[PHILOSOPHIE] Aide pour plan de dissert

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Publié par Bam
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1- Il me semble que CLYDE avait posté un sujet sur le même thème il y a quelques semaines ? Me trompe- je ? [Il y avait eu pas mal de réponses]
2- Est- ce un sujet "personnel" ou un sujet de philo de type lycée ? Je demande ça car la formulation me paraît un peu mauvaise : tel qu'il est posé, le sujet suppose une réponse évidente (oui depuis que Freud a démontré l'existence de l'inconscient), ce qui, pour un sujet de philo, est toujours un peu étonnant.
3- comme certains l'ont dis avant moi, ton plan ne me paraît pas en mesure de répondre au sujet. Non seulement il est en deux parties (et oui, dans les disciplines littéraires, la rhétorique impose 3 parties), mais en prime il ne me semble pas entrer de plein pied dans le sujet lui- même (tu tournes autour, mais tu ne le traites pas vraiment).
4- je ne suis pas prof de philo, et je ne pense pas être en mesure de t'aider réellement. Désolé.
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Publié par Bam
Voilà ma problématique :
Où ça ? Ce n'est pas une problématique ton truc. Mais Khyok te l'a déjà dit. Obligé, surenchère : non seulement ce n'est pas une problématique, mais je ne l'ai pas lu, à peine survolé.

Remue tes idées et tes auteurs, en ayant lu l'un il te conduira à un autre, tisse des relations, essaye de t'en abrutir suffisamment pour que des intuitions en sortent.
A la fin, concentre-toi sur ce qui te sembleras le plus consistant (et si possible le plus "subtil") dans le cadre de la question posée.
Puis donc, mets ça en question. Ta problématique est là : elle tient en une phrase, une question.

Tant que tu n'as pas une problématique formulable en une phrase, tu n'as pas de fil directeur, tes développements seront au mieux scolaires (c'est-à-dire encyclopédique au sens d'empilements de machins téléphonés), au pire, pires. Dans tous les cas ce ne sera que de la broderie sur un thème, sans sujet.

Quand tu as ta problématique, tu sais où tu vas, et ton plan sortira tout seul ou presque, sans douleur, avec amusement si tout s'est bien passé.


Trop pas concret ?
Mets ton devoir en pause. Demain va t'acheter (à moi le risque !) "qu'est-ce que la philosophie" de Guattari et Deleuze (éd de Minuit) : n'y cherche pas une référence, pas un mentor, ne cherche pas à rationnaliser ce qui est dit, à tout comprendre, laisse toi bercer en t'imprégnant de la manière d'argumenter, d'enchaîner, de problématiser en évoquant les concepts d'autres philosophes. Bref, intéresse-toi à la manière de philosopher, aux mots récurrents, aux tournures, d'un mot au processus en jeu dans l'écriture.
Si t'as besoin d'une pause dans la pause à la fin du premier chapitre, reste concentré, prends 3 heures pour visionner son "abécédaire" (sorti en dvd).

Un condensé de cours, orienté bien sûr (comme le sera le cours de ton prof), et daté déjà bien sûr, mais ludique et visant à dégrossir une forme de l'essentiel nécessaire que la plupart je crois n'a pas saisi après un an de philo en terminale (mais est-ce bien de leur faute ?).



Après, tu peux rédiger. Et si tu as ne serait-ce que le vague pressentiment de maîtrise quelque chose, lâche-toi un peu, c'est-à-dire amuse-toi.
Merci pour vos nombreux conseils mais bon j'ai l'impression qu'on ne me répond pas clairement que ça soit dans mon entourage ou autre.
J'ai déjà rassembler bon nombre d'argument et d'idée cependant ce sujet me bloque je ne trouve pas de plan.
Dois je comprendre par "l'homme est il un être inconscient?' que l'homme posséderait un inconscient ou bien que l'homme pourrait être seulement inconscient au détriment de la conscience?

je vais continuer a réfléchir mais vite car elle doit être rendu lundi


Citation :
Publié par toutouyoutou
2- Est- ce un sujet "personnel" ou un sujet de philo de type lycée ? Je demande ça car la formulation me paraît un peu mauvaise : tel qu'il est posé, le sujet suppose une réponse évidente (oui depuis que Freud a démontré l'existence de l'inconscient), ce qui, pour un sujet de philo, est toujours un peu étonnant.
(
Ce n'est pas un sujet personnel mais bien scolaire de type lycée...
Citation :
Publié par Bam
Ce n'est pas un sujet personnel mais bien scolaire de type lycée...
D'accord. Bon, voilà la méthode alors.

Une introduction : tu y présentes / justifies le sujet (place dans l'histoire de la pensée, importance du problème posé, etc.), tu y définis les termes du sujet, tu y présentes ta problématique et tu achèves sur l'annonce et la justification du plan que tu as choisis.

Dans ton développement, la forme vers laquelle tu dois tendre est la suivante : trois parties, qui se divisent elle- mêmes en trois sous- parties chacune, qui se divisent elles- mêmes en trois points, chaque point correspondant à une idée et un exemple (souvent issu d'un auteur).
Au niveau BAC, si tu fais ça, ton prof pleurera de joie et te baisera les pieds, ne serait- ce que pour la maîtrise formelle de l'exercice.
NB : chaque partie et chaque sous- partie doit être équilibrée en volume et en contenu (c'est un impératif rhétorique).

Dans ta conclusion, tu rappelles rapidement les grandes lignes que tu as été amené à développer (un simple rappel de tes parties, sans plus), et tu finis sur une réponse claire à la question posée en introduction (ta problématique quoi...). Le rôle de la conclusion, c'est précisément de donner cette réponse claire.
Si tu ne peux à ton niveau donner de réponse claire, dis le avec honnêteté. Au pire, on estimera que c'est de la maladresse, au mieux, on considérera que ta pensée est en évolution, et que tu ne peux donner de réponse satisfaisante à des questions auxquelles des philosophes eux- mêmes n'ont pas vraiment répondu : bref, on ne t'en tiendra pas rigueur.


Voili voilou, ne pouvant t'aider sur le fond, voici en tout cas quelques conseils sur la forme, qui sont plus que fondamentaux, la forme et le fond étant indissociables dans un travail de type littéraire (je précise que cette méthode s'applique aussi à l'histoire- géo et aux lettres).
Citation :
Publié par toutouyoutou
D'accord. Bon, voilà la méthode alors.

Une introduction : tu y présentes / justifies le sujet (place dans l'histoire de la pensée, importance du problème posé, etc.), tu y définis les termes du sujet, tu y présentes ta problématique et tu achèves sur l'annonce et la justification du plan que tu as choisis.
J'ajouterai même que les sujets sont à la hauteur d'un élève de terminale, quoique ceux-ci puissent en penser. Ils sont à portée de main, à portée d'esprit : il suffit de le tendre un peu, de prendre la question simplement dans un premier temps, de voir ce qui résiste à une réponse, là se pose le problème.
On parlait ci-dessus de Deleuze, très bon exemple m'est avis, car une des idées principales de son ouvrage est génialement simple : c'est le retour systématique de la pensée sur un objet (objet pour la pensée, s'entend) qui permet la génération d'un concept. Ce concept, si limité, si limitatif puisse-t-il être, tu es censé le présenter dans ta conclusion.

La place dans l'histoire de la pensée est inutile. Je dirais même plus, elle est inutile, de crainte de sombrer dans la doxographie. Le professeur de philosophie a hélas lu Hegel et Nietzsche et a une vision de l'Histoire de la Philosophie qui n'est pas chronologique.

Citation :
Dans ton développement, la forme vers laquelle tu dois tendre est la suivante : trois parties, qui se divisent elle- mêmes en trois sous- parties chacune, qui se divisent elles- mêmes en trois points, chaque point correspondant à une idée et un exemple (souvent issu d'un auteur).
Au niveau BAC, si tu fais ça, ton prof pleurera de joie et te baisera les pieds, ne serait- ce que pour la maîtrise formelle de l'exercice.
NB : chaque partie et chaque sous- partie doit être équilibrée en volume et en contenu (c'est un impératif rhétorique).
Au lycée ou en prépa, cette méthode est certes archétypale, mais elle n'est jamais effective ; c'est un concept limitatif de l'action technique, rien de plus ; c'est le devoir - maxime universalisable en une loi de la Nature - de l'étudiant, mais rien n'a jamais été accompli par devoir.
Si tu dois avoir quatre parties, tant pis ; préfère épouser les contours de ta pensée plutôt que ceux du formalisme. La logique n'est jamais uniquement formelle, elle est avant tout dans le raisonnement. "Il fait nuit, je suis brun, donc je mange des pâtes.", voici qui est parfaitement logique formellement, équilibré (trois parties, divisées en trois sous-parties), mais qui ne rime à rien du point de vue du raisonnement. Je me rappellerai toujours d'une dissertation que j'avais rendue en fin de terminale ; j'avais fait une introduction effroyablement grande - plus d'une copie double -, suivaient deux parties aussi longues, et une troisième partie de trois copies ; c'est un cas extrême, mais j'eus 19. Tout cela pour dire qu'une pensée bien articulée, cohérente, argumentée, avec des exemples concrets, littéraires ou mythologiques (et dans ces deux derniers cas, on ne dit pas "comme le fait untel...", mais "comme peut le symboliser/figurer untel..."), fera toujours oublier une certaine liberté formelle.

Ne me faites pas dire non plus ce que je n'ai pas dit, je suis tout sauf un partisan du bordel formel avec des parties dans tous les sens et des paragraphes à foison. Trois grandes parties, avec comme caricature le "oui, non, peut-être", et avec comme paradigme déjà bien plus conseillé, utile et efficace le "dogmatisme, scepticisme, critique".
Sans trop verser dans Boileau : "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément..." Bref, construire une pensée et une argumentation solide doit toujours prévaloir à la forme ; le problème soulevé et diverses thèses doivent précéder un plan.



Pour revenir au sujet : la question est une, c'est une phrase, cette phrase fait dans son entier, sens. Sauter sur le premier mot qui sonne un peu mystérieusement à tes oreilles est une erreur - d'autant plus quand le mot recouvre une notion fort contestable.
"L'homme est-il un être inconscient ?" : la question est pourtant simple. Elle trait de l'homme, jusque là tu as le matériau sous la main ; elle place par le terme d'être, la question dans le champ de l'universel, et "inconscient" est un adjectif qualificatif qui se rapporte au nom commun "homme". En termes grammaticaux : le nom commun "homme" peut-il être qualifié d'"inconscient" ? Je reformule : "Tous les hommes ont-il un inconscient ?" Non pas mon voisin de pallier, non pas les jours de pleine lune, non, tous les hommes sans exception ont-ils perpétuellement un inconscient à l'œuvre ?
Oui, je suis d'accord avec tout ce qui précède . Je ne présentais qu'un modèle "idéal" moi, en tout cas, celui par lequel est passé ton prof, d'une manière ou d'une autre.

Sinon, pour repositionner le sujet dans l'histoire de la pensée, concrètement, ça signifie : sur un sujet sur l'être, dire que déjà Aristote en parlait et que c'est un thème essentiel de l'histoire de la philosophie. Ca ne va pas plus loin, si on parle d'un sujet de terminale.

Sinon, pour la méthode, autant prendre les canons universitaires. MAis en étant conscient qu'ils doivent être un modèle, certes, mais que, comme pour pas mal d'autres choses, on n'est pas obligatoirement tenu de s'en tenir au modèle.
En effet, si un plan en deux ou en quatre parties est possible, pourquoi s'en priver : il n'y a qu'un seul bon plan, celui qui traite le sujet, et que l'on parvient à tenir du début jusqu'à la fin.

Tout le reste n'est au fond qu'exercice rhétorique, mais bon, la rhétorique est aussi incontournable.
Pour les plans de dissertations ca dépend vraiment de ton prof de philo en fait^^.Ils ont déjà tous leurs propres contradictions et c'est un peu le principe de la philo.

Sinon le sujet doit porter essentiellement sur la question et tu ne dois pas partir hors sujet sauf peut être en fin de partie ou tu peux retourner la question a ton profit.Et c'est souvent ca que les prof aiment je pense c'est a dire qu'on te demande pas de répondre vraiment a la question mais plutôt voir quelles sont l'ensemble des questions qu'apporte ton sujet.

Donc moi je verrais plutôt le sujet en 3 parties:
- Définition de l'être et de l'inconscient.La tu en viens direct a Descartes, avec en gros l'homme est conscient de son être patitati patata tu développes quoi ^^
- Définition de l'homme.Donc la tu peux y mettre Freud,role de l'instinct encore présent chez l'homme, role de l'inconscient qui forme le conscient etc...
- La 3eme partie je la vois plutôt en général ou c'est toi qui te la joue philosophe et pas faire Freud a dit ou Descartes a dit....
Après tout on te demande de réfléchir aussi sur le sujet et pas forcément donner ton opinion : oui ou non.
Moi perso je ferais une 3eme parti sur les relations conscientes et inconscientes de l'être vis a vis d'un autre en apportant aussi une rallonge sur la définition de l'homme et l'être ou la tu reprends un peu des 2 premières parties.En gros l'homme est conscient grâce a l'image que lui donne la personne qui est en face de lui (Y'a d'autres idées notamment en faveur de l'inconscient aussi).
Car pour moi dans le sujet,<<l'homme>> c'est dans sa globalité donc aussi le rapport avec les autres et <<l'être>>c'est dans la notion d'unicité, a développer aussi je pense....La relation d'un homme a l'autre en font un être conscient mais en découle aussi de ces interactions des exemples concrets de tous les jours d'inconscience contraire a la raison (désir,jalousie,violence) qui l'approche plus de l'animal.

Enfin bref, ca m'aurait peut être valu un beau 5 pointé .

En terminale mon prof me reprochais de ne pas utiliser beaucoup de vocabulaire dit philosophique et je l'avais traiter de sophiste et que les cours de français c'était la pièce a coté en lui disant que tant que les idées (ou plutôt les questions) étaient la y'avait matière a faire de la philosophie.Il a pas du tout apprécié.
Bon voilà mon plan final (ou presque les sous parties peuvent évoluer):

I.L ‘homme est un être conscient
1)une certaine connaissance de sa personne et de son environnement.
2) La conscience nous permet dans de multiples situations de nous sortir de
l’embarras grâce à une logique plus ou moins naturelle ; de réfléchir avant d’agir
3) Etre conscient veut dire qu’un individu doit être maître de ses actes



II.La légitimité de l’être inconscient , les preuves et les besoins de son existence
1)Thèse de Freud , les mécanismes de l'inconscience, les moyens pour l'investir
2) Une part d’obscurité nécessaire a l’homme pour qu’il reste dans sa condition
3), L’inconscience comme défouloir de l’être ., équilibre inconscience et conscience


III. Les critiques possibles de l'idée d'un être inconscient et de la valeur de la psychanalyse
1)La non scientificité de la psychanalyse
2) l’acceptation d’une part d’obscurité chez l’homme pauserait des problèmes moraux et juridique (rationaliste)
3)Reproches diverses (sartre)

c'est a rendre pour demain donc pas vraiment le temps d'approfondir toutes vos pistes mais merci quand même ce post restera surement utile pour des philosophes en herbes.

Edit: voila mon plan final , j'ai écris 3 copies doubles (c'est un peu trop je pense)
et je pense bien avoir prouver que l'homme n'était pas un etre inconscient en montrant la place fondamental de la conscience et de l'equilibre conscient / inconscient. En exposant l'idée d'inconscient de Freud dans un premiers temps , et en le descréditant (d'une façon nuancée) dans un second temps.
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