Moi je dis que l'opposition public/privé est absolument nécessaire : comment s'exprimeraient les tenants de la culture du bouc-émissaire, les idiots et autres apprentis réactionnaires encore au biberon autrement ?
Dans les faits les fonctionnaires sont beaucoup plus visibles, parce qu'une des principales mesures vise l'augmentation de leurs trimestres de cotisation, parce qu'ils ont de vrais syndicats, et parce qu'ils sont la cible facile des catégories susmentionnées.
Mais zeureusement, il y a aussi dans le privé des gens normaux (comme moi
), conscients de l'escalade promise par le gouvernement et ayant une vague idée de la notion de progrès social, zieutant depuis un bail les manoeuvres medefiennes qui visent à faire feu de tout actif (c'est bien au-delà de du statut de salarié - pensée émue pour le statut de travailleur libéral et ses faiblesses en matière de protection sociale ou encore pour celui d'intermittent du spectacle bombardé au neutron depuis des mois jusqu'à extermination finale).
Bref, il y a dans le privé des gens normaux. Ainsi voit-on manifester aujourd'hui, dans une indécente solidarité d'avec ces hordes surnuméraires de fonctionnaires pilleurs de richesses nationales, des gens de Peugeot, d'Alcatel, de Schneider, des sociétés d'Autoroute, de FT, d'Alstom... et même de Total
Après c'est comme toutes les grèves : derrière le motif principal, toute une floppée de revendications selon les spécificités de chacun. On sait par exemple que si les l'Education Nationale est de sorti aujourd'hui, c'est loin de n'être que pour défendre leur retraite (défense supposée d'un intérêt privé, même si les générations futures, blabla, oui...), mais aussi en raison d'un léger ras-le-bol eu égard à la sévère baisse des crédits et autres menteries déguisées en promesse de notre beau gouvernement : les 2000 classes dédoublées qui ne seront que 100, les aides-éducateurs qui manquaient et qui désormais manqueront encore davantage, les crédit pour les projets culturels (PAC) diminués de 30%, etc. à quoi s'ajoutent d'autres mesures diaboliquement intelligentes et plus globales ayant des repercussions du même ordre, à l'exemple de la fin ds emplois-jeunes qui avaient pourtant fait un bien fou dans ces écoles, collèges et lycées (statut batard et disons le merdique, mais là n'est pas la question).