BG d'un elfe noir

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[HRP : Ceci donnera bientôt suite à une petite guilde RP, avec quelques amis.

Chapitre I

Il y a de nombreuses années, en Naggaroth…

-« C’est cette maison, Dame Arkaneth ? »

La sorcière regarde vers l’avant, puis autour d’elle.
Plusieurs centaines d’elfes, et serviteurs étaient réunis, une véritable armée, pour une insignifiante maison. Cette maison…Une des dernières, et insignifiante… Pourquoi l’avait on envoyée elle ? Mais les ordres sont les ordres, et tant que cela lui permet de monter proche de la maison une…

-« C’est elle…Suivez les instructions. Tuez tout le monde, pillez, détruisez, qu’il ne reste rien d’eux, mais laissez en vie l’enfant. Au cas où il y ai des survivants, il me le faut pour otage. »

Comme tout est planifié d’avance, Dame Arkaneth se retire, ne regardant même pas le spectacle qui va suivre. Qui est cet enfant, qui intrigue tant son commanditaire ? Et pourquoi doit-elle le garder, elle ? Pire, l’éduquer et le former ! Un mâle…Un simple mâle à peine dans l’adolescence.. Et qui semble avoir du mal à contrôler, d’après ses sources, la magie des disciples de Khaine.

Les armées avancent en silence, les gardes meurent, sans un bruit, égorgés, ou victimes des arbalètes. Tout d’un coup l’alerte est donnée, mais trop tard…La marée est dans les murs, le carnage peut commencer.
Tard dans la nuit, les cris d’agonie résonnent encore, pour le plus grand délice des assaillants.

A l’intérieur du domaine.

-« Je l’ai trouvé ! Venez ! Ils le protègent ! » Crie un soldat.

Le bras droit de Dame Arkaneth jette un œil, trois carreaux rentrent profondément dans le mur, là où son visage se tenait un instant avant.

-« Il y a l’enfant, et seulement quatre gardes…Nettoyez cela ! Pour Dame Arkaneth ! Mais ne touchez pas à l’enfant, si un seul de ses cheveux est touché, vos têtes rouleront, après de très lentes agonies !»

Les soldats comprennent que leur capitaine est sérieux, et s’appliquent alors. Cinq furies vont passer par les fenêtres, tandis que des arbalétriers vont les briser, et commencer à toucher les gardes… Les gens se positionnent.

Quand tout est prêt, une douzaine de carreaux fendent la pièce, trois fenêtres explosent au contact des têtes creuses, remplient de poudre noire au préalable. Deux gardes s’effondrent, mort.

Tandis que les survivants, se concentrent sur la porte, ils ne voient pas entrer discrètement les furies, qui achèvent le travail. Dans son coin, un jeune elfe noir agite avec désespoir ses deux lames.

Le capitaine entre, amusé, lames à la main.

-« Voici donc l’objet de notre venu…Regarde gamin…Tous sont morts par ta faute… »
Alors que l’effrois de la révélation se lit sur le visage, une lame frappe du plat la tête de l’enfant. Ce jeune elfe noir, aux cheveux et yeux mauves.

Le silence tombe rapidement, les blessés sont achevés, la maison mise à feu, tandis que l’enfant, inconscient, part vers sa terrible captivité…


Chapitre II


Plusieurs années après…

-« Capitaine Araknumhan ? C’est ce village ! » Le gobelin s’incline devant un elfe noir, vêtu de mauve, et masquant son visage.
A ses cotés, se tient une furie, magnifique, dont le corps a encore la chance, d’être libre de toute cicatrices. Pourtant l’état de son armure légère, et de ses armes, prouvent qu’elle combat depuis des années.

-« Quels sont les ordres ? Les troupes sont impatientes ! »

L’elfe noir semble pensif, regardant vers le village.

-« Nous attendront que les villageois s’endorment, et nous attaqueront, pillez toute la nourriture que vous trouverez, tuez tout ceux qui résisteront… »

Le gobelin affiche un regard mauvais et cruel, puis va transmettre le message, aux autres elfes et peaux vertes plus loin.

La furie regarde le capitaine, et caresse son cou, tandis que son regard mauve brille amusé.

-« Toujours aussi soucieux avant un combat, amour ? » Sa voix est fluette, ironique, mais pourtant non moqueuse. L’homme détache son masque blanc, laisse apparaître son visage.

-« Toujours lorsqu’on s’apprête à ôter la vie…Tu sais mieux que quiconque ce qui me gène…Combattre dans l’honneur oui…Mais pas avec les moyens de mes… »

L’elfe lance un regard noir vers le bivouac.

-« Tu ne penses pas comme les nôtres, ô mon capitaine…Mais ne le laisse pas trop apparaître, je t’ai souvent mis en garde…Tu connais les risques, ils jugeraient en cela une faiblesse…Et je ne veux pas qu’il t’arrive malheur. »

L’elfe sombre regarde un instant la furie, Analariah…

-« Je sais…Et je tente de cacher cela, jusqu’à ce que nous gagnions notre liberté…Toute ma vie d’esclave, pour Dame Arkaneth, je n’ai fais qu’obéir, me plier à ses méthodes…Mais un jour nous seront tout deux libres…Et nous pourrons fonder notre maison… Elle ne peut empêcher cela, même si souvent nos lois ne sont que pour décorer, il est impossible de retenir les faits d’armes, et donc la liberté que cela permet. »

La furie se colle contre l’homme, et l’embrasse sauvagement, en lui mordant les lèvres.

-« Oui…Si nous survivons jusque là ! » Dit elle, amusée, avant de disparaître dans l’ombre.

Dans la nuit, l’assaut est lancé, Araknumhan est aussi dans le combat, tailladant tout homme ou femme assez fou pour dresser une arme.

Repérant une maison isolé, il entre après avoir fait voler la porte à coup de pied, et voit deux enfants, serré l’un contre l’autre. Sa main hésite, puis il s’adresse à eux.

-« Passez par la porte de derrière, courrez plein nord, et ne vous arrêtez pas…Faites vite ! »

Les deux enfants hésite un instant, puis voyant le regard de l’elfe, se durcir, obtempèrent.

Araknumhan les regarde s’éloigner, et sent un énorme coup contre sa nuque. Tandis que sa conscience vacille, il entend la voix du gobelin.

-« Vous le direz à Dame Arkaneth que j’ai aidé à démasquer ce traître hein ? Je veux que tous les miens entendent cela ! De sa bouche à elle ! »

Tout se fait sombre…Tout se brouille…Alors qu’il réalise trop tard, ce dans quoi il se trouve.


Chapitre III


Trois jours plus tard.

Combien de temps c’est il passé, dans ces geôles, à manger des choses immondes, et sentir la puanteur…Il ne sait pas…Les fers ont déjà abîmé sa peau a bien des endroits, tant il a tenté de se libérer. Si seulement il tenait ce maudit gobelin, entre ses mains…Et qui était l’homme à qui il s’adressait ?

Il avait reconnu les armures de Dame Arkaneth, sur ses geôliers…Cela ne prévoyait rien de bon…Mais aujourd’hui…On semblait venir pour lui… Cinq gardiens se dirigent vers sa cellule…Le jour du jugement ?

Un ouvre les fers, tandis que quatre autres croisent leurs cimeterres autour de sa gorge…Un simple geste et sa tête roulerait…Aussi il se contente de suivre docilement.

On le fait remonter, par des passages divers, mais nul doute possible, il est bien chez sa maîtresse…

Le garde portant les clés tire un rideau, ouvrant sur la salle du trône de la troisième maison, Dame Arkaneth elle-même siège, entouré de ses gardes habituels, et de son capitaine personnel.

-« Araknumhan…Mon cher Araknumhan…Mon esclave préféré…Te voilà enfin… » L’elfe sorcière lui parlait, semblant se délecter de la situation, avec un plaisir sournois.

-« Quelle peine j’ai eu d’entendre que tu avais eu de la pitié…Que tu avais osé trahir notre culture… »

Elle se lève, majestueuse, tandis que l’on force d’un coup dans les reins, Araknumhan à s’agenouiller, et que les lames se resserrent à nouveau autour de sa gorge.

-« Toi, un capitaine montant, que j’ai élevé comme un fils…Mon cher chien de compagnie…Accusé de tromperie…De faiblesse… »

La dame tire les cheveux de l’homme pour le forcer à la regarder.

-« J’ai refusé de croire cela…Aussi j’ai fais trancher la tête, du gobelin, aillant raconté de telles fadaises… »

Son visage s’éclaire d’un rictus mauvais.

-« Et j’ai fais torturer quelques uns de tes amis, pour savoir la vérité…Nous avons alors compris…Tu as été trompé, comme nous, par un persiffleur …Une personne qui a su mettre en toi le doute sur la doctrine de Khaine… »

Elle relâche les cheveux de l’elfe, qui les yeux grand ouvert semble redouter le pire.

-« Emmenez la prisonnière ! »

Araknumhan déglutie, commençant à redouter le pire.

-« Aussi, vue tes états de service passé…Je vais te laisser te racheter. »

Un rideau s’ouvre, laissant apparaître Analariah, nue, couverte de cicatrices, au fer, et autres… Un grognement sourd monte de la gorge de l’homme, mais les lames se resserrent, laissant perler du sang de son cou. Tandis que la furie lance un regard suppliant pour qu’il ne bouge pas.

-« C’est elle qui a ramollie ton cœur, et ton âme…Cher enfant…Elle l’a avoué…Aussi il te revient de laver ton honneur…En la tuant ! »

-« JAMAIS ! »

Dame Arkaneth regarde amusée le mâle.

-« Disons que nous n’avons rien entendu…N’est-ce pas Analariah ? Car si tu refuses de la tuer…Maintenant…Elle est promise a des années et années de tortures, et je veillerais personnellement à son…Confort… » La maîtresse de maison éclate d’un rire mauvais, tandis que la gorge d’Araknumhan se serre…

Les quatre gardes retirent leurs épées, et le cinquième jette la sienne au sol.

L’elfe saisit l’arme dans sa main, tremblante, et lance un regard vers son aimée. Celle-ci se contente d’opiner en souriant, ce qui semble exaspérer Dame Arkaneth.

-« Fait le…Je préfère mourir de ta main…Bat toi pour ton rêve…Survie à tout pour nous… »

L’elfe pose le tranchant contre le cou de la furie, une larme perle sur sa joue.

-« Fait le pour nous deux…Je t’aime… » Sans un mot, Araknumhan lève le tranchant, et l’abat, la tête de la femme roule sur le sol.
Ses doigts sont plein du sang de celle qui meurt pour lui…Il se tourne alors vers Dame Arkaneth, levant le poing, après s’être peint le visage.

-« Il en a été fait selon vos désirs…Aussi n’oubliez jamais cette promesse… Dame Arkaneth…Je continuerais à vous obéir, j’appliquerais mieux que n’importe quel elfe sombre, les doctrines de Khaine, je tuerais tout ce qui est vivant, je n’épargnerais jamais plus rien…Mais sachez une chose…Dès que je serais libre…Vous mourez de ma main… »

La capitaine de la dame sort sa lame, mais celle-ci lui fait signe de laisser.

Araknumhan sort de la pièce, il venait de jurer dans le sang de la seule personne qui lui importait…

-« Et le cadavre ? » Demande un garde.

-« Donnez le à manger aux peaux vertes, il faut bien compenser la mort de leur gobelin. » répond la dame.


Chapitre IV


Bien plus tard à bord d’une arche noire.

Araknumhan lit encore et encore la lettre, regardant ses compagnons.

« Capitaine Araknumhan,

Je vous ai choisis vous et vos hommes, pour l’efficacité dont vous avez su faire preuve ces dernière années.
L'aîné du seigneur Uthorin, Kaloth Ombre froide, a été choisit pour commander l’invasion de l’île blafarde.
Notre seigneur de la maison première, Malekith le Roi Sorcier, à toutefois autorisé mes troupes à débarquer.
Vous partez là bas, avec les vôtres, infiltrer les rangs de la maison deux, afin de contrer ses plans. Si vous parvenez à le ralentir assez, pour que notre maison, lui vole la gloire, vous et vos hommes serez alors libre, de fonder votre maison, et plus esclaves en ma personne.


Dame Arkaneth, Mère de la troisième maison. »

-« Le jour approche…Bientôt ma vengeance aura lieux…Notre vengeance…Bientôt je serais libre et je pourrais tenir promesse… »

Le regard de l’elfe porte sur la cote.

-« En attendant…Encore agir comme les miens…Se cacher…Faire comme n’importe quel elfe sombre… »
Je ne connais Warhammer que depuis le Jeu, je ne me suis pas immergé dans le background avant, mais pour ce que j'en aie apprit depuis, je me permet de dire que si tu avais des inquiétudes sur ce point, ça colle très bien avec l'ambiance général !
En plus c'est sombre et violent, les personnages sont glacial à souhait, et leur distance laisse présumer une grande force en eux. Ca me donne envie de les connaître mieux.
Il y a un suspense et tu ne t'attarde pas, alors pour une nouvelle courte, je trouve que tu maîtrise bien le rythme (si tu partais avec un roman en tête, ça serait plus dur en revanche, mais là, je trouve le rythme bien trouvé).
Tu compte faire quelle taille ?
Faire intervenir d'autres points de vues ?
En tout cas je te souhaite beaucoup de commentaires positifs ! et si tu veux continuer à en parler avec moi, n'hésites pas !
(Question pour voir si j'ai bien compris.

Les yeux ou cheveux mauve, sont la marque du chaos, donc l'inversion des choses logiques (de l'ordre).

Prenons le livre de Salvatore, si célèbre, on voit que la façon de penser, change totalement, via cette marque (Dritz et sa sœur cadette)

Une furie marquée elle aussi, ne peut-elle donc pas réfléchir différemment aussi du coup ? Mais se plier en apparence pour sa survie ?

C'est juste pour savoir Gratounette, je suis de caractère a vouloir toujours perfectionner mes connaissances

Oula....On va ouvrir un gros débat je sens )
Citation :
Publié par Araknumhan
(Question pour voir si j'ai bien compris.

Les yeux ou cheveux mauve, sont la marque du chaos, donc l'inversion des choses logiques (de l'ordre).

Prenons le livre de Salvatore, si célèbre, on voit que la façon de penser, change totalement, via cette marque (Dritz et sa sœur cadette)

Une furie marquée elle aussi, ne peut-elle donc pas réfléchir différemment aussi du coup ? Mais se plier en apparence pour sa survie ?

C'est juste pour savoir Gratounette, je suis de caractère a vouloir toujours perfectionner mes connaissances

Oula....On va ouvrir un gros débat je sens )
Non

Une Furie se donne corps et âmes à Khaine et à personne d'autre.

Je sais c'est un peu réducteur mais c'est hélas que fonctionne la maudite race des Elfes Noires.
Je m'en doutais un peu, vue que la sœur de ce dit héros est sorcière

Mais bon qui ne tente rien...

Enfin si reste une solution bien tordue...Mais trop tordue...Et ça l'est trop pour un simple pnj...

C'est même limite jouer sur les mots des règles...

Merci Tallysse
Citation :
Publié par Araknumhan
Je m'en doutais un peu, vue que la sœur de ce dit héros est sorcière

Mais bon qui ne tente rien...

Enfin si reste une solution bien tordue...Mais trop tordue...Et ça l'est trop pour un simple pnj...

C'est même limite jouer sur les mots des règles...

Merci Tallysse
De rien

Enfin rien ne t'empêche après d'extrapoler hein, après tout c'est ça aussi l'écriture

Moi je tente bien d'essayer de créer de l'empathie avec mon récit Orque alors bon...
Merci

Et le pire c'est qu'une amie joue sa petite sœur...
Pour qui bien sur, je ne suis que l'assassin, celui qui l'a manipulé etc

Car même pour les marqués du chaos (donc inversement de la logique), cela ne se crie pas sur les toits, une idylle.

Haine, méfiance, coup tordu, et Arak qui subit, le poing serré, et en silence.
Mais toujours un réel plaisir que de R.P. avec elle, et d'autres amis

Celui qui se marre, c'est l'orc noir qui nous suit partout, hein Karouk, si tu me lis !
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