Il y a bien longtemps que les medias n'ont plus aucune objectivite, et pour une seule raison, la recherche du profit, c'est-a-dire la plus grosse audience, le plus gros chiffre de vente...
De ce fait, seuls les sujets susceptibles d'interesser cette audience sont conserves - d'ou l'impression d'ommission des faits que certains ont rapportes ici. En particulier, l'ensemble des JT (et pas seulement celui de TF1), ne consacrent qu'1/5 de leur contenu sur de l'information, le reste, c'est du reportage saisonnier, actuellement on a droit a tous les sujets bateaux sur les fetes, le foie gras, les St Jacques, les chocolats et j'en passe... *yawn*
Et si orientation politique il y a (pour les quotidiens notamment), elle n'est la que pour cibler un public, ce qui entraine une certaine selection, le public peut choisir l'information du point de vue qu'il veut, bref l'information a la carte.
Si un journaliste doit traiter un conflit politique entre deux partis, par exemple sur HADOPI, il fait quoi ? a) retranscrire les arguments des uns et des autres tels quels ? b) Retranscrire tout en notant ce qui n'a pas de sens après quelques recherches, c) Noter ce qu'il pense personnellement du sujet en notant les positions des partis ?
Moi je suis partisan du c) et du b), mais de plus en plus les journaux que je lis et regarde font du a) et finissent par tous dire la même chose.
Le c) et le b) sont dangeureux s'il n'est pas accompagne du a) dans le fait qu'ils peuvent potentiellement manipuler l'opinion, etant donne que l'information est deja analysee par le journaliste, ses opinions et ses convictions, et que l'information brute y est absente. Dans le cas du a), l'information est presentee de facon "brute", laissant libre au lecteur le soin de l'analyser en fonction de ses convictions.
Non pas que je veuille retirer le droit d'analyse aux journalistes, mais que l'information brute et l'analyse soient bien separes pour ne pas que le lecteur prenne pour "information" l'analyse d'un fait par un journaliste ou meme un commentateur ou un chroniqueur.
Mais bon, il est deja trop tard, le sensationalisme, le spectacle, le scandale voire le populisme ont pris le pas et animent desormais la plupart des medias actuels qui placent la recherche de profit avant la qualite de l'information, la deontologie et l'objectivite. A tel point qu'une telle information biaisee influe negativement sur les decisions politiques qui, se basant sur les memes medias (plus les sondages) peut donner une impression de decalage par rapport a la realite. Finalement, n'est ce pas les medias et les instituts de sondages qui detiennent le pouvoir ?