La France a pour devise liberté, égalité, fraternité. Ca coûte sans doute cher mais c'est la vision qu'on a de la république.
Encore faut-il comprendre réellement ce que veux dire la devise française, son histoire et les raisons de sa promulgation avant de la sortir faussement à tout bout de champ...
Encore faut-il aussi comprendre que les universités sont payés par les impôts et ne sont pas "gratuites" comme le veut une croyance populaire. Et que la France et les français ne sont pas de bons samaritains (ou alors on accepte de vivre dans la pauvreté et le manque de moyens et de fournir un service de merde jusqu'à la fin)
Il est donc tout à fait normal qu'un étranger, n'ayant à fortiori aucun rapport avec la France, paye l'université à sa juste valeur (c'est à dire pas 12.000€ l'an).
Au Canada il y a trois tarifs:
- Un pour les résidents de la province
- Un pour les résidents des autres provinces
- Un pour les étrangers
Aprés la France a des accords avec le Québec et on paye le tarif provincial ( mais dans les autres provinces on paye le tarif étranger).
Une université comme McGill ( qui est une des plus prestigieuses au monde ), c'est 18.000$/an pour un étranger. Alors laissez moi vous dire que 12k/an pour Jussieu ça me fait doucement rigoler.
Avoir a renouveller son permis d'etude tous les ans rajouter certes une pression sur la réussite mais fait perdre des semaines de démarches administrative chaque année.
Donner un permis par cycle serait beaucoup plus efficace.
Ça rajoute quedale puisque le renouvellement de ton permis n'est pas lié à ta réussite. Au contraire quand tu angoisses à -4 mois de la fin de l'annèe de savoir si tu rentres chez toi avec rien parce que tu n'as pas fini, ce n'est pas un facteur de réussite.
Un permis d'études ça prend deux choses très simples:
- Une lettre d'acceptation de l'université
- Une preuve de financement
C'est émis pour la durée du cycle (effectivement), et s'il y a des stages le permis de travail peut être délivré par avant lors de la délivrance du permis d'études.
Passé ça, je ne comprends pas que les fonctionnaires français aient toute latitude pour faire chier les étudiants étrangers.
D'autre part la moindre des choses est d'accorder un permis de travail d'une certaine durée à la fin des études.
Ma copine a eu un permis d'études pour un cycle d'un an au Canada, elle rentre en stage, l'obtention de son permis de travail est une formalité A la suite de ce stage, elle aura droit à un permis de travail ouvert (il existe des permis de travail fermés ici), d'une durée de 8 mois. Ce à la suite de quoi, après 6 mois, elle pourra appliquer à un programme d'immigration qui donne le document d'immigration en 2 semaines, il reste ensuite 6 mois pour obtenir le visa définitif:
et elle ne sera plus jamais emmerdée.
Les seules points ont été de trouver une université et de prouver qu'elle aurait 14.000€.
C'est quand même autre chose non ?
D'un autre coté, contrairement à il y a 20 ans, le taux d'échec de la population étrangère est beaucoup plus important ces dernières années. Beaucoup sont là pour obtenir la carte d'étudiant, précieux sésame, et se désintéressent ensuite de leurs études.
Évidement un permis d'études se révoque s'il y a échec et ne donne pas le droit de travailler ou alors l'encadre férocement .... c'est quand même plus équilibré pour l'étudiant et moins couteux pour l'administration. Évidement on ne le fait pas en France: on est mauvais sur tous les plans. Tous.
Nos meilleures écoles n'ont rien a envier aux meilleures universités US, du moins dans les sciences fondamentales.
Prenons par exemple la médaille Fields.
Le truc bien des maths vois tu c'est que ça ne coute rien de faire de la recherche dessus (à part un chercheur sous payé et un pentium II).
Maintenant c'est très bien que la France soit au top des recherches sur la " catégorification d'algèbres amassées antisymétrisables " mais on aimerait bien
aussi qu'elle cesse d'être à la ramasse sur tout ce qui a une utilité sur le monde réel. Parce que le jour ou la " catégorification d'algèbres amassées antisymétrisables" aura une utilité dans le monde réel, les américains reprendront la thèse française, financeront à grand coup de millions des universités en recherche fondamentale dans le domaine de la physique, transféreront le tout à des entreprises, et les ingénieurs feront du pognon, tandis que le français étudiera sur autre chose, avec son super pentium II, et en se disant quand même que c'est bien grâce à lui tout ça.