave, et nos ébats, faut il que tu en baves."
Ton pote, bien que pas malin, reconnaît le signal et finit le malheureux. Tu décoches alors le trait mortel :
"Vienne la nuit, sonne l'heure, les jours s'en vont, tu te meures"
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