[Concours] Le stylo d'or SLien de l'été.

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et voilà ma petite histoire:
L'histoire qui va suivre est mon histoire:

** * * * *Je suis Eric Kolda né dans les terres d'Édenya. Je suis orphelin et je n'ai aucun souvenir de mes parents mais un vieux villageois m'a dit que mon père était le frère d'un chef de guerre vampire et que ma mère était une néko venue d'une ile a proximité du grand continent. Le frère de mon père ,Akina Auditores, lui avait formellement interdit d'aimer une habitantes des îles étrangère qui de plus n'avait aucune fortune ainsi qu'aucune famille. Mais il était trop tard et rien ne pouvait le faire changer d'avis. C'est au solstice de l'été que je suis né alors que mon père avait été invité a chasser avec des vampires de son clan. C'était en fait une embuscade d'Akina qui l'a pris par derrière et l'a décapité après lui avoir planté un couteau dans le cœur, ce dernier est mort sans même m'avoir connu.
** * * * *Je n'avait que deux jours quand Akina est venu chez nous et a montré la tête a ma mère. Cette dernière en es devenue folle et a mis fin a ses jours en se tranchant la jugulaire dans un cris de douleur mêlé de désespoir quelques secondes après le départ du vampire, c'est alors que la reine Caroline qui avait entendu les cris de la mourante s'était empressée d'aller voir ce qui se passait. Quand elle arriva il était déjà trop tard pour la sauver et ,alors qu'elle s'avançait dans la modeste demeure, elle entendit un bébé pleuré. Elle le prit dans ses bras et jura qu'elle l'élèverai comme si c'était son fils.

** * * * *Vingt ans plus tard.
Je me réveille. je suis dans ma chambre au palais. Je me lève et vais voir a la fenêtre: le soleil était au Zénith. Conscient de mon retard je m'habille rapidement et descend dans la salle d'armes. Le général 22 m'attendait et me dit:
"Enfin tu es la! Je commençais a m'impatienter et je n'ai pas que ça a faire moi!"
Je me suis excusé et nous avons commencé la séance d'entraînement. Le général voulait tester ma rapidité à la parade et à la course. Après deux heures d'entraînement intensif il m'envoyât faire le tour du village en passant par l'église abandonnée. J'obéis.
Aux alentours du douzième kilomètres trois jeunes m'abordèrent et me dirent en criant qu'il y avait un vampire qui tuait des habitants du village sans raison. J'avait mon épée au fourreau aussi je m'élança vers la direction indiquée, c'est alors que je découvrit huit cadavres et un vampire avec une fleur bleue dans la bouche qui marchait entre eux.
Je lui dit:
"Vil homme, en faisant ça tu as brisé des vies et des familles. Un homme comme toi a tué mes parents il y a vingt ans en me laissant seul alors que je n'avais que quelques jours !"
il parut troublé et me répondit:
"Ta mère était une voleuse et ton père un lâche, je le sait car c'est moi qui les ai tués."
Fou de rage de voir enfin le meurtrier de mes parents je m'élançait vers lui en criant qu'il allait mourir.
Le combat fut étonnement rapide. Il pensait pouvoir me tuer du premier coup et se lança dans une large feinte en me laissant une ouverture. j'esquivai son coup et balança mon genou dans sa tête, il tituba , j'en profita pour lui transpercer l'estomac de la pointe de mon épée. Il s'effondra au sol dans un grand vacarme puis, plus rien. Il était mort.
Et alors que la foule sortait de leurs maisons pour m'acclamer je me suis senti soulagé. J'avais enfin vengé mes parents.
Et alors que je rentrais chez moi le diable m'apparût.

Je vous raconterai*peut être la suite mais pour l'instant c'est trop dure pour moi d'en parler.
Need un résumé !

Je veux bien participer mais...ca va être hors charte
Tout d'abord bravo Maxo234 pour avoir démarré
Joli texte qui me fait un peu (beaucoup) penser à un background de RP. Mais cela rentre dans le cadre du concours. Par contre, c'est juste un petit peu court (600 mots environ je crois). Mais si tu rajoutes une suite c'est nickel.

Ceci étant, je réalise que ce texte pourrait tout aussi bien se passer en RL pour du JdR de table. Mais je suppose que Eric Kolda est un résident de SL

Je vais mettre (en gras provisoirement) les mises à jour sur le post initial d'ici une petite heure. Notamment le fait que le nombre de textes soumis n'est pas limité. Au pire, s'il y a trop de textes, on demandera à l'auteur de choisir celui que qu'il estime être le meilleur.

Et désolé, je ne répondrai pas toujours immédiatement aux petites questions (mais ya des gens ici qui le font très bien à ma place), j'attends parfois un peu histoire de regrouper les réponses.

Et ... Votre participation me donne de plus en plus envie de dégager un peu de temps pour un texte .

@DWK : il en faut un ^^
super joli Maxo234 mais ça manque de ......... smiley (j'dis ça , j'dis rien ou je vais me faire étrangler )
@ Miam

et je file sur la pointe de mes pattes (oui j'ai des pattes aujourd'hui ) essayer de soudoyer chipeve ........
même pas besoin : je kidnappe Eau et la rançon c'est une histoire ... drôle
Citation :
Publié par maxo234
Je vous raconterai*peut être la suite mais pour l'instant c'est trop dure pour moi d'en parler.
Pauv'loulou

Moi j'ai pas trop vu le rapport avec SL, par contre
Citation :
Publié par Tasia
Pauv'loulou

Moi j'ai pas trop vu le rapport avec SL, par contre
Eric Kolda existe dans SL, j'ai vérifié. Effectivement, il n'a pas eu de veine au départ. Un classique mais qui marche à tous les coups.
On est clairement dans le lien le plus ténu possible. Mais il existe .

Texte suivant
Citation :
Publié par Miam
Eric Kolda existe dans SL, j'ai vérifié. Effectivement, il n'a pas eu de veine au départ. Un classique mais qui marche à tous les coups.
On est clairement dans le lien le plus ténu possible. Mais il existe .

Texte suivant
A ta place Pa..Miam j'ajouterai les textes (ou les liens des textes) sur ton premier post. Histoire de bien répertorier.

De rien.
Citation :
Publié par Don't wanna kiss
A ta place Pa..Miam j'ajouterai les textes (ou les liens des textes) sur ton premier post. Histoire de bien répertorier.

De rien.
Il t'arrive d'avoir de bonnes idées toi aussi
Citation :
Publié par Just an Illusion
super joli Maxo234 mais ça manque de ......... smiley (j'dis ça , j'dis rien ou je vais me faire étrangler )
@ Miam

et je file sur la pointe de mes pattes (oui j'ai des pattes aujourd'hui ) essayer de soudoyer chipeve ........
même pas besoin : je kidnappe Eau et la rançon c'est une histoire ... drôle
Naaaaannnnnn Pas ça

Rends-moi mon Zooooooooooo !!!!

Promis, dès que z'ai fini ma mienne, j'te ferais ta tienne et j'y mettrais tout plein de smiley mais rends moi mon Zooooo sinon j'vais perdre mon inspiration!!!

NotàZo : sauve toi vite!!! Tu me maaaaanques!!!!

Sinon une suggestion : est-ce qu'on pourrait faire un post que pour les textes (et uniquement les textes) et garder ce post là ouvert pour les questions / remarques / commentaires (positifs et constructifs) sur les textes ?
Citation :
Publié par chipeve
Sinon une suggestion : est-ce qu'on pourrait faire un post que pour les textes (et uniquement les textes) et garder ce post là ouvert pour les questions / remarques / commentaires (positifs et constructifs) sur les textes ?
Je vais remonter les textes dans le post initial, DWK t'ayant grillé sur l'idée.
On va éviter de trop multiplier les sujets.
Par contre, je suis pour les commentaires négatifs (mais corrects) itou s'ils sont argumentés. Pas envie d'une suite de commentaires kikoulol convenus genre école des fans.

Par exemple maxo234 risque d'avoir quelques remarques sur l'orthographe .
Et puis ?
Il a participé lui

Citation :
Publié par maxo234
Les terres d'Edenya existent
Eric Kolda existe (moi)
La reine Caroline existe aussi (Caroline Clarence reine des terres d'edenya)
Le général 22 existe aussi (22 Oxidor général des armés d'édenya)
Merci pour le complément. C'était juste effectivement pas totalement évident en première lecture.

La mise à jour du post initial est effectuée suite à vos interventions.
Sur ce, je vous laisse et je vais me contenter de lire désormais vos contributions (et réagir éventuellement), ya pas de raison que seuls maxo et moi bossiont.
Citation :
Publié par maxo234
Les terres d'Edenya existent
Eric Kolda existe (moi)
La reine Caroline existe aussi (Caroline Clarence reine des terres d'edenya)
Le général 22 existe aussi (22 Oxidor général des armés d'édenya)
Vi, mais disons que à ce compte-là si je réécris les Misérables en remplaçant Jean Valjean par Nibb Tardis et Cosette par Nastasia Tuqiri, et que je situe tout ça dans la sim "Paris 1900", je suis dans le sujet...

Allez, je te taquine
Citation :
Publié par Tasia
Vi, mais disons que à ce compte-là si je réécris les Misérables en remplaçant Jean Valjean par Nibb Tardis et Cosette par Nastasia Tuqiri, et que je situe tout ça dans la sim "Paris 1900", je suis dans le sujet...

Allez, je te taquine
Si c'est bien fait avec une adaptation plus poussée qu'un simple changement de noms, pourquoi pas .
Cela pourrait même nous faire un JoLi drama parodique.


/me note l'idée
Citation :
Publié par Miam
Sur ce, je vous laisse et je vais me contenter de lire désormais vos contributions (et réagir éventuellement), ya pas de raison que seuls maxo et moi bossiont.
A la Myst

Bossiont (sur le sujet), rassure-moi !
Et que lis-je, tu t'apprêterais à plagier ? Toi, l'intraitable !
/me file contrefaire Crime et Châtiment en mille mots
Citation :
Publié par Tasia
Vi, mais disons que à ce compte-là si je réécris les Misérables en remplaçant Jean Valjean par Nibb Tardis et Cosette par Nastasia Tuqiri
Nibb t'a fait sauter sur ses genoux ?
J'vois d'ici le tableau !
Citation :
Publié par Fabrice Tebaldi
Nibb t'a fait sauter sur ses genoux ?
J'vois d'ici le tableau !
Oui, et quand j'avais froid à aller chercher de l'eau dans la neige, il m'a donné une culotte full perm et un bonnet en sculpt.. sympa, non ?
Red face
Citation :
Publié par Tasia
Oui, et quand j'avais froid à aller chercher de l'eau dans la neige, il m'a donné une culotte full perm et un bonnet en sculpt.. sympa, non ?
Lol

-général oxidor, sorter votre épée CCS
-je ne l'ai pas monseigneur. Mais j'ai une dcs2
-très bien, j'envoi un IM a Ethans pour qu'il se tp



(ps: mes corrections et avancement de l'histoire sont en cours et je vais essayer de plus la rapprocher de sl)
Citation :
Publié par Tasia
Oui, et quand j'avais froid à aller chercher de l'eau dans la neige, il m'a donné une culotte full perm et un bonnet en sculpt.. sympa, non ?
Ah parce qu'au début tu n'avais pas de culotte ?
De mieux en mieux !
En fait, Tasia et Fabrice se sont associés pour écrire une nouvelle à 4 mains.
Et 4000 posts, une phrase par post !
J'vous préviens, si c'est ça, le jury demandera une version compilée au final hein

@maxo : tu as le temps, perso j'ai une nouvelle qui commence à prendre forme ... en tête
Citation :
Publié par Miam
En fait, Tasia et Fabrice se sont associés pour écrire une nouvelle à 4 mains.
Et 4000 posts, une phrase par post !
J'vous préviens, si c'est ça, le jury demandera une version compilée au final hein

@maxo : tu as le temps, perso j'ai une nouvelle qui commence à prendre forme ... en tête
Tasia et Fabrice sont ambidextres . On en apprend tous les jours. Les soeurs Labèque du forum en quelque sorte.

Sinon, je suis plutôt pour la compil, la parution en feuilleton c'est trop daté 19ème (nan, pas arrondissement).

Bon, sinon je passais poster ma contribution. L'important c'est de participer et produire des bêtises me détend énormément (y'a d'autres trucs aussi , juste au cas où d'aucun s'étonnerait de ce travers qui n'est pas mono maniaque).

Hum, ça se sent que je retarde le moment .

Citation :
"Farenheit 1129".

La pénombre régnait dans le bureau de Marlowe Giha, un réglage sur des preset de Torley donnait une tonalité sépia à la vue que la caméra venait de figer. Marlowe jetait un regard satisfait sur le décor qu’il avait bâti, seul, si terriblement seul, mais qui lui renvoyait aujourd’hui une fierté sans comparaison.

Les murs de briques rouges, le classeur à tiroir qu’on actionnait d’un simple clic droit, le bureau en ronce de noyer, avec deux tiroirs indépendants, l’un pour le papier, l’autre pour le flingue et le whiskey. Le fauteuil pivotait. Le cendrier fumait. Les étagères étaient poussiéreuses et par les fenêtres situées à l’est et à l’ouest, lui, tournant le dos à un mur plein, on devinait les lumières matinées de brouillard de ce début de nuit. Au mur nord une patère accueillait un feutre et un pardessus froissé de la même facture que ceux dont il pouvait s’attifer d’un double click sur son inventaire. La porte vitrée qui lui faisait face laissait deviner un couloir mal éclairé.

Au mur étaient affichés ses tarifs (journées, frais divers, extras), un portrait d’Humphrey Bogart et Laureen Bacall dans Le Grand Sommeil. Un téléphone était posé sur le coin du bureau. Il pouvait décrocher et faire mine de converser. Ce script lui avait pris deux mois pleins. Mais il l’avait fait seul. Il pouvait être satisfait.

Deux mois, sur deux années, une peccadille. Après quelques semaines d’errance, propre au noob, Marlowe avait compris qu’il pouvait faire de sa vie SL celle qu’il aurait rêvé RL : être le grand détective privé, l’adulé, l’unique, l’incontournable …
Des dramas il en avait côtoyé, des histoires d’argent, d’amours contrariées, de mariages effacés d’un clic, d’amitiés trahies, de collaborations commerciales spoliées … Il avait trop lu, trop vu, pour ne pas avoir, enfin, son rôle, et enfin le jouer.

Il le savait, toute entreprise est d’abord sérieuse. Il lui fallait convaincre dès la première seconde de son talent. Il l’avait. Il ne suffisait qu’à lui donner corps, qu’à fabriquer l’image qui rassure, qu’à se construire l’assise visuelle qui ne donnerait plus aucun doute, qu’à devenir Philippe Marlowe. Il avait bâti son univers, avait passé d’innombrables soirées à écouter et déchiffrer les chats, à étudier les avatars, tantôt en homme, tantôt en femme ou toute autre représentation, allant jusqu’au tire-bouchon posé sur un bar. Il n’avait jamais échangé une parole, restant dans l’ombre, observateur tatillon.

Que sont deux années 5 soirées par semaine, pour un résultat si saisissant ? Marlowe Giha tirait quelques bouffées de sa cigarette, pincée entre le pouce et l’index, satisfait, heureux, quand une fenêtre d’IM clignotat. Son référencement dans la recherche LL fonctionnait-elle, enfin ?
Oui, une cliente, qui avant de s’engager voulait s’assurer de la nature sincère d’une demande en partenariat. L’affaire classique, parfaite pour lancer son affaire.

Marlowe lança le TP, judicieusement situé au delà de sa porte vitrée. Il voulait tout ressentir. L’avatar femelle s’y prit à quatre fois, bras tendu, avant le franchir l’espace, titubant, une nouvelle, comme le supposait son profil. Le cheveu n’était guère ajusté, la robe de mauvais goût, le langage approximatif mais peut-être précipité par l’émotion.

Marlowe la pria de s’asseoir, ce qu’elle fit au bout d’un temps certain, et l’invita à tout lui raconter.

Un flot de paroles lui parvenait pas bribes. Son travail préalable de terrain lui avait fait entendre moult histoires identiques. La donzelle n’en finissait pas de détails, s’appuyait comme sur son épaule, mais il gardait son flegme parce que son AO l’y contraignait, que son but enfin prenait vie.

Un sursaut enfin, le rétablit dans son rôle. Où, quand, comment : résuma-t-il ? « J’y amènerais une de mes collaboratrices en qui j’ai toute confiance, elle testera sa fiabilité et viendra m’en rendre compte. » Elle lui confia l’endroit, le remercia chaleureusement.

Marlowe lui demanda l’avance de 5 000 L$ pour les frais et lui recommanda de sortir de son bureau avant de se téléporter. Elle parut interloquée mais obtempéra. Il savoura cette sortie, l’œil rivé sur l’arrondi postérieur.

Le lendemain, Marlowe se connectait sous Lolita.
Il n’avait pas de collaboratrice, pas encore, sans doute jamais. Il ne pouvait faire confiance à personne.

Il choisit soigneusement son maquillage, sa coiffure, sa robe et ajusta au millimètre ses stilletos. Il était parfait. Un mélange classieux-sexy que des mois d’études avaient rendu possible.
Satisfait, il se rendit d’un TP facile au club fétiche des amoureux.

Il aurait préféré enfiler son pardessus, prendre son chapeau, vérifier sa cravate devant le miroir au-dessus du lavabo crasseux, et se faire un clin d’œil, avant de gagner son automobile, garée le long du trottoir au pied de l’immeuble. Il aurait préféré observer la scène d’un coin sombre et regarder faire la petite dévouée qui jouerait l’appât. Mais il était seul. Terriblement seul.

La musique était doucereuse, prompte au rapprochement. Marlowe se posa au bar, rapidement abordée par un mâle empressant. Sa tactique prenait forme. Elle appela à l’aide l’ami de sa cliente, lui sommant, lui qui semblait considérer la gente féminine, de lui venir discrètement en aide, sans déranger sa partenaire.

L’appât prenait. Le pressant fut pressé et le chevalier pressant. Elle répondit favorablement à la demande en amitié. Ils convinrent de se revoir et elle prit congé.

Lolita rentra au bureau, s’assit et fit mine d’écrire un compte-rendu. Puis elle sortit. Quelques secondes plus tard Marlowe fit son entrée, récupéra la notecard laissée par Lolita avec l’enregistrement des logs. Il se mit face à la machine à écrire, un build magnifique dont le retour chariot l’avait presque rendu fou de rage et activa l’animation.

Sa satisfaction était à son comble. Il avait fébrilement mis en forme un rapport, une facture, se voir faire le galvanisait. Il était Marlowe, enfin. Une fois sa tâche effectuée, il rangea dans un dossier les photos, les documents et actionna le classeur à tiroir pour le plaisir.

Il vérifia que sa cliente était en ligne et l’invita à la rejoindre à son bureau quand elle le désirait. Non, il ne pouvait pas lui parler à distance. Oui, il attendrait qu’elle se libère.

Elle ne se fit pas attendre. Sa silhouette se battait avec la porte, il attendait, en savourant ce moment d’extase.

Elle s’était changée, elle avait revêtu un tailleur qui convenait à la scène. Marlowe était aux anges. Il lui offrit un mouchoir pour qu’elle l’attache à sa main. « Vous pouvez l’animer » dit-il.
Alors il lui remit sa facture qu’elle régla aussitôt, puis son rapport.
Quand elle s’essuya les yeux, Marlowe, ravi, put sortir les quelques phrases qu’il avait préparé : « Il ne vous méritait pas » « Vous êtes trop sensible pour ce monde cruel ». Il savait ce qu’il devait faire, ce qu’aurait fait Marlowe.

Il lui proposa un whiskey et une cigarette.
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