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JoL, mon blog voyage.
Petit résumé des étapes précédentes : Avec Dame Moustache, nous venons de passer un an en Australie, où nous avons travaillé la plupart du temps (travail à temps (très) plein pendant six mois à Melbourne, et Helpx (travail en échange du gîte et du couvert) le reste du temps. Pas beaucoup de temps libre donc, mais beaucoup de sous à dépenser. Comme l'Asie pas chère et sur le chemin, autant y faire un tour. C'est donc parti pour quelques mois en Asie du Sud-Est, avec comme vague itinéraire Singapour, Malaisie, Thaïlande, Vietnam, Laos et Cambodge. Sommaire : Malaisie, première partie : Singapour, Johor Bahru, Melaka ; continuez à lire. Malaisie, seconde partie : Melaka, la suite. Malaisie, troisième partie : George Town. Malaisie, quatrième partie : Suite de George Town et parc national de Penang Malaisie, cinquième partie : Ce que j'ai oublié et autres anecdotes Thaïlande : résumé de la première partie Cambodge, première partie : la frontière Cambodge, seconde partie : Siem Reap Cambodge, troisième partie : Angkor Cambodge, quatrième partie : Battambang Cambodge, cinquième partie : Phnom Penh Vietnam, première partie : Ho Chi Minh Vietnam, seconde partie : Da Lat Vietnam, troisième partie : Nah Trang Vietnam, quatrième partie : Hoi Han Vietnam, cinquième partie : Hue Vietnam, troisième partie : Hanoï Thaïlande, seconde partie : Bangkok 19 juillet : Singapour Départ de Perth, en Australie, pour Singapour, à Singapour. Décollage le 18 juillet à 21h30, arrivée le 19 à 2h50. Faisons le point sur l'aéroport de Shangi : Nous y étions passé à l'aller, et c'était genre magique : gigantesque, lumineux, poli. Des restaurants, des magasins, des jardins intérieurs, des bassins plein de gros poissons, un pianiste. Mais avec six heures d'escale et sans connaître, nous sommes passé à côté de toutes les commodités mises à notre disposition. Ce coup-ci, on était bien décidés à se faire plaisir. Raté. Tout est réservé aux voyageurs partant pour l'étranger ou en transit, avec un billet valide. Pour nous, ni piscine, ni salle de gym, ni ciné, ni jardin de papillons, ni même une salle de repos. La loose. Nous avons donc attendu sur un banc en plastique, en passant le temps sur Internet. Au Cheers, sorte de Petit Casino local, nous avons mangé quelques pau (pains vapeur fourrés). C'était bon. Sérieusement. Vers 6h, train pour le centre. Une canadienne rencontrée deux jours avant chez notre hôte à Perth nous avait conseillé l'hôtel A Travellers Rest Stop, à China Town. J'avais jeté un coup d'œil sur Internet : bons avis, et seulement 55 S$ (1 € = 1,75 S$) la nuit. Arrivés sur place, nous tournons avec nos 20-25kg de bagages chacun sur le dos. Nous tournons. Encore. Au bout d'un moment le constat est évident : l'hôtel n'existe plus. Ou alors nous avons un TRÈS mauvais sens de l'orientation. Nous demandons les prix dans un autre hôtel : 109 S$. Trop cher. Je me souviens alors des conseils des joliens : direction Geylang. Un train et 2-3 S$ de moins plus tard, on se retrouve dans le quartier des putes. Hotel 81 Gold, 60 S$ la nuit. On n'a pas dormi depuis une trentaine d'heures : vendu. Nous posons nos sacs et allons manger. Les paus sont bien meilleurs que ceux de Cheers. Sérieusement. Pour le reste, on s'en sort pour 3-4 S$ par tête au resto. Rassasiés, nous pouvons maintenant faire le point : Singapour, propre ? Pas Geylang alors. Il faut également revoir la définition du restaurant, dont je parlais plus tôt : la moitié des rez-de-chaussé sont des restaurant, sans mur, avec la cuisine qui donne directement sur la rue et les tables un peu n'importe où, dans la salle principale quand il y en a une et sur le trottoir. La nourriture est préparée le matin, dans la cuisine ou à l'une des tables, généralement par une mamie qui gère (les dumplings préparés entièrement aux baguettes, ça ressemble un peu à un solo de guitare). Voilà donc l'arrivée en Asie, dans une ville hyper occidentalisée. On sent la différence mais c'est pas un gros choc non plus. Le lendemain, nous avons fait les magasins sur Orchard Road en vitesse et visité les jardins botanique. Le centre est propre mais ça ne m'a pas semblé extraordinaire non plus. Les jardins sont beaux et grands. Ah ! En parlant de taille : Singapour c'est peut-être petit pour un pays, mais pour une ville c'est assez immense. Nous n'aurons pas le temps de tout voir de toute façon, et c'est un peu trop cher à notre goût : nous décidons de partir le lendemain pour la Malaisie. C'est seulement le dernier jour dans la ville que nous trouvons un cybercafé (impossible de trouver un hot-spot libre en ville) : renouvellement de l'assurance avec deux jours de retard, et un message à Tihi : nous devions le rencontrer à Singapour, ça ne sera finalement pas possible. Petite remarque : les gens sont sympathiques quand on les aborde, mais on est bien dans une grande ville : dans le train les gens vont vite et essayent de rentrer immédiatement au lieu de laisse les autres usagers sortir. Photos de Singapour : ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() 21 juillet : Johor Bahru, Johor, Malaisie Bus, douane, tampon, tampon, bus : nous voilà à Johor, ville-frontière. Première impression : c'est lumineux, propre et frais. Mais ça, c'est peut être car nous arrivons directement dans le grand centre commercial. Nous faisons changer un peu d'argent et faisons le tour : tout (enfin, surtout la bouffe sur laquelle je m'attarde) semble grosso-modo deux à trois fois moins chère que Singapour. Sortie du centre commercial, deuxième impression : c'est gris, sale, humide, pollué et ça sent pas très bon. Nous croisons un « commissariat » : genre de kiosque vitré de 4m² avec trois policiers. Je demande à l'un d’eux où trouver un hôtel pas cher. Il pointe un escalier jaune derrière lui et un gars nous fait signe de venir. OK. 53 RM (1 € = 4,3 RM) la nuit. Le type nous montre la chambre : pas de fenêtre, pas super propre, mais nous avons la clim et notre salle de bain. Nous croisons trois putes. Vendu (la chambre, pas les dames). Nous ne sommes pas spécialement emballés par la ville et comptons partir pour Melaka le lendemain de toute façon. La flemme d'aller jusqu'au zoo, pourtant pas trop loin, nous nous cantonnons donc à notre tourisme habituel : les rues et surtout, surtout, la bouffe. Je prends un pau dans un stand : bien meilleur qu'à Singapour. Sérieusement. Le soir, une noix de coco fraîche pour Dame Moustache : 3,5 RM. Pour moi, resto indien : quand je demande les prix au serveur, il m'explique que ça dépendra de ce que je prends dans mon assiette (genre self-service). En général c'est là que je dis merci et que je me casse, mais ça à l'air vraiment bon. Je tente. Une grande assiette, il me sert une belle portion de riz, j'y ajoute du curry de porc, une autre viande, des légumes et des sauces. J'ai du mal à terminer mon plat. 7,5 RM. Dame Moustache prends un roti (genre de crêpe fine pliée, que le cuistot prépare avec une pâte élastique qu'il fait tourner puis étire, pizzaïolo style) cuit avec un œuf en supplément pour 1,8 RM (1 RM sans œuf). Tout est super bon. Retour à l'hôtel le soir : pas d'électricité. Donc pas de clim. Difficile de dormir entre la chaleur humide et le bruit (apparemment c'est soirée foot). J'ai mis le réveil à 6h. Quand le courant revient à 23h je rallume la clim et règle le réveil à 7h. Toujours bruyant, jusqu'à peut être 1h ? 2h ? 3h ? À croire qu'ils ne dorment pas ici. Nous sortons vers 8h pour petit-déjeuner : le centre commercial est encore fermé et seul quelques restaurants sont ouverts. Nous allons chez un autre indien. Trois cafés glacés, un roti nature, un roti planta (avec un genre de sauce au beurre), une banane et un plat dont j'ai oublié le nom : riz à la coco, petite friture, omelette, cacahuètes, sauce piquante, le tout emballé en forme de pyramide dans une feuille de bananier. 9,8 RM. En rentrant à l'hôtel, vers 9h30, le centre commercial était toujours fermé. Nous prenons le car : 19 RM par personne, quand même. On s'habitue vite aux prix ridiculement bas, du coup ça semble presque cher. Direction Melaka, ville classé patrimoine historique par l'UNESCO et conseillée par Siam. Anecdote : Johor est remplie de chats errants, la majorité ayant la queue coupée. Anecdote 2 : le malais c'est simple si on parle déjà anglais : bus = bas, taxi = teksi, central = sentral, restaurant = restoran, express = ekspres, terminal = terminal. Sans déconner. Photos de Johor Bahru : ![]() ![]() ![]() ![]() 22 juillet : Melaka, Melacca, Malaisie Arrivés au bas terminal, un vieux chinois (ou malaisien... je m'y perds) nous aborde pour nous proposer un hôtel pas cher : 30 RM la chambre double avec ventilateur, 40 avec clim. Il nous indique également les restos intéressant. Cool. Nouveau bus en direction du centre, 1 RM par tête. Nous arrivons. Première impression : c'est mignon, coloré. Deuxième impression : c'est touristique. Très touristique. Quelque part entre Saint-Tropez et Disneyland (notez que je n'ai visité aucun des deux ; j’imagine). L'hôtel est bien plus sympa que celui de Johor, sans putes, avec un vrai accueil et INTERNET ! Un peu à l'écart du centre aussi. Sur le chemin, j'ai vu un slip étendu sur des barbelés. Pas accroché, étendu, avec pince à linge. Bref. La chambre est petite, toilettes et salle de bain communs, clim car celle sans était déjà prise. Nous l'aurons demain normalement. La ville c'est un labyrinthe de petites ruelles plus ou moins identiques, avec égouts à l'air libre, pas de trottoir, et une alternance de restaurants et de boutiques de souvenirs ou d'antiquités. La bouffe est plutôt chère dans le centre avec des plats à plus de 15 RM, mais après avoir pas mal tourné on trouve un indien. Repas pour deux pour 13 RM, boissons comprises. Ensuite, nous retournons nous perdre dans les ruelles. À notre retour à l'hôtel quelques heures plus tard, le slip n'était plus là : il avait eu le temps de sécher. Là nous nous reposons les pieds, et ce soir nous irons au marché de nuit dans China Town. C'est tout pour le moment. La suite viendra sous peu si nous conservons une connexion Internet. Les photos viendrons plus tard et j'ajouterai des détails quand ils me reviendrons. Je referai la mise en page aussi. |
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