Au fond de Mailletcuivré

Répondre
Partager Rechercher
note : Bonjour,
Voilà, je commence à poster ici, avec une brève mettant en scène trois de mes persos guild wars ainsi que des fictifs. J'ai commencé à lire certaines histoires ; elles m'ont quasiment toutes plu et me donnent envie de me lancer. J'attendrais vos avis sur les miennes ^^

----------

<< Kharn ! >>
...
<< Kharn ! >>
<< Quoi encore ? >>
<< Ca fait des heures que nous marchons, ce vieux nain nous a perdu j'en suis sûre ! >>

Regnak, mineur de Deldrimor depuis 300 ans, fit brusquement halte. Il se tenait droit face à ses quatre clients. Son armure de mithril brillait sous la lumière des lampes à huile, laissant deviner ses motifs finement ouvragés. La moustache du nain eu un mouvement de pli, indiquant la mauvaise humeur de celui-ci.

<< Je connais ces mines mieux que vous connaissez vos souliers petite ! On me paie pour vous aider à traquer le minotaure, je vous aide à traquer le minotaure ! N'attendez pas que je vous livre la bête sur un plateau ! >>

Le nain reprit la marche aussi sec, poursuivi par l'étrange gringalet, le grand guerrier et la frêle moniale. Ravalant son orgueil, Coda emboîta le pas à ses compagnons. Sa vocation derviche l'avait préparée à encaisser les remarques de ses rivaux, mais jamais personne ne parvint à l'énerver autant que ce nain.

<< 2 heures pour la mettre en rogne ! Le nain bat un record ! >> Kharn affichait un large sourire.
La moniale restait perplexe.
<< Je ne comprend pas pourquoi tu n'essaies pas de la calmer Kharn ... Déjà que l'autre n'est pas très bavard ... Je trouve l'ambiance trop tendue, surtout dans cette situation ... >>
<< Te fais pas de bile Hyaku, Coda sait réagir comme il faut quand il faut. Quand au gringalet, s'il survit à l'expédition, je ne veux même pas savoir ce qu'il cherche ici. >>
<< Cela n'a quand même rien de commun, en plein coeur de Mailletcuivré ... >>
Kharn se contenta de se tourner vers Hyakurin et lui adresser un sourire confiant.

<< Bien, on s'approche de la zone. >> Regnak semblait oublier sa fierté pour paraître sur ses gardes. Le couloir étroit plongeait loin dans les ténèbres. Ses parois de roche monotones furent soudain décorées d'une petite porte, jaillissant de l'obscurité.
<< Tiens je n'avais jamais vu cette porte avant ! >> Le nain s'arrêta.
Le gringalet s'approcha doucement de la porte, personne n'osait lui conseiller la prudence. A longueur de bras de la serrure, une aura rouge commençait à émaner des planches de la porte.
<< C'est l'oeuvre de la magie ! Ce n'est rien de bon !!! >> Regnak s'affolait.
<< Intéressant ... >> Le gringalet, en veste de cuir, semblait fasciné par l'aura.
<< Je n'aime pas ça ... Et cette fissure en face de la porte m'inquiète d'avantage ... >> La moniale fixait en effet une brèche sur le mur faisant face à la porte.

L'homme en cuir approcha sa main de la poignet, jusqu'à l'effleurer ... Soudain, un violent flash et il fut projeté en plein contre la fissure. Il termina à plat ventre, sa chute amortie par un tas d'os, caché dans l'obscurité.

<< Qu'est-ce ? >> Le gringalet se releva d'un bond.
<< Je n'ose pas imaginer le nombre de fois que ce malheureux a essayé d'ouvrir cette porte ... Mais à voir la fissure ... >>
<< Sinon toi ça va ? rien de cassé ? >>

Deux minutes plus tard, le groupe repris sa marche.
<< Ce n'est pas ici qu'on compte les disparitions dues au minotaure. >>
<< Mais je veux savoir ce que cache cette porte ! >> Le gringalet insistait.
Kharn dégaina son épée et le menaça.
<< Pas le temps ! Tu viendras plus tard ! >>
<< ... >>
<< Aie ! >>
<< Tout va bien Hyaku ? >> Kharn s'arrêta et se tourna vers la moniale.
<< Oui oui, juste mal aux pieds. Je n'ai pas l'habitude de marcher autant sur la roche. >>
Kharn appela Regnak. << Le nain ! On peut faire une pause un instant ? Notre amie doit se reposer ! >>
<< Il y a une vieille prison pas loin, on pourra s'y reposer sans courir trop de risques. >>
Coda s'interrogea. << Que fait une prison dans des mines ? >>
<< Il faut penser à tout petite ! De plus, quel complice irait chercher son camarade malfaiteur si profond ? Les eloniens n'y auraient pas pensé eux ! >>

Les parois de la mine étaient de plus en plus lisses. Bientôt le groupe arrivait à un embranchement. A droite la roche redevenait plus brute, tandis qu'à gauche, les murs étaient parfaitement taillés.

<< C'est à gauche ! On arrive dans le premier camp militaire souterrain de Mailletcuivré. C'est assez étroit, mais on y est à son aise. Le camp est vide mais les geôles de la prison possèdent encore leurs grilles. Nous pourrons nous mettre à l'abri et nous défendre au cas où, ainsi. >>

S'approchant de l'entrée de la prison, le groupe pouvait entendre un tapement continu. Le bruit venait de l'intérieur.
<< Cela peut être n'importe quoi, ne faites pas trop de bruit et restez sur vos gardes. >> Le nain ouvrit la porte d'une main tremblante.
A l'intérieur, les tapements se faisaient plus forts. A mesure que le groupe s'approchait du bruit, leur rythme s'accélérait. Leurs bruits de pas avaient sûrement été repérés. Chaque membre armé dégaina son arme.
Regnak fini par ouvrir la porte du troisième couloir à cellules. Dans la quatrième cellule, faisant face à l'entrée, un squelette, enfermé, frappait les barreaux.
<< Probablement un nécromancien enfermé par mes frères il y a longtemps ! >>
<< Il a sûrement un lien avec cette porte magique, j'en suis sûr ! >> Le gringalet devint songeur.
<< Par sécurité on devrait le réduire en miettes, des fois qu'il sorte ... >>
<< Non s'il vous plaît ! Il peut m'être utile à comprendre le secret de la p... >>
Kharn pointa son épée vers l'homme en cuir.
<< Marre de ta porte ! Reparles-en et on t'enferme avec lui ! >>
Le gringalet recula. Kharn s'élança et porta un coup à travers les barreaux vers le crâne du squelette. Malheureusement, les barreaux le gênaient et l'épée glissa des mains du guerrier avant d'avoir brisé l'animation osseuse.
<< Et merde !!! >>
<< C'est malin ! Ah ! Nous les nains somment plus habiles ! Regardez donc ! >>
Le temps pour le nain d'armer sa pioche, le squelette ramassa l'épée de Kharn. Il la lança alors vers Hyakurin qui esquiva de peu l'arme. Elle fut cependant légèrement coupée à la main.
A la vue de la blessure, Kharn eu une bouffée d'adrénaline monstrueuse. Ses yeux devinrent d'un rouge ardent, son visage aussi. Il ne respirait plus mais soufflait comme une bête. Kharn fini par pousser un hurlement effrayant avant d'abattre ses poings sur les barreaux. L'usure et la rouille ayant rendu les barreaux très fragiles, ils cedèrent sous l'assaut du colosse. Kharn attrapa le squelette dans la foulée et commençait à porter des coups violent à grande vitesse.
Il ne fallut qu'une dizaine de secondes pour que le squelette soit réduit à l'état de poussière. Kharn se calmait peu à peu, tout son corps tremblait.

Sous le coup de l'émotion, personne n'osa adresser un seul mot pendant l'heure qui venait. Chacun s'installait du mieux qu'il pouvait dans la geôle. Personne ne fut mécontent de pouvoir reprendre des forces...
C'est très bon, vraiment ; je n'ai relevé aucune faute flagrante, ça se lit assez facilement, et le vocabulaire est bien choisi. La seule lacune semble être la clarté pour savoir qui parle ; il faut un temps pour s'habituer aux noms et à les classer à qui est qui.

Mis à part cela, c'est bon, je t'encourage fortement à poursuivre.
__________________
Zarathoustra répondit : "Qu'ai-je parlé d'amour, j'apporte aux hommes un présent !
- Ne leur donne rien, dit le saint, décharge-les plutôt de quelque chose et porte-le avec eux, c'est ce qui leur fera le plus de bien : du moins si cela t'en fait à toi-même aussi ! Et si tu veux leur donner, ne leur donnes pas plus qu'une aumône, et encore laisse-la-leur mendier !
- Non, répondit Zarathoustra, je ne fais pas d'aumônes. Je ne suis pas assez pauvre pour cela."
merci ^^ Je vais essayer de rendre plus clair les discours à plusieurs. Sur certaines paroles, il n'est pas nécessaire de savoir qui parle ( même si ça n'a pas été le cas pour l'instant ) aussi je vais essayer de rendre cela un peu plus clair. Dites-moi si ça va mieux ^^

----------

Le calme régnait depuis un long moment dans la prison. Seul le bruit de gouttes d'eau filtrant à travers la roche, dans un couloir voisin, troublait le silence. Regnak savait que les camps souterrains étaient creusés proches d'une nappe phréatique. Cela permettait, en cas d'éboulement, d'assurer le besoin en eau des résidents en attendant l'excavation.
Le nain, habitué à dormir peu, se leva en silence et se dirigea vers la porte du couloir.

Le gringalet, perturbé par la fraîcheur de la mine, fut réveillé
<< Où allez-vous ? >>
<< Venez avec moi si vous ne me faîtes pas confiance. Mais ne réveillez pas les autres. >>

Le gringalet décida de le suivre. Il ne pensait pas que cela pouvait être important, si le nain acceptait la compagnie, mais il ne pouvait dormir. Une fois sortis de la prison, le nain expliqua.
<< Ce camp a été bâti près d'une source, comme tous les camps. Mais la nappe proche était mal connue et le camp fut creusé trop près. Cela a occasionné l'humidité trop forte en ces lieux, mais il y eu un avantage. >>
<< Quel avantage ? >>
<< J'allais y venir. L'eau creuse des galeries souterraines qui constituent tout un réseau naturel accessible d'un coup de pioche. Ce camp est réputé confortable car mes frères rangeaient le matériel dans ces galeries. Voilà pourquoi la prison même est spacieuse, voir vide. Avec de la chance, nous trouverons de quoi rendre notre progression plus facile. >>
Regnak omettait volontairement de raconter que les galeries les plus inaccessibles servaient aussi de cachette. Les réseaux miniers étant reliés en profondeur, certains mineurs se déplaçaient des jours pour venir ici. Ils utilisaient les cachettes naturelles pour dissimuler l'or qu'il trouvaient dans d'autres mines. Il comptait sûrement chercher de l'or caché, mais son histoire lui permettait de n'éveiller aucun soupçon.
<< Je viens aussi alors ! Peut-être y trouverais-je des pioches. >> Le gringalet semblait avoir une idée en tête.

Les deux compagnons avancèrent vers une grande salle, juchée en haut d'un grand escalier. La roche était taillée sans motif, le sol plat, la pièce formait une demi-sphère parfaite d'un rayon d'une dizaine de mètres. Au fond de celle-ci un couloir s'enfonçait dans les ténèbres. A sa droite se trouvait une alcôve.
<< Mes frères nains utilisaient cet endroit pour ranger le matériel trop grand pour les galeries. C'est ici qu'on est le plus proche de la nappe, juste au-dessus. Les galeries naturelles ne contiennent plus d'eau. Ce sont elles qui étaient utilisées. >>
<< Elles se trouvent après ce couloir ? >>
<< Non, ce couloir descend aux cachots de la prison. Avant l'entrée des cachots se faisait par la prison, mais un éboulement rendit la moitié de l'étage dangereux. Ce couloir permet l'accès à l'autre moitié, aujourd'hui inondée. Les galeries sont accessibles par un trou caché. L'alcôve est amovible. >>
Le nain avait laissé son piolet dans la prison pour ne pas faire de bruit. Il comptait en trouver un dans cette pièce.
<< Mes frères ont du avoir sacrément peur pour partir avec tout le matériel ... Cela m'est assez pénible là. J'ai besoin d'un objet long est rigide pour déplacer l'alcôve. >>
<< Prenez mon glaive. >>
<< Vous avez une arme ? Vous me surprenez ! >>
<< Je compte bien ne jamais m'en servir vous savez ... >>
<< Ca je l'ai bien vu ! Merci. >>

Regnak enfonçait la lame dans une fissure qui délimitait l'alcôve. Il lui fallut quelques minutes d'effort avant que le bout de mur ne commença à bouger.
<< Aidez-moi ! >>
<< Mais comment ? >>
<< Dans l'alcôve, regardez il y a une prise, tirez dessus ! >>
Ensemble, les deux compères firent pivoter l'énorme alcôve. Sa paroi fine expliquait alors sa légèreté. Le gringalet vit alors un trou derrière lequel courraient déjà six galeries très étroites.
Une seule semblait contenir des objets. Le gringalet y attrapa une pioche et une pelle.
<< C'est ce que je cherchais ! Les nains ne devaient pas pouvoir les prendre avec eux dans leur fuite. >>
<< Qu'allez-vous en faire ? >>
<< Heu ... Vous vous souvenez de la porte ? je pensais contourner le piège magique en creusant le mur. >>
<< C'est une idée fixe chez vous ! >>
<< Je suis sûr qu'il se cache ce que je cherche derrière ! >>
<< N'abîmez pas la pioche surtout. Vous risqueriez gros ... Je vais vérifier ce qui est utilisable. >>

Sans un mot, le gringalet se sauva vers la prison. Regnak attendit qu'il soit parti pour se glisser dans une des galeries vides. Sa petite taille lui offrait le privilège d'aller jusqu'au bout de celles-ci. Après en avoir visité deux, il trouva au fond de la troisième trois nouvelles galeries assez larges. Une seule descendait à pic, les parois en étaient tranchantes. Regnak n'y voyait pas un puits dangereux, mais une parfaite cachette. Son habit de mineur et son armure lui permettait de rester collé à la roche sans craindre quelconque blessure. Il se glissa bruyamment jusqu'au fond.
<< Par la barbe de mon grand-père ! >>
Le trésors était exposé là, à vue. Regnak estimait à au moins dix milles pièces d'or sa valeur. A côté se tenait le cadavre d'un nain boursouflé.
<< Je vois, les jours de pluie l'eau monte dans cette galerie. Je ne dois pas traîner. >>
Soudain, la terre trembla, des cailloux tombaient. Regnak tomba à terre et constatait avec effroi que l'eau s'infiltrait dans la galerie.
<< Qu'est-ce que ... ??? >>



Tout le monde dormait encore paisiblement dans la prison quand un tremblement bref mais violent réveilla Hyakurin et Coda d'un seul bond. La derviche cria.
<< Par tous les saints ! Que se passe-t'il ??? >>
La moniale, plus calme, réveilla le guerrier. << Kharn ! Kharn ! >>
<< Hmm ... Laisse-moi dormir encore un peu Hyaku ... >>
<< S'il-te-plaît Kharn ! Quelque chose a fait trembler la mine ! C'est peut-être grave ! >>
Le guerrier se leva en se frottant le visage énergiquement. Conscient qu'un tremblement dans une mince n'est jamais bon, chacun se prépara rapidement à quitter la prison. Kharn observait autour de lui.
<< Où sont le nain et le minus ? >>
<< Aucune idée >> La moniale regardait le couloir par où ils étaient arrivés la veille. << Il y a une odeur de brûlé qui vient de là ! >>
Kharn se mit à courir dans cette direction. << Vite ! Je crains qu'on soit enfermés ! >>

Le groupe fonçait dans l'obscurité. Il arrivèrent dans l'étroit couloir, quittant le camp. Au bout d'une dizaine de minutes de course, il arrivaient près de la porte magique. Une épaisse fumée venait de derrière celle-ci. Le couloir entier en était envahi. Un lueur se dégageait du mur, à côté de la porte.

<< Que s'est-il passé ? >> Kharn s'approcha de la porte, dissipant la fumée par de grands mouvements. La lueur provenait d'un trou, visiblement taillé à la pioche. A travers le trou Kharn pu voir des flammes qui ravageaient ce qui semblait être une bibliothèque.
La moniale s'approchait et constatait.
<< Je dirais que cette pièce était piégée. Mais le sort avait l'air puissant ... Et puis ... Qui a bien pu creuser ce trou ? >>
<< Lui. >> Coda pointait le doigt en direction du mur opposé. Il était calciné mais on pouvait distinguer, collé, un corps entièrement brûlé. Il dégageait une odeur de chair et de cuir brûlés.
Kharn inclina la tête.
<< Je ne l'aimais pas, mais je n'aime pas le savoir mort. >>
Chacun observa un silence, que Coda brisa. << C'est ennuyeux par contre. >>
<< Quoi donc ? >>

Un grognement se fit alors entendre au loin, il semblait venir de la prison. Puis des bruits de pas lourds faisaient trembler la roche. Coda reprit. << On nous a engagé pour traquer le minotaure, de peur qu'il n'aille dans une autre mine. Mais je me demandais : S'il ne parvient pas à gagner une autre mine, n'allait-il pas alors tenter de sortir ? Hors je ne connais qu'une seule sortie à cette mine ... De plus, pour tenir dans une telle galerie, il doit faire partie de cette race de minotaures nains, hauts comme des humains, mais dont la rapidité rend la charge mortelle.>>

Les bruits de pas s'intensifiaient et s'accéléraient. Le minotaure s'approchait ...
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés