J'en sais rien. Je ne pense pas, ne serait-ce que parce que ce n'est pas toujours possible ( on ne peut pas faire le bonheur des autres contre leur gré, par exemple ). Après, il n'y a pas grand chose de plus satisfaisant que de participer au bonheur (ou à un moindre malheur, suivant les moments )de quelqu'un qu'on aime. Inversement, il n'y a pas grand chose de pire que de ne rien pouvoir faire -ou d'avoir cette impression- lorsqu'une telle personne est malheureuse.
C'est sans doute parce que nous sommes des animaux sociaux : la détresse de nos proche devient notre détresse, et leur joie devient notre aussi, particulièrement lorsque nous en somme en partie responsable. C'est ce qui assure le ciment, la cohésion d'un groupe et sa survie.
J'en revient toujours à cette notion d'empathie, qui n'est jamais trop forte, au contraire, quand bien même elle peut être cause d'autant de souffrances que de plaisirs.
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