Projet concernant le P2P

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Bof, comme je disais plus haut, on n'a pas attendu internet pour copier des fichiers. Au lieu de telecharger 2 chansons par jour les gens iront chez leurs potes avec les HDD USB et echangeront plusieurs dizaines de Go d'un coup, ca changera rien.
Citation :
Publié par Le Paragon
Qu'est ce qui empechera les copieurs ( pirates n'est pas vraiment le mot adéquat quand il s'agit juste d'aller pomper sur le net ) d'etre detectés si ils utilisent de multiples providers ?
Ou même un proxy.
Au fait hier soir, il y a eu une émission sur MCM qui explique clairement le piratage du MP3 et les raisons sur le mouvement.

En gros les producteurs indépendant disent que les grands Label sont directement responsable du copiage à cause du prix des albums qui sont abusés et qui pousse trop la politique du $$$. Mais ça veut pas dire qu'ils approuvent le copiage
Meme si ils arrivent a faire disparaitre le telechargement illegal tout continuera a circuler dans les board FTP privées puis les écoles, LAN, ... Et avec les graveurs de DVD en série ou presque sur les PC de bureau/portables, les DD USB et autres c'est plus facile que jamais d'echanger une quantité incroyable de films/mp3/soft (un DVD de 4.7 Go ca fait qd meme dans les 1000 a 2000 MP3 ou 6-7 films en DivX)

Et c'est aussi beacoup plus difficile a controler que le P2P (les abonnement illimités pour du DL legal ca interesserait beacoup de monde par exemple, ou des prix plus competitif vu qu'on a juste un fichier, pas de CD avec emballage, ...) surtout que les dealer de 14 ans de CD copié a 50-70 francs l'unité de Zone Interdite (tm) ne vont pas revenir puisque que n'importe qui ayant un PC "recent" a automatiquement un graveur CD ou DVD avec et les flics sont pas pret de commencer de faire des perquise dans toutes les familles pour trouver des CD copiés
Si ils sont capable de reperer les utilisateurs de peer to peer, les FTP c'est encore plus facile suffit juste de scanner le port 21.

Il restera toujours les sites en direct download comme y'a qques années
Citation :
Publié par Thrashing Rage
Bah en attendant, je tourne en moyenne a 130 Go en download et 125 Go en upload par mois, et jamais eu de problème. Je cours des risques, si il m'attrappe, c'est moi le pire
T'es pu quebecois?

Citation :
Publié par Grendizer Oengus
Si ils sont capable de reperer les utilisateurs de peer to peer, les FTP c'est encore plus facile suffit juste de scanner le port 21.

Il restera toujours les sites en direct download comme y'a qques années
Sauf que si 99% des transfert de Kazaa/Emule/... sont illegaux ce n'est pas le cas des FTP (Il suffit de penser a toutes les version de Linux qui sont hebergées sur des FTP)

Et le port 21 n'est que celui par defaut. La plupart des serveurs privés sont sur port different (surement a cause des membres de board warez qui scan le port 21 de toutes les IP possibles pour trouver des serveurs FTP publiques ouverts en ecriture - je sais pas si ca se fait encore mais quand j'y participais y'a qques années c'etait vraiment tres repandu)
Citation :
Publié par spaceturtle
Sauf que si 99% des transfert de Kazaa/Emule/... sont illegaux ce n'est pas le cas des FTP (Il suffit de penser a toutes les version de Linux qui sont hebergées sur des FTP)

Et le port 21 n'est que celui par defaut. La plupart des serveurs privés sont sur port different (surement a cause des membres de board warez qui scan le port 21 de toutes les IP possibles pour trouver des serveurs FTP publiques ouverts en ecriture - je sais pas si ca se fait encore mais quand j'y participais y'a qques années c'etait vraiment tres repandu)
Oui mais la maison de disque elle s'en fous que linux passe par des ftp si du mp3 y passe faut fermer
Lightbulb
En fait la solution est simple: il suffit d'interdire les acces internet plus rapide que le bon vieux 14.4k, de refaire payer les communications internet en les surtaxant un peu pour compenser les pertes des maisons de disques sur les ventes de CD pour ceux qui telechargerait encore
Un petit texte pour faire avancer le débat dans la bonne direction. Ou tout au moins éviter les idées lancées sans fondements à grands cris de "ON VA TOUS MOURIIIIIIR !!!!".

Je trouve que l'avenir de ces vils pirates n'est pas si noir que ça

Citation :
La question de l’échange d’½uvres protégées a permis à plusieurs intervenants de s’exprimer sur le sujet : internautes, société de gestion collective des droits d’auteurs, association de lutte contre l’échange de contenus contrefaisants, artistes, techniciens ou fournisseurs d’accès à l’internet. Avant d’aborder la question de l’encadrement de la diffusion d’½uvres protégées, il est nécessaire de s’arrêter sur le phénomène même du téléchargement de ces fichiers.



Ainsi, les animateurs du forum de discussion ont souhaité interroger les internautes sur les raisons justifiant l’utilisation des réseaux peer-to-peer, sur l’usage qui est fait des fichiers ainsi téléchargés et sur les modifications apportées à leur mode de consommation.



Les raisons du téléchargement de fichiers musicaux



Parmi l’ensemble des éléments avancés par les utilisateurs des réseaux peer-to-peer, trois causes principales sont souvent évoquées comme justifiant le téléchargement d’½uvres, notamment musicales, sur ces outils. Outre le coût d’acquisition de l’½uvre originale, la diversité du choix offert sur ces réseaux et la volonté de tester le produit sont souvent citées.






  • Le coût d’acquisition de l’½uvre originale
Un grand nombre d’intervenants critique le coût de vente, dans les circuits de distribution actuels, des ½uvres musicales ou cinématographiques voire des logiciels. Pour beaucoup, si l’internaute pirate, c’est qu’il « a choisi de commettre un acte illégal face à la pression du prix actuel de la culture »[8] et que dans tous les cas, certains n’en auraient pas les moyens financiers d’en acquérir même une partie (cas des logiciels)[9]. Les réseaux P2P leur permettent ainsi de pouvoir accéder à des produits culturels ou à des outils informatiques qui leur étaient jusqu’alors inaccessibles.



Ainsi, un intervenant prenait le cas d’un DVD : « Qui voudrait payer 4 fois le prix d’une séance de cinéma pour une galette de plastique que l’on va regarder deux ou trois seulement, sur un tout petit écran en plus ? »[10]. Au contraire, celui-ci était plutôt favorable à payer le téléchargement d’un film pour quelques euros permettant ainsi quelques visualisations sans limite de temps.



En outre, les mêmes commentaires sont faits à propos des offres de téléchargement payant de morceaux musicaux proposées par certaines maisons de disques. Les contributeurs au forum de discussion critiquent, en effet, le coût d’acquisition des ½uvres sur ces plates-formes de même que le peu de diversité proposée. Enfin, un intervenant critique le principe du cloisonnement de telles plates-formes par maisons de disque, car un consommateur ne recherche pas un auteur à partir de son producteur, mais plutôt à partir de son nom ou des titres de ses chansons[11].




  • La diversité du choix offert
Autre argument avancé par les contributeurs : le choix proposé sur les réseaux P2P. Beaucoup d’utilisateurs critiquent la sélection des artistes distribués en France, notamment par les grandes chaînes, et estiment que celle-ci ne reflète pas suffisamment l’existence de petits artistes. A l’inverse, les intervenants découvrent sur les réseaux P2P, grâce notamment à des listes de discussion, de nouveaux artistes dont les albums ne sont pas distribués en France et qu’il est donc impossible de se procurer et d’acheter. Ceci peut aussi bien être des artistes américains, africains ou asiatiques.



Autre aspect : l’indisponibilité des ½uvres dans le commerce. Certains internautes utilisent ces systèmes afin d’obtenir des ½uvres épuisées et donc impossibles à acquérir par les modes traditionnels de distribution. Tel peut être le cas par exemple d’interprétations classiques[12], d’anciens albums uniquement édités au format vinyle et aujourd’hui indisponibles ou d’½uvres cinématographiques non diffusées sur le territoire français (cas de certains films ou dessins animés japonais)[13].



Autre situation, citée à plusieurs reprises dans les contributions du forum de discussion, le cas des fansubbers (terme provenant de la contraction de Fan Subtitlers). Il s’agit du travail accompli par certains internautes et tendant à sous-titrer en français des films d’animation japonais et les diffuser ainsi à destination d’un public plus large. Ce travail est souvent réalisé sur des ½uvres qui ne seraient disponibles dans une version française que plusieurs mois voire années après. Ainsi, un contributeur précise que « le P2P met à disposition des ½uvres introuvables autrement, ou qui offrent des traitements de qualité supérieure à d’hypothétiques versions commerciales [comme par exemple les fansubbers] qui sont rarement traduites ou exportées »[14].



Un intervenant résume cette possibilité au travers de la contribution suivante : « En téléchargeant des fichiers par l’intermédiaire de ces réseaux, je ne me trouve aucune justification légale, je sais pertinemment que je fraude, mais je sais pertinemment aussi que depuis, j’ai accès à un large pan de culture auquel mes modestes moyens ne me donnaient pas accès. Cependant, je me sens en droit de le faire, ce par la frustration que je pouvais ressentir à cet égard et par un droit d’ingérence culturelle » qui reposerait non pas sur un droit de choisir entre les produits proposés mais « le droit de choisir ce que je veux et quand je le veux »[15].



Au final, un contributeur tient à marquer une volonté de non alignement culturel. Il estime en effet que « les réseaux P2P permettent de s’affranchir du filtrage effectué par les médias de masse qui gouvernent les orientations culturelles des consommateurs (…) Que de produits culturels étrangers ai-je découvert depuis mon immersion dans ce monde ! »[16]. Le P2P serait « plutôt le principal allié des petits artistes, petits producteurs et autres indépendants du spectacle dont le seul but est de pouvoir vivre de ce qu'ils aiment »[17]




  • Le besoin de tester le produit
De très nombreuses contributions ont mis l’accent sur ce besoin de tester les nouveaux artistes ou albums. « Télécharger en P2P pour pouvoir se faire une idée du produit avant l’achat »[18]. En effet, des utilisateurs ont indiqué qu’ils désiraient pouvoir écouter les productions musicales ou cinématographiques et ceci afin de se décider, « en mon âme et conscience, qu’effectivement, l’auteur mérite mon argent ».



Ce besoin pourrait être rempli avec les extraits de quelques dizaines de secondes diffusés notamment sur les sites de commerce électronique. Seulement, des utilisateurs le refusent critiquant d’une part, la qualité souvent médiocre de l’extrait, et d’autre part, son caractère par nature partiel et ne permettant pas de saisir tout le travail de l’artiste. Ainsi, et pour expliquer cette situation, un contributeur fait une analogie avec l’acquisition d’un tableau : « on n’achète pas un tableau en ayant sous les yeux une photocopie monochrome de 2 cm² du coin inférieur gauche »[19]. Il devrait donc en aller de même avec la musique.



Le développement des réseaux peer-to-peer aurait changé, en définitive, le mode d’acquisition des produits culturels ou plus exactement aurait mis sur le même plan les ½uvres d’art, le cinéma, la musique ou encore les livres. C’est ce besoin de tester, d’écouter, qui constitue l’une des premières raisons invoquées par les internautes pour justifier le téléchargement d’½uvres protégées sur des réseaux P2P. Cette possibilité de téléchargement associée au choix proposé par la multitude de fichiers mis en réseau implique que certaines méthodes soient délaissées : « Personnellement, je n’ai trouvé que deux moyens pour me faire une idée : aller à la médiathèque, et utiliser les réseaux P2P. Malheureusement, il y a beaucoup moins de choix à la médiathèque que sur le P2P ».



L’utilisation des réseaux P2P serait « le meilleur moyen de se faire une idée de ce que l’on veut acheter »[20].



Le comportement de l’internaute face à l’½uvre téléchargée



Plus précisément, outre les raisons justifiant le recours à ces réseaux, le forum de discussion a été l’occasion pour les internautes de préciser, type de fichier par type de fichier, leur comportement vis-à-vis de l’½uvre téléchargée.




  • Les ½uvres cinématographiques
Pour les films, le prix de vente des DVD semble être à l’origine du choix du téléchargement : « je ne suis pas d’accord pour payer 40 euros pour un film et surtout pas pour un film dont on se lassera au bout d’une vision »[21] ou « près de 30 euros pour un film de mauvaise qualité »[22].



Quand au DivX, format de compression utilisé pour la diffusion des films sur les réseaux P2P, ce dernier n’est pas pour autant devenu un concurrent du cinéma : « Pour un bon film, le plaisir de la salle de cinéma est sans commune mesure, ensuite pour sa vidéothèque personnelle le DIvX est presque parfait, mais le DVD offre trop de bonnes choses en plus pour passer à côté »[23].



Par ailleurs, tous les types de film ne font pas l’objet de téléchargements sur les réseaux d’échange. Ainsi, le téléchargement des fichiers DivX semble plutôt concerner des films qualifiés de commerciaux.



Ainsi, un intervenant s’interroge sur l’intérêt à garder un film de qualité « correcte sans plus » dès lors que l’on n’est pas collectionneur[24]. Il estime que c’est plutôt une suppression au fur et à mesure de la visualisation qui a lieu, plutôt qu’une véritable conservation. D’autres indiquent que la consultation d’un film peut ensuite entraîner l’achat du DVD, mais auprès de magasins spécialisés dans les occasions[25].




  • Les logiciels
Le téléchargement des logiciels semble être guidé d’abord pour essayer le produit avant finalement d’opérer une installation définitive compte tenu des prix de ventes dans les réseaux de distribution.



Néanmoins, même si le téléchargement est possible grâce à l’internet, « le mal est moindre puisque l’échange sous le manteau existait avant l’nternet »[26].




  • La musique
Dans le cadre musical, le droit de choisir, de tester est l’un des principales explications du téléchargement. Le point intéressant à relever est l’indication, quasi-générale, que suite à ce test, de nombreux contributeurs continuent à acheter des disques dans les réseaux de distribution classique, voire à acheter plus de disques qu’auparavant.



Ainsi, « s’il m’arrive de télécharger des MP3, par exemple, soit le disque est vraiment chouette et j’achète si je ne l’ai pas déjà acheté avant, soit il est moyen ou médiocre et je n’achète pas. Je conserve le MP3, histoire de peut-être l’écouter de temps en temps mais sans plus »[27].



Un autre intervenant précise qu’il n’est pas « un utilisateur illégal du P2P mais de là à dire que je n’ai jamais téléchargé de MP3, je mentirais. D’ailleurs, le dernier MP3 téléchargé était une musique de Calogero, ayant aimé, j’ai aussitôt acheté l’album »[28].



Un contributeur indique : « je ne me sens pas pirate, juste consommateur averti ». En effet, « si j’entends parler d’un artiste, alors je m’y intéresse, je télécharge l’album, je l’écoute et s’il m’intéresse je l’achète sinon je le jette. C’est aussi simple que ça (…) je ne vais pas acheter quelque chose les yeux fermés »[29].



Une autre piste explorée en matière de musique en ligne est le cas des CDs rayés ou devenus inutilisables. « Le P2P permet de retrouver la copie privée qui s’est endommagée dans le temps. »[30]



Rares sont ceux précisant qu’ils n’achètent plus aucune ½uvre. Par exemple, un internaute précise : « j’ai plus de 1000 chansons en partage (…) je n’achète presque plus de CDs sauf ceux de mes artistes favoris et ceux qui ne gagnent pas très bien leur vie »[31].



L’encadrement de la diffusion d’½uvres protégées



Même peu présents sur le forum de discussion, les auteurs ou leurs représentants se sont exprimés face au développement des réseaux peer-to-peer. Les auteurs critiquent ainsi le principe de l’échange des fichiers opéré sans le consentement des artistes. Ainsi, « je pense qu'on devrait avant tout demander l'avis des artistes avant de balancer leurs oeuvres sur les réseaux P2P. Ce serait la moindre des politesses. Or personne ne fait cela, surtout pas les utilisateurs de P2P »[32], précise un intervenant qui poursuit en indiquant qu’il souhaite « que les réseaux P2P soient un lieu d’échange et d’émergence de nouvelles cultures. A la seule condition que l’initiative vienne des créateurs. Il faut respecter les choix des artistes qui souhaitent vivre de leur métier et qui n’ont pas choisi de mettre gratuitement à disposition du monde entier leurs ½uvres »[33].



L’encadrement des réseaux peer-to-peer a également fait l’objet de nombreux débats. Ainsi, la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) a eu l’occasion d’indiquer qu’elle n’a pas « pour objectif de faire totalement disparaître la piraterie sur Internet, mais de la réduire à un niveau suffisamment faible pour que le commerce électronique des contenus musicaux puisse se développer »[34].




  • Interdire les réseaux P2P
La question de l’interdiction pure et simple des réseaux P2P s’est longuement posée. Doit-on imposer aux fournisseurs d’accès de filtrer les ports de communication utilisés par les divers logiciels d’échange de fichiers ? L’ensemble des acteurs (défenseurs des auteurs compris) a estimé que l’interdiction pure et simple ne pouvait être mise en ½uvre techniquement. En effet, chaque logiciel de partage de fichier utilise un port de communication différent, déterminé par leurs concepteurs. Ainsi, si une interdiction complète devait être mise en oeuvre, le fournisseur d’accès serait tenu de filtrer l’ensemble des ports de communication utilisés. Or, il suffirait alors aux utilisateurs, pour contourner ces mesures, de modifier le port de communication et recourir à ceux utilisés par les applications traditionnelles de l’internet (web, courrier électronique, etc …).



Une telle solution aurait, en outre, pour conséquence d’interdire le développement de toutes les autres applications offertes par ces systèmes. « Une telle mesure serait extrême et lourde de conséquences. Cela consisterait tout simplement à censurer une technologie qui n’a, à la base, rien d’illégal »[35]. « Seuls les fichiers échangés peuvent être sujets à controverse »[36].



C’est surtout la neutralité technologique qui est invoquée par l’ensemble des intervenants. La technologie P2P n’est pas par elle-même illégale. Au contraire, elle permet de développer plusieurs applications. C’est seulement l’utilisation que peut en avoir certains utilisateurs qui est susceptible – et cela est reconnu de manière unanime – de faire l’objet de mesures.




  • Contrôler les réseaux, l’utilisateur ou les copies
2.1. Le contrôle des réseaux : la question du filtrage



Parmi les solutions permettant le contrôle des réseaux peer-to-peer, la question du filtrage, par les fournisseurs d’accès à l’internet, a fait l’objet de plusieurs débats notamment à la suite de la contribution de Marc Guez, Délégué général de la Société civile des producteurs phonographiques. En effet, la SCPP a eu l’occasion de se prononcer en faveur de la mise en place d’une procédure nationale de filtrage de l’accès aux contenus illicites sur l’internet, en raison notamment du fait que « la plupart des contenus illicites sont hébergés à l’étranger » et que « pour lutter contre cette piraterie importée de l’étranger, il nous faut pouvoir agir au niveau de l’accès à ces contenus illicites ».



Pour Marc Guez, « les technologies existent. Elles sont utilisées par de nombreuses entreprises pour le filtrage de l’accès de leurs employés à des sites sans rapport avec leur activité professionnelle. Elles permettent un filtrage à un niveau extrêmement fin, puisque l’on peut filtrer l’accès, non seulement à un serveur entier, à une partie d’un serveur, à une page d’un serveur, mais à un élément isolé illicite d’une page, sans interdire l’accès au reste des éléments licites figurant sur la page. Plusieurs experts ont indiqué qu’une déclinaison de ces systèmes au niveau national était non seulement possible, mais ne devait pas avoir pour effet de ralentir de manière significative les délais de transmission des contenus demandés. Des tests réalisés en Allemagne ont confirmé ces analyses. Le modèle pourrait être celui utilisé pour la sécurisation des cartes bancaires : bien qu’il existe un nombre considérable de cartes bancaires en circulation, un simple appel à votre banque permet d’interdire mondialement et avec une grande fiabilité l’utilisation de la carte bancaire que l’on vient de vous voler ».



Certains intervenants restent sceptiques sur ces mesures, compte tenu de l’intervention de nombreux éléments techniques et sociologiques. Ainsi, Franck Lefèvre[37] rappelle dans une contribution que « le filtrage des données est une pratique consistant à analyser les données et à appliquer au trafic des règles afin que soient transportées certaines informations et pas d’autres qui seront alors ‘bloquées’ » et que ce filtrage mélange deux techniques.



La première porte sur le protocole, « c’est à dire la technique utilisée par les ordinateurs concernés pour communiquer entre eux ». Or, et contrairement à l’ère Napster, nous sommes « aujourd’hui dans une situation dans laquelle de multiples protocoles sont utilisés par ces logiciels, ces protocoles mettant généralement en ½uvre des techniques rendant leur filtrage très complexe ». En conséquence, « le filtrage de ces applications par le protocole, à l’inverse de celui d’HTTP, doit donc être considéré comme impossible dans la pratique. Toute énergie dépensée ici ne générera que de nouvelles têtes sur l’hydre. Si les éditeurs de musique avaient laissé un standard unique s’imposer naturellement, à l’instar d’HTTP, ils auraient pu facilement le noyauter car la masse de logiciels l’utilisant aurait certainement alors été trop importante pour qu’une migration soit en tout cas rapide ».



La seconde porte directement sur les contenus. « Il s’agit alors d’analyser le contenu des paquets de données qui transitent sur le réseau pour essayer d’en déterminer le contenu et d’y appliquer les règles de diffusion ». Néanmoins, cette technique « relativement aisée à mettre en ½uvre pour les contenus du Web » ne l’est pas pour « des fichiers binaires contenant de la musique dont le cryptage est des plus aisé et interdit totalement leur analyse par un dispositif intermédiaire ».



Pour les fournisseurs d’accès[38], ces mesures sont également inefficaces actuellement, comme ont pu le montrer trois études dont une financée par le gouvernement australien et une deuxième par le gouvernement canadien. D’autre part, l’AFA précise que « sur le plan juridique, la loi prévoit actuellement un filtrage sur décision de l’autorité judiciaire. Or le juge a une interdiction formelle de rendre des décisions de portée générale, ou autrement dit nationale ». En conséquence, aucune mesure générale de filtrage ne pourrait être ordonnée.



2.2. Contrôler l’utilisateur



Le forum de discussion a aussi été l’occasion pour les internautes de débattre du projet de loi modifiant la loi de 1978 relative à l’informatique et les libertés qui a intégré, lors de son passage au Sénat, un amendement permettant à des entreprises privées de conserver des données personnelles relatives à une infraction dans le but de poursuivre ces infractions. En pratique, ce texte permet désormais à une société de gestion collective des droits d’auteur de collecter sur les réseaux P2P et de conserver les données de connexion des utilisateurs de ces réseaux aux fins de poursuites judiciaires.



Par ailleurs, les intervenants ont également discuté des avertissements envoyés par certains fournisseurs d’accès à l’internet à leurs abonnés qui avaient mis à la disposition du public sur les réseaux peer-to-peer des fichiers présumés contrefaisants.



L’association RetSpan, dont l’objet est de lutter contre le piratage de contenus protégés, indiquait que « nous ne pouvons que nous réjouir de cette prise de conscience des FAI. Malheureusement, pour l'instant, le fait d'identifier un pirate via son adresse IP n'est pas approuvé par tous. Mais la loi ne l'interdit pas formellement. Cette interdiction vient de l'interprétation que fait la CNIL de la loi. RetSpan conteste cette interprétation de la loi et fera tout ce qui est en son pouvoir pour obtenir l'autorisation formelle d'utiliser les adresses IP dans les processus d'identification des pirates »[39].



L’objectif de cette mesure n’est pas, selon RetSpan, « d'envoyer la police chez tous les pirates qui téléchargent de la musique, des films ou de logiciels illégalement. Nous préférons envoyer aux pirates des avertissements ou bien demander aux fournisseur d'accès de faire pression sur leurs clients pour que ces pratiques cessent »[40].



Néanmoins, de nombreux internautes ont contesté ces mesures et la constitution de tels fichiers informatiques au motif notamment que les sociétés privées n’ont aucun droit pour « enquêter sur les internautes »[41]. Pour beaucoup, de tels fichiers porteraient une atteinte relativement forte à la vie privée et aux libertés publiques. Un participant indique également que « le Code Pénal prévoit aussi des sanctions pour les individus ou les entreprises faisant du traitement automatisé d'infractions en se servant d'identifiants uniques permettant indirectement de remonter à des coordonnées personnelles. Une adresse IP est de cet ordre, je crois »[42]. Un autre s’interroge sur le fait suivant : « ces recherches anti-pirates ne pourraient-elles pas s'assimiler à de l'écoute téléphonique illégale, puisque les informations passent par ligne téléphonique (RTC ou ADSL) ? »[43].



De même, sur le fond, des intervenants ont contesté la construction « d’un faisceau de présomption de culpabilité »[44] d’autant que les solutions mises en place ne pourraient pas démontrer avec exactitude le caractère contrefaisant de l’½uvre diffusée (notamment dès lors que seul le titre de l’½uvre est pris en compte) et ne prendrait pas en compte le cas du partage volontaire de l’½uvre par l’auteur du morceau ou par sa maison de disque[45].



Pour Retspan, « il n'y a pas d'inversement de la présomption d'innocence à partir du moment ou un éditeur de musique nous affirme qu'il n'a donné à personne l'autorisation de diffuser telle ou telle musique sur les réseaux P2P. Ainsi, si on trouve (après vérification) cette musique sur KaZaA, il y a tout lieu de penser qu'il y a un délit. Par prudence, on demande à l'utilisateur de se justifier (s'il est en mesure de le faire) »[46].



Autre modalité de contrôle de l’utilisateur abordé dans le forum de discussion : les limitations des taux de transfert des données. A un moment où les fournisseurs d’accès à l’internet britanniques se trouvent confrontés à une augmentation de leurs dépenses d’investissements techniques, une contribution critique la mesure prise par un petit fournisseur d’accès français décidant de « faire payer ce qui entre dans nos ordinateurs (…) plus vous payez, plus vous avez droit à un volume de trafic important »[47].



Néanmoins, que ce soit les avertissements envoyés par les fournisseurs d’accès ou les mesures de filtrage, plusieurs intervenants estiment que ces politiques risquent d’aboutir à une fuite de clients et qu’au final, « une telle solution n’est pas viable pour les FAI »[48].



2.3. Contrôler l’usage du fichier et de sa copie



La question des systèmes de Digital Rights Management (DRM) n’a été que très peu abordée par les intervenants du forum de discussion. Les DRM constituent un procédé permettant de diffuser des contenus par voie numérique tout en protégeant les droits d’auteur. Pour un intervenant, « la protection des ½uvres numériques est techniquement impossible ». Même si des mesures techniques peuvent être mises en place, dès lors que « le contenu est accessible, la copie est toujours possible »[49]. En effet, il suffirait alors pour l’utilisateur, lors de l’écoute du morceau protégé, d’en réaliser une copie non protégée – et de moins bonne qualité - et ensuite de la rediffuser sans aucune restriction.



En outre, un contributeur indique que « dans le cas de réseau peer-to-peer, les risques sont notables de voir quelques grosses sociétés, éditeurs de logiciels ou constructeurs de périphériques, s'entendre avec les majors ou les sociétés collectives de gestion de droits d'auteur pour mieux contrôler l'utilisation que le consommateur peut faire de l'oeuvre dans un environnement numérique ». La mise en ½uvre de systèmes de DRM aurait ainsi pour conséquence d’opérer une « diminution de l'offre pour le consommateur et l'impossibilité pour les petits éditeurs ou pour les auteurs-développeurs indépendants de proposer leur travail sans payer des royalties car les solutions DRM sont pour la plupart brevetées »[50].






  • Polluer les réseaux
La technique dite du « spoofing » a été abordée. Elle consiste à offrir en téléchargement dans les réseaux P2P des fichiers portant les mêmes identifiants que ceux majoritairement échangés, mais un contenu fortement dégradé ou pas de contenu du tout. Utilisé à certaines occasions par l’industrie du disque, ces mesures semblent inopérantes. Ainsi, un contributeur précise que « les réseaux P2P peuvent s’équiper d’un système de cotation des titres, et la masse des utilisateurs peut facilement et rapidement écarter les leurres »[51].




  • Inventer un nouveau mode de rémunération
Les utilisateurs ne semblent pas réfractaires au fait de payer des droits d’auteur sur les ½uvres téléchargées sur les réseaux P2P, bien au contraire. Plusieurs intervenants évoquent cette possibilité.



4.1Le micro-paiement



Une des premières solutions tendant à mettre en place un mode de rémunération pourrait être l’instauration d’un micro-paiement.



En effet, « avec Internet, tout internaute peut se comporter comme une radio ou une télé et mettre à disposition d'autres internautes des contenus qu'il a acheté sur un support quelconque. Au lieu de vouloir l'empêcher de mettre ses contenus en ligne ce qui est techniquement impossible, il vaudrait mieux faire en sorte qu'il paye une somme ridicule chaque fois que quelqu’un télécharge un fichier sur son ordinateur ».



En pratique, un tel outil nécessiterait de « créer un service utilisant un protocole dérivé des protocoles P2P existants mais encapsulant des mécanismes de micro-paiement ». Ainsi, chaque utilisateur pourrait déclarer les ½uvres qu’il désire proposer en téléchargement et le nombre de téléchargement qu’il souhaite réaliser. Les sommes induites seraient ensuite « reversés aux auteurs et, si il y a lieu, aux producteurs et artistes-interprètes. On peut imaginer que le public proposera des oeuvres d'artistes peu connus et qu'il apprécie ce qui, peut-être, encouragera la diversité culturelle en finançant des auteurs qui ne peuvent accéder aux circuits de distribution classique »[52].



Une autre solution reposerait, plus simplement, sur le paiement direct d’un prix pour le téléchargement de fichiers. L’internaute pourrait ainsi déclarer les téléchargements réalisés auprès de société de gestion collective des droits d’auteur et régler « les droits d’auteur directement à la SACEM via un formulaire imprimable sur leur site »[53].



En pratique, on pourrait voir se développer « des services de cinéma en ligne, et pour 4-5 ¤, regarder un film en ligne. Même si la qualité est encore insuffisante et l’offre cloisonnée par distributeurs, les prix devraient être en dessous de ceux pratiqués par un vidéo-club »[54].



4.2L’instauration d’une redevance spécifique



De nombreux internautes se sont déclarés favorables au paiement de droits d’auteur, ne voyant pas « pourquoi on leur impose l'achat du CD dans le commerce »[55]. Ainsi, un intervenant se déclare « partisan d’un paiement forfaitaire pour les droits d’auteur (….) et laisser libre cours aux échanges de fichiers qui du coup deviendraient légaux »[56].



Le montant pourrait ainsi être fonction « du nombre de fichiers complets téléchargés dépassant une certaine limite »[57] et pourrait être perçu par les fournisseurs d’accès.



D’autres utilisateurs envisagent la mise en place d’une « rémunération pour téléchargement privé » qui serait assise sur le modem[58] en fonction de son débit[59] et non pas sur le disque dur car une personne détentrice d’un disque dur n’a pas forcément l’accès à l’internet. Une autre solution pourrait être la mise en ½uvre d’un forfait plus ou moins adapté « calculé en fonction du débit de l’utilisateur ou de la bande passante totale qu’il utilise chaque mois »[60].



Une autre proposition repose sur la mise en place d’une redevance auprès des utilisateurs pour la conservation du fichier, l’utilisateur ayant alors le choix « entre garder et payer ou supprimer le fichier »[61].




  • Innover dans les produits proposés
Plusieurs internautes ont émis le souhait de faire évoluer le schéma actuel et finalement de proposer des produits innovants, aussi bien dans les circuits de distribution traditionnels que dans les réseaux peer-to-peer.



Un premier constat est à réaliser : certains internautes critiquent la qualité des ½uvres diffusées sur les réseaux peer-to-peer[62]: le « MP3 reste un format compressé et ne vaut pas la qualité de celle d’un CD bien enregistré »[63]. Les formats traditionnels conservent donc tout leur intérêt.



5.1. Les projets d’évolution des réseaux P2P



Un intervenant[64] a proposé une idée ayant pour objectifs d’une part, de faciliter l’échange de fichiers et d’autre part, de rendre acceptable un modèle payant pour l’utilisateur. Il s'agirait « d'un système de recherche optimisé des MP3 échangés en peer-to-peer combiné à une allocation prioritaire de la bande passante nécessaire à leur téléchargement aux internautes qui acquittent via leur FAI une taxe reversée à tous les ayant droit des données mises en partage ».



Cette solution s’accompagnerait d’un moteur de recherche aux fonctionnalités nouvelles, qui pourrait être consulté moyennant le paiement d’un prix ou d’un abonnement, et qui recommanderait « automatiquement à un internaute l'écoute d'une musique qu'il ne connaît pas mais qu'il pourrait très certainement apprécier », en fonction des téléchargements déjà opérés.



Une autre technique pourrait reposer sur l’achat de licence de diffusion, autorisant un internaute à procéder à la diffusion de 10, 20, 50 ou 100 ½uvres. Ainsi l’utilisateur pourra « choisir quelles oeuvres mettre à disposition » et devra « publier sur le réseau, dans un fichier log.txt les logs de [son] activité de média. Ils seront anonymes et n'importe qui pourra y accéder »[65].



5.2 Baisser les prix de vente des produits



Une demande de baisse du prix de vente des CDs et DVDs apparaît dans les contributions du forum de discussion, une baisse qui aurait, selon les intervenants, pour conséquence de permettre l’acquisition d’un nombre plus important de produits.



Outre les circuits traditionnels de vente, la demande de baisse du prix de vente vise également les offres de téléchargement de la musique en ligne. « On devine que la boulimie de mp3 demande d'autres tarifs, plus adaptés aux portefeuilles des adeptes du P2P. Ces tarifs me font penser aux tarifs de ceux, qui, il y a quelques années, pensaient pouvoir vendre à prix d'or tout et n'importe quoi sur le web, alors qu'à côté des services gratuits proliféraient »[66].



Un autre internaute propose ainsi que le prix de vente « pour contrer le gratuit devrait plus se situer entre 0,25 et 0,50 cts »[67]. A ce titre, l’offre proposée par Apple, permettant de télécharger un morceau pour 0,99 cents et de le copier 10 fois, semble séduire quelques participants[68].



5.3. Faire évoluer l’industrie musicale



L’industrie musicale pourrait, selon certains intervenants, non plus considérer le P2P comme une menace mais comme un nouvel outil. En cela, elle pourrait se servir de ces réseaux dans un but promotionnel. Cela « permettra de vendre plus d’albums »[69] et ainsi, « si votre musique n’est pas téléchargée, alors vous avez un problème » car « le MP3 est le plus formidable outil marketing jamais inventé »[70].



Un intervenant propose également une « approche qui vise à responsabiliser les consommateurs tout en leur laissant un choix important sur les architectures de diffusions, de codec et sur les possibilités d'exploitation de la musique ». L’objectif serait non pas de payer pour acheter un contenu, même illimité, mais de faire payer un service à forte valeur ajoutée. En pratique, il s’agit de mettre en place « une infrastructure de diffusion (…) ouverte, les intermédiaires proposant des services à valeur ajoutée (éditorial, conseils musicaux, service prioritaires, qualité des fichiers, accès sur des réseaux additionnels type wifi) : c'est de cette compétition que naîtrons des services intéressants et des audiences permettant de faire obstacle à un usage illégal de ces mêmes réseaux »[71].



De manière générale, les intervenants critiquent le manque de créativité marketing de l’industrie musicale, de telles initiatives « seraient bien plus porteuses de sens et d’avenir »[72] que les mesures de contrôle souhaitées. Ainsi, le changement de comportement pourrait provenir de produits interactifs offerts par l’industrie musicale.



Un contributeur cite ainsi le cas de Prince qui a offert, au travers de son club Web payant, « l’accès inédit à certains enregistrements, des accès privilégiés aux concerts, et la vente directe des albums »[73].



RetSpan propose, quant à lui, « si les professionnels veulent faire un geste envers leurs consommateurs, qu’ils mettent des coupons avec un code unique dans chaque pochette de CD. Et quand un consommateur dispose de 10 coupons, il peut télécharger ou commander un CD gratuitement »[74].





Enfin, outre l’échange de fichiers musicaux, les intervenants du forum de discussion se sont arrêtés au travers de plusieurs fils de discussion sur la problématique de la diffusion de fichiers pornographiques voire pédo-pornographiques via les réseaux P2P et la protection de l’enfance.
Source
Citation :
Publié par Toliman
7h20 sur France info, ca passe en boucle (c'est france info...)

Enfin une mesure qui va changer quelque chose! Saloperies de "pirates" (non mais sans rires, on les appels comme ca...) qui vole Universal et autres...
Voila c'est très bien...

Demain, le gouvernement s'attaquera a la remise en place des châtiments corporels dans les écoles...

Aprés-demain, la possibilité de supprimé le droit de vote...

La semaine prochaine, on abolit les 45 heures de travails par semaines et on passe aux 50...

Y a pas a dire, c'est beau le progrès social en ce moment...

Euh tu racontes n'importe quoi la -_-

En quoi le piratage est un progrès social ? tu penses aux gens a qui tu nuis en prenant les musiques et autres divx ?

Y en a qui travaille des années et des années pour arriver a faire cela. La moindre des choses seraient de leur rendre leur monnaie de leur pièce...
Citation :
Publié par Kpb
En quoi le piratage est un progrès social ? tu penses aux gens a qui tu nuis en prenant les musiques et autres divx ?

Y en a qui travaille des années et des années pour arriver a faire cela. La moindre des choses seraient de leur rendre leur monnaie de leur pièce...
moi je dis pas que le piratage est un progres social mais je dis qu il peut en permettre un. C est un indice revelateur de l insatisfaction crossante des consommateurs face aux despotes de la production et de la distribution. Car se sont des despotes...

Est il bon de rappeler que le % que tu donnes a un artiste lorsque tu achetes son oeuvre est derisoire compare a celui qui file dans la poche de sa boite de production ?. Cela alors que les moyens de production sont considerablement develloppe... De meme pour les moyens de distribution.
Citation :
Publié par ragazer
moi je dis pas que le piratage est un progres social mais je dis qu il peut en permettre un. C est un indice revelateur de l insatisfaction crossante des consommateurs face aux despotes de la production et de la distribution. Car se sont des despotes...
Personne ne t'as jamais obligé à acheter quoi que ce soit
Citation :
Publié par Kpb
Euh tu racontes n'importe quoi la -_-

En quoi le piratage est un progrès social ? tu penses aux gens a qui tu nuis en prenant les musiques et autres divx ?

Y en a qui travaille des années et des années pour arriver a faire cela. La moindre des choses seraient de leur rendre leur monnaie de leur pièce...
C'est un progrès social car ça permet d'accéder à la culture sans subir la folie du $$$ des boites de disque et des revendeurs de DvD.

Faut savoir lire des fois

Citation :

  • Le coût d’acquisition de l’½uvre originale
Un grand nombre d’intervenants critique le coût de vente, dans les circuits de distribution actuels, des ½uvres musicales ou cinématographiques voire des logiciels. Pour beaucoup, si l’internaute pirate, c’est qu’il « a choisi de commettre un acte illégal face à la pression du prix actuel de la culture »[8] et que dans tous les cas, certains n’en auraient pas les moyens financiers d’en acquérir même une partie (cas des logiciels)[9]. Les réseaux P2P leur permettent ainsi de pouvoir accéder à des produits culturels ou à des outils informatiques qui leur étaient jusqu’alors inaccessibles.



Ainsi, un intervenant prenait le cas d’un DVD : « Qui voudrait payer 4 fois le prix d’une séance de cinéma pour une galette de plastique que l’on va regarder deux ou trois seulement, sur un tout petit écran en plus ? »[10]. Au contraire, celui-ci était plutôt favorable à payer le téléchargement d’un film pour quelques euros permettant ainsi quelques visualisations sans limite de temps.



En outre, les mêmes commentaires sont faits à propos des offres de téléchargement payant de morceaux musicaux proposées par certaines maisons de disques. Les contributeurs au forum de discussion critiquent, en effet, le coût d’acquisition des ½uvres sur ces plates-formes de même que le peu de diversité proposée. Enfin, un intervenant critique le principe du cloisonnement de telles plates-formes par maisons de disque, car un consommateur ne recherche pas un auteur à partir de son producteur, mais plutôt à partir de son nom ou des titres de ses chansons[11].
Citation :
Publié par skywise
E t il en est quoi de la taxe sur les CD vierges (et supports en général, mais suis pô sur...) instaurée il ya peu de temps ?
C'était pas pour pallier ce genre de manque à gagner au niveau des ventes?
Ou alors, je mélange tout...
Achète sur www.ketta.com, c'est BEAUCOUP BEAUCOUP moins cher. (pouaa 5¤ un DVD+R à carrefour )
Citation :
Publié par Menz0
Une source m'intéresse fortement

faut vraiment rien en France pour perquisitionné ? o_O
bon alors en Belgique (sa doit être +/- la mène chose que en France)

bon aller voir l'article 15 de la constitution belge (en résumé)
Le domicile est inviolable: aucune visite domiciliaire ne peut avoir lieu que dans les cas prévus par la lois et dans la forme qu'elle prescrit.

alors il y a une différence entre lieu public et domicile privé

dans les lieu public
les officiers de police pourront toujours rentrer

-à l'égard des leiux ou tout le monde est admis indistinctement,tels que cafés,cabarets, boutique

- dans les maisons ou l'on donne habituellement à jouer des jeux de hasard

- dans les lieux livrés notoirement à la débauche

domicile privé

toute perquisition ou visite domiciliaire , dans un domicile privé, doit être conduit par un officier de police judiciaire muni d'un mandat de perquisition

sauf exception :
lorsqu'une disposition légale particulière est autorise la perquisition ou la visite domiciliaire pendant la nuit
(par exemple pour un lieu ou l'on fabrique, entrepose ou consomme en groupe de la drogue)

-lorsqu'un magistrat ou un officier de police judiciaire se transporte sur les lieux pour constater un flagrant crime ou flagrant délit

-en cas de réquisition ou du consentement de la personne qui a la jouissance effective du lieu

-en cas d'appel venant de ce lieu

- en cas d'incendie ou d'inondation

... doit en avoir d'autre mais j'ai la fleme de chercher
Citation :
Publié par Nolofinwe Celbrindal
C'est un progrès social car ça permet d'accéder à la culture sans subir la folie du $$$ des boites de disque et des revendeurs de DvD.
[/font]
La culture, c'est le blockbuster a la mode ou le dernier Kyo ?
Pour moi, c'est du loisir plus que de la culture.

Pour la culture, t'as tout un tas d'expositions gratuites (et ce meme dans des villes de moyennes importances), les bouquins (qu'on trouve a 2 euros ou en biblitotheque), voir des CD et DVD en mediatheque (evidement, on a pas les dernieres nouveautés, mais la culture, ce n'est pas uniquement ce qui est sorti le mois dernier)

Que les CD soient trop chers, ok, mais l'argument de l'acces a la culture m'apparait souvent comme une excuse a deux euros pour wannabe pirates qui veulent se donner bonne conscience.
Citation :
Publié par Drech[LostPassword]
Que les CD soient trop chers, ok, mais l'argument de l'acces a la culture m'apparait souvent comme une excuse a deux euros pour wannabe pirates qui veulent se donner bonne conscience.
Un internaute qui télécharge le div-X du Nom de la Rose est un infâme pirate qui va ruiner l'industrie cinématographique.
Un téléspectateur qui enregistre sur son graveur DVD le Nom de la Rose qu'il regarde sur France3 avec son antenne satellite est un honnête citoyen.
Seule différence entre les deux? L'un pour une copie de mauvaise qualité risque une peine de deux ans de prison, l'autre pour une copie qualité DVD est irréprochable aux yeux de la loi...
Vivement que la directive européenne passe que ce genre d'absurdités n'existe plus...
Je pense que bcp d'entre nous partent en sucette sur le sujet lancé. Je vais vous donner mon avis. Le gouvernement cherche un defouloir, et en ce moment, le sac de frappe,c'est nous.

Faudrait peut-etre se rendre compte d'une chose: Les copies ont TOUJOURS existées. sauf qu'avant on faisait ça avec 2 magnetoscopes ou un lecteur double cassettes ...

Alors qu'on arrete de crier au scandale parce les gens telechargent de la musique ou des films alors que ça a tjrs été le cas.

Autre point important: J'adore me faire plaisir et m'acheter des CD et DVD. j'en ai peu, mais ceux que j'ai... Ils valent le coup. Le plaisir d'acheter un CD , de regarder le livret et d'ecouter ça sur sa chaine hi-fi... rien à voir avec du mp3 et autres ogg. Et vous savez quoi ? je telecharge. Comme un porc. Puis si ça me plait, je vire, et j'achète. Si ça me plait pas, je vire et je garde mon argent. peut-etre que si les Majors arretaient de produire de la merde les gens auraient + confiance et n'hesiteraient plus avant de lacher 25 ¤ pour un album ou 40 ¤ pour un DVD pour finalement se rendre compte que c'est de la merde.

Je suis fan de Tolkien, et je trouve que Peter Jackson a plutôt bien fait son boulot sur les films tirés du "Seigneur des Anneaux". je l'ai lu 7 fois, je pense qu'on peut dire que je suis fan non ? eh bien pour rien au monde je n'echangerais mes DVD versions longues à 45 ou 50 ¤ pièce contre une vulgaire copie pleine de freeze de kazaa.

Rien ne vaut un DVD ou un CD d'origine sur le reseau ... mais encore faut-il mériter l'argent du consommateur. Jadore dépenser le mien, mais pas pour n'importe quoi. Pour les navets dont je sais que je les regarderai une seule fois, je telecharge, je regarde, et je supprime. Economie: plusieurs dizaines d'¤ qui me serviront à m'acheter le 3 ème volet du SDA version longue ...

Arretez avec votre "liberté d'expression" et votre "accès à la culture". Les raisons du P2P sont toutes autres que l'accès à la culture. Le P2P c'est une economie d'argent qui servira à autre chose qu'à remplir les poches de J2M (enfin sont successeur maintenant).

Les types qui se tapent des "golden parachutes" de plusieurs centaines de millions d'¤ et qui viennent chialer parce que le smicard de base ne veut plus lui lâcher le peu d'argent qu'il a, perso je trouve ça lamentable et déplacé.

Je répete que j'aime beaucoup m'acheter des CD et DVD, mais à se prix-là c'est clair que je ne dépense que pour ce qui me tient vraiment à coeur. Le reste, je telecharge, j'ecoute ou je regarde, et je vire.
Citation :
Publié par Eless@r

Arretez avec votre "liberté d'expression" et votre "accès à la culture". Les raisons du P2P sont toutes autres que l'accès à la culture. Le P2P c'est une economie d'argent qui servira à autre chose qu'à remplir les poches de J2M (enfin sont successeur maintenant).

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Mon Dieu je m'insurge c'est J6M: Jean-Marie Messier Moi Même Maître du Monde.
Non mais
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