Babyface fini de bénir Peter.
- Tu prend Gorloi et Daomir, tu vire tous les clients et tu tire ca au propre.
- Ce n’est peut –être qu’une gamine trop curieuse.
- Si ce n’est que ça elle va le regretter amèrement, si c’est autre chose , elle n’aura que ce qu’elle mérite.
L’avalonien ajoute des bûches dans la cheminée et laisse le tisonnier dans le foyer. Le fléau ajuste son armure et sort de la pièce en ricanant.
- Amuse toi bien.
Babyface se tient debout a la tête du lit ou est attachée Rebbeca. La jeune fille bâillonnée le regarde la peur au ventre.
- Alors tu ne veux pas parler ? Suis je bête, tu ne le peux pas, tu es bâillonnée. D’ordinaire on pose des questions et comme on n’a pas de réponses, on commence a torturer. Je ne vais pas te poser de questions rassure toi. D’abord tu ne pourrais pas me répondre… vu que tu es bâillonnée ! Je n’aime pas perdre mon temps, toi non plus je suppose ? Nous sommes bien d’accord !
Babyface se délecte de son petit numéro, il tourne autour du lit et appuie ses phrases de grands effets de main. Rebbeca le suit du regard, complètement impuissante et paniquée, tout son être voudrait hurler.
- Je vais te torturer tout de suite, ca nous fera gagner du temps. Et si j’ai bien travaillé nous éviterons toutes les banalités d’usage, les prétextes et autres balivernes, dieu que les femmes sont de sales petites menteuses ! Oh, ne le nie pas ! Soit honnête s’il te plaît ! Je vois déjà dans tes yeux que tu avais toute une collections de couleuvres a me faire avaler. Remercie moi, oublie les tout de suite, tu verra la vérité c’est beaucoup plus simple a raconter ! Pas besoin de réfléchir pour raconter la vérité ! Y a que la vérité qui compte ! On lève le rideau ?
Babyface trottine jusqu'à la cheminée et sort le tisonnier rougi. Il le brandi sous le nez de la jeune fille qui détourne le regard terrorisée. Babyface crache sur le tisonnier, faisant jaillir crépitements et fumée de son jet de salive.
- J’ai toujours adoré le fer rouge, ça m’a laissé des souvenirs indélébiles, tu verra on s’en rappelle toute sa vie. Je vais t’écrire, euh voyons voire… Catin sur le front ! Bonne idée ca, catin ! Je me tâte encore, est ce que je l’écris normalement pour qu’on puisse le lire en te regardant, ou est ce que je l’écris a l’envers pour que tu puisse le lire dans un miroir ?
L’avalonien s’assoit sur le lit et approche le tisonnier du visage de Rebbeca. La pauvrette se débat comme une diablesse, déclenchant les rires de Babyface.
- Je vois ce qui te chagrine, tu n’arrive pas a te décider, toi non plus ! Y a toujours moyen de s’arranger ! Je vais te l’écrire a l’endroit sur le front et a l’envers sur les fesses, les filles adorent se regarder le cul dans la glace !
Babyface trousse Rebbeca jusqu’aux hanches ! Rebbeca ne peut plus retenir ses larmes.
- Je t’en prie pas de cirque avec moi, tu devais bien t’attendre a ca en acceptant bien maladroitement de venir nous espionner. Tu es mignonne et toute douce.
Babyface caresse les cuisses de la jeune fille.
- Je vais te violer, une idée qui me vient, je sais, j’abuse, mais j’improvise, c’est ta faute aussi, je ne m’attendais pas a ta visite ! Enfin violer, c’est vite dit ! Violer c’est quand on n’est pas d’accord. As tu une objection a ce que je te prenne ? Non ? Tu vois ? Ca me pose un problème éthique, si tu es d’accord, ce n’est pas du viol, donc ce n’est plus de la torture…Rassure toi, ca ne m’arrêtera pas, je sais enfreindre les règles quand il le faut !
Babyface se lève et repose le tisonnier dans la cheminée. Il revient prés du lit et se déculotte devant Rebbeca.
- Tu vois, je suis déjà au garde-à-vous, quel hommage n’est ce pas ? Ne t’en fais pas, si ça va trop vite je recommencerai, avec autre chose au besoin. Le tisonnier ? Coquine, tu en a de ces idées !
L’avalonien se met a quatre pattes sur le lit.
Une froide lame vient lui caresser l’entrecuisse.
Lydlus surgi du néant.
- Pas un mot, pas un geste, comme tu aime l’amour vache, tu sera servi.
D’abord paniqué, Babyface mezz instantanément la sarrasine, puis saute du lit en hurlant a l’aide. Deux armoires a glace entrent dans la chambre et découvrent leur chef en train de remonter ses haut de chausses, une fille a moitié nue attachée au lit et une autre, armée jusqu’aux dents, figée juste a coté.
- Tuez moi cette salope !
Babyface quitte la pièce en s’assurant encore une fois de l’état de ses roubignolles.
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